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Panamá.

Publié le 08/12/2021

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Panamá. État de l'Amérique centrale, occupant la partie la plus
étroite de l'isthme centraméricain entre le Costa Rica à l'ouest et
la Colombie au sud-est. L'existence du canal interocéanique
inauguré en 1914 donne à ce petit pays une importance
géostratégique considérable. La zone du canal, sous la
souveraineté des États-Unis de 1903 à 1979, est placée depuis
cette date et jusqu'au 31 décembre 1999 sous l'administration
d'une commission mixte américano-panaméenne. Elle devrait être
entièrement rattachée au Panamá en l'an 2000.
Aux termes de la Constitution de 1972, révisée en 1983, le
président de la République de Panamá est élu au suffrage universel
direct et assisté par deux vice-présidents. Une Assemblée et une
Chambre haute exercent la fonction législative.

Géographie.
Le pays est occupé sur toute sa longueur par une chaîne qui culmine au nord au volcan
Chiriquí (3 478 m). Il a un climat équatorial et une végétation forestière dense, sauf en
altitude. L'économie et l'organisation de l'espace dépendent étroitement du canal. La
région qui encadre le canal est la plus peuplée et la plus prospère. On y trouve les deux
villes principales, Panamá, la capitale, sur la façade pacifique, et Colón, sur l'océan
Atlantique. Cette région centrale regroupe près de la moitié d'une population
essentiellement métisse (seulement 8 % d'Amérindiens). Le trafic du canal, qui fournissait
avant 1991 10 % du PIB, a induit la création à Colón de l'une des plus grandes zones
franches mondiales, où marchandises et capitaux de toutes origines bénéficient des
privilèges de l'extraterritorialité. Elle fonctionne comme une gigantesque plate-forme de
réexportation vers l'Amérique latine, avec plus de quatre cents sociétés établies. Dans la
capitale, le Centre financier international (1970) est un paradis fiscal, où le secret bancaire
favorise le blanchiment de l'argent issu du trafic de la drogue.
En dehors de cette région centrale aux activités surtout tertiaires, les provinces
panaméennes restent très faiblement occupées par une population paysanne au niveau de
vie très bas. Terres d'émigration, ces régions périphériques comportent quelques îlots de
mise en valeur plus intensive, tels que les 15 000 hectares de bananeraies à l'ouest, ou les
cultures tropicales et les industries agroalimentaires des provinces limitrophes du golfe de
Paritá. À l'est, la forêt dense du Darién rend difficile toute communication terrestre avec la
Colombie.
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Panamá - le canal de Panama, page 3681, volume 7
Panama, page 3681, volume 7

Histoire.
Les rivages panaméens furent explorés par Rodrigo de Bastidas en 1501. En 1513, Vasco
Núñez de Balboa franchit l'isthme et découvrit le Pacifique. Colonisé par les Espagnols, le
territoire fut administré de 1514 à 1530 par Pedrarias Dávila, qui fonda la ville de Panamá
en 1519. Celle-ci devint en 1565 capitale d'une « audiencia » dépendant de la vice-royauté
du Pérou, l'oligarchie coloniale vivant au rythme du commerce interocéanique. Détruite en
1671 par les pirates anglais, la ville fut rattachée à la vice-royauté de Nouvelle-Grenade en
1739. L'ensemble du territoire se libéra de la tutelle espagnole en 1821 et proclama son
indépendance dans le cadre de la Grande-Colombie. Le formidable développement des
échanges transaméricains poussa l'élite négociante à demander le percement d'un canal.
Après l'échec de Ferdinand de Lesseps en 1889, les États-Unis prirent le relais de la France
pour le projet de construction du canal (voir Panamá [scandale de]). Ne parvenant pas à
obtenir l'accord du gouvernement colombien, ils encouragèrent les révoltes nationalistes
qui débouchèrent sur l'indépendance du Panamá le 3 novembre 1903. Par le traité Hay-

Bunau-Varilla, l'État naissant concéda à son protecteur, moyennant des annuités, un
couloir de 10 miles de large dit « zone du canal ». Cette opération fit du Panamá un
satellite des États-Unis dont l'administration prit en charge le contrôle de toute la zone du
canal. Face aux interventions fréquentes des États-Unis, qui n'hésitaient pas à envoyer les
« marines » (1908, 1912, 1918) pour le maintien de l'ordre, le nationalisme panaméen se
développa rapidement, surtout après 1921, date à laquelle la Colombie renonça à ses
droits et reconnut l'indépendance du pays contre une indemnité de 25 millions de dollars.
En 1936, le président Arnulfo Arias réussit à renégocier la rente de 1903, mais fut renversé
en 1941 sous la pression américaine. L'instabilité présidentielle et gouvernementale devint
alors le trait caractéristique de la vie politique du Panamá. Revenu au pouvoir de 1949 à
1951, puis en 1968, le président Arias fut renversé par le colonel José Pinilla lors d'un coup
d'État qui faisait suite à des émeutes anti-américaines.
En décembre 1968, le colonel Omar Torrijos s'empara du pouvoir, qu'il conserva
jusqu'à sa mort en 1981. Il signa en 1977 avec les États-Unis des traités, entrés en
vigueur en 1979, qui révisaient le statut du canal. Selon ces accords, une commission
mixte américano-panaméenne prend en charge l'administration du canal, les bases
militaires restant sous contrôle américain. À partir de l'an 2000, le Panamá recouvrera la
souveraineté complète sur la zone, les États-Unis se réservant toutefois le droit
d'intervenir militairement en cas d'agression extérieure. Mais l'influence américaine n'a pas
diminué pour autant : le renversement en 1990 du général Noriega, homme fort du pays
depuis 1983, sa capture et sa condamnation pour trafic de drogue ont été la réponse des
États-Unis à sa politique nationaliste. C'est également sous contrôle américain que s'est
effectuée, après 1990, la transition vers la démocratie. Vainqueur de l'élection
présidentielle de 1994, Ernesto Pérez Balladares se réclame d'un courant populiste.
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