Panama (1999-2000) Rétrocession du canal
Publié le 20/09/2020
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Panama (1999-2000)
Rétrocession du canal
Le passage à l'an 2000 a été historique pour le Panama : en application des
traités Torrijos-Carter de 1977, la Zone du canal lui a été transférée le 31
décembre 1999.
Le pays a accédé ainsi à la pleine souveraineté, alors que son
indépendance date, de fait, de 1903.
Les États-Unis ont certes quelque peu gâché
les cérémonies, le président Clinton refusant d'y assister et la secrétaire
d'État Madeleine Albright annulant sa participation au dernier moment.
Cette
attitude reflétait les préoccupations de nombreux hommes politiques
nord-américains quant à l'"abandon" du canal.
Mais l'avenir s'annonçait bien
pour le Panama, avec une hausse importante du trafic.
Entrée en fonction le 1er septembre 1999, la première femme présidente Mireya
Moscoso (élue au mois de mai) a d'emblée fait preuve d'habileté politique en
parvenant à se construire une majorité parlementaire, alors que sa formation, le
Parti arnulfiste (PA), ne disposait que de 18 députés sur un total de 71.
La
veuve de l'ancien président Arnulfo Arias (1940-1941, 1950-1951 et 1968), âgée
de 55 ans et qui a promis de gouverner pour les pauvres (40 % de la population),
a hérité d'une situation économique médiocre.
La croissance en 1999 a été de 4,1
%, contre 3,7 % en 1997 et 4 % en 1998, et le chômage est resté proche de 15 %.
Le pays a souffert des conséquences économiques de la fermeture des bases
militaires nord-américaines.
Le projet de création d'un centre multilatéral
antidrogue ayant été abandonné, le gouvernement a relevé les droits de douane de
plusieurs produits agricoles.
Mais les exportations ont beaucoup diminué en 1999
et les déficits se sont donc creusés.
La Zone libre de Colón a notamment vu ses
activités de réexportation chuter (- 22 %), en raison d'une baisse spectaculaire
de la demande issue de pays comme le Vénézuela, la Colombie et l'Équateur, tous
trois en crise.
Par ailleurs, la présidente devait gérer une délicate situation
à la frontière avec la Colombie.
En raison de fréquentes incursions de forces de
guérillas ou de paramilitaires colombiens, le sud du Panama (Darién) est devenu
une zone dangereuse.
Début novembre 1999, un homme d'affaires a été enlevé dans
la zone et deux hélicoptères civils dérobés.
La présidente a immédiatement
annoncé des "mesures strictes", avec l'envoi de forces de sécurité sur place, et
envisageait de réviser les dispositions migratoires accordées à la Colombie, à
l'image des mesures prises par le Vénézuela pour faire face aux mêmes problèmes
de débordement de la guerre civile colombienne hors de ses frontières..
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