Panama (2004-2005): Dynamisme des échanges extérieurs
Publié le 20/09/2020
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La première année de la présidence de Martin Torrijos, investi le 1er septembre
2004, a été marquée, au niveau international, par le rétablissement rapide des
relations diplomatiques avec Cuba et le Vénézuela, qui avaient été suspendues à
la fin de la présidence antérieure.
En novembre, le Panama a intégré le G-3
(accord de libre-échange réunissant le Mexique, la Colombie et le Vénézuela),
espérant en tirer des bénéfices au niveau énergétique et commercial.
Avec les
États-Unis, un plan de coopération sur la lutte antiterroriste et la sécurité du
canal de Panama a été ratifié en novembre, et la négociation d’un accord de
libre-échange s’est poursuivie, bien que plus lentement qu’avec les autres pays
de la région.
Le dynamisme du commerce extérieur et des échanges financiers a constitué le
principal moteur d’une croissance économique soutenue en 2004 (6 %), et a
largement compensé les difficultés du secteur industriel.
Le pays, dont
l'économie repose largement sur les services, a été beaucoup moins affecté que
ses voisins par les prix élevés du pétrole, et le taux d’inflation est demeuré
très faible (0,5 %).
Néanmoins, l’application de normes comptables plus strictes
a révélé que la situation budgétaire était beaucoup plus délicate que prévu,
avec un déficit supérieur à 5 % du PIB (Produit intérieur brut).
En outre, la
croissance économique n’a pas engendré suffisamment d’emplois pour remédier à un
chômage qui se maintenait autour de 15 % de la population active.
Enfin, la
reforme de la Caisse publique de sécurité sociale, et en particulier des
prestations de retraite, demeurait une question sensible.
L’organisme public
était largement déficitaire, du fait d’un passé de détournements récurrents, et
ne serait pas en mesure d’assurer les versements de retraite dans l’avenir.
L’âge légal de la retraite avait déjà été reculé au début des années 1990,
créant de fortes réactions d’opposition.
Le nouveau président, qui ne s’était
pas prononcé sur la question pendant sa campagne, a annoncé qu’il mettrait en
place une réforme consistant à reculer l’âge de la retraite (65 ans pour les
hommes, 62 pour les femmes) et à accroître les cotisations salariales et
patronales.
À l’appel d’un front unitaire de syndicats et d’associations pour la
défense de la Sécurité sociale, une grève générale « illimitée » et des
manifestations très suivies ont eu lieu en mai 2005, pour refuser le vote de la
réforme au Parlement et demander l’organisation d’un référendum..
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