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Panama (1982-1983)

Publié le 20/09/2020

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« A Panama, le président Aristides Royo, qui avait succédé au général Torrijos, a dû démissionner en juillet 1982.

Il a été remplacé par Ricardo de la Espriella. Ce dernier semble plus lié aux États-Unis que son prédécesseur, limogé en réalité par la Garde nationale, dont le chef, le général Darion Paredes, est devenu le véritable homme fort de Panama.

En fait, l'ère Torrijos s'est achevée en 1982.

Le départ de Aristides Royo a marqué la fin de la période nationaliste et tiers-mondiste d'un État auquel le succès des négociations Carter-Torrijos sur la question du canal avait conféré, pour la première fois de son histoire, un grand prestige.

Depuis juillet 1982, une sorte de normalisation s'est opérée par un virage à droite, voyant le pouvoir réel partagé entre la Garde nationale et les milieux d'affaires (le nouveau président est un banquier).

Jusqu'aux élections présidentielles de mai 1984, auxquelles le chef de la Garde nationale sera vraisemblablement candidat, la vie politique de Panama est en suspens.

(Le Panama est l'État d'Amérique centrale où les États-Unis ont le plus d'intérêts (plus de la moitié du total des investissements américains dans la région).

La valeur stratégique du canal pour les États-Unis diminue pourtant progressivement: il n'écoule plus que le sixième du trafic "intérieur" des États-Unis.

Il n'est en outre guère utilisable par la flotte militaire, du fait de ses limitations techniques et de la nouvelle structure de la "Multi Ocean Navy".

Mais il reste un lieu vital pour l'opinion américaine (58% des Américains accepteraient d'entrer en guerre pour défendre Panama contre 54% seulement pour l'Europe). Le canal est de fait de plus en plus "latino-américain".

Et les accords Carter-Torrijos (prévoyant que Panama recouvrera totalement en l'an 2000 sa souveraineté sur le canal) ne sont plus remis en cause depuis juillet 1982.

Les problèmes économiques (chômage, diminution du trafic) ont été relégués au second plan, en raison des conflits en Amérique centrale.

Les crises dans les pays voisins ont cependant eu des effets "positifs" sur le développement des activités dans la zone franche de Colón, nouvelle zone refuge pour les investisseurs des États de la région.. »

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