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Pakistan.

Publié le 18/05/2020

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« Pakistan. 1 PRÉSENTATION Pakistan , en ourdou Pākist ān et en anglais (autre langue officielle) Pakistan , pays d’Asie méridionale.

Sa capitale est Islamabad. Le Pakistan est limité par l’Inde à l’est, la mer d’Oman au sud, l’Iran à l’ouest, l’Afghanistan et la Chine au nord-est.

Le Cachemire, partagé entre l’Inde et le Pakistan, est unterritoire revendiqué par les deux pays. 2 MILIEU NATUREL 2.1 Relief et hydrographie La superficie du Pakistan est de 796 095 km².

Son territoire est formé de deux grands ensembles : une vaste plaine, parcourue par l’Indus et ses affluents, et lesmontagnes du Nord et de l’Ouest.

D’une largeur oscillant entre 80 et 320 km, la plaine de l’Indus, qui traverse le pays du nord au sud jusqu’à la mer d’Oman, couvre plus de518 000 km².

Les affluents de l’Indus — d’ouest en est, Jhelum, Chenab, Ravi, Beas et Sutlej — alimentent le système d’irrigation qui arrose le Pendjab à l’ouest, et le Sindau sud.

La grande plaine, séparée du désert de Thar par la frontière indienne, se termine au sud par une étroite plaine côtière en bordure de la mer d’Oman. Montagnes et plateaux couvrent la partie occidentale du pays.

On trouve, au nord, les chaînes de l’Hindu Kush et du Karakorum, ce dernier culminant au K2, deuxièmesommet du monde (8 611 m).

Plus au sud, les monts Safed Koh sont percés par la passe de Khyber, aux confins du Pakistan et de l’Afghanistan.

Les monts Toba Kakar etles monts Sulayman, au centre du pays, sont prolongés au sud par le grand plateau du Baloutchistan. 2.2 Climat Le Pakistan est un pays de climat sec, caractérisé par des altitudes et des températures très contrastées.

La mousson, de juin jusqu’en septembre, n’arrive que trèsatténuée.

Dans le Pendjab, où les précipitations sont les plus importantes, il tombe plus de 500 mm de pluie par an, mais pas plus de 150 mm dans les plaines, où lemanque d’eau est compensé par l’irrigation.

Les hivers sont secs et assez frais, et les températures descendent alors en dessous de 0 °C dans les régions montagneuses duNord et de l’Ouest.

Dans la plaine de l’Indus, elles oscillent entre 32° et 49 °C environ en été, pour une moyenne hivernale de 13 °C. 2.3 Ressources naturelles Les ressources du Pakistan sont essentiellement agricoles.

Le sous-sol n’a pas été entièrement exploré, mais il contient du sel, de la chromite, du gypse, de la pierre àchaux, du fer, de l’argile, du graphite et du cuivre.

Le pétrole, trouvé dès 1915 en petites quantités, est exploité plus intensivement depuis 1980 dans le Sind.

D’importantsgisements de gaz naturel, découverts au cours des années 1950, sont présents dans la région de Multan (à la frontière entre le Pendjab et le Baloutchistan). 2.4 Végétation et faune La flore du Pakistan abrite environ 5 000 espèces de plantes sauvages, dont environ 370 sont endémiques.

Le couvert forestier ne représente, en tout, que 2,4 % duterritoire.

Dans une grande partie du pays, la végétation naturelle est essentiellement constituée d’herbes et d’arbustes adaptés à la sécheresse.

Une flore alpine pousse surles versants des montagnes plus élevées ; des épicéas, des chênes verts, des cèdres de l’Himalaya (ou déodars) et des pins s’élèvent sur les versants humides.

Desmangroves semi-arides sont caractéristiques de la végétation du Sind, qui inclut le delta de l’Indus. La faune du Pakistan est riche et diversifiée.

Outre quelque 20 000 espèces d’invertébrés, on y trouve une vingtaine d’espèces d’amphibiens et plus de 170 espèces dereptiles.

Parmi eux figurent près de 90 espèces de lézards et 70 espèces de serpents ; dans les cours d’eau se rencontre le crocodile des marais (le gavial, autre crocodilien,semble avoir disparu du territoire).

La faune aviaire comprend plus de 700 espèces sédentaires ou migratrices.

De nombreux échassiers migrateurs (grues, hérons,cigognes, courlis, etc.) se retrouvent en hiver dans le Sind.

Le Pakistan possède également plus de 35 espèces de rapaces diurnes (aigles, buses, vautours, faucons, etc.).Les mammifères, au nombre de 185 espèces environ, comprennent de grands herbivores (cerf élaphe, bouquetin dit de Sibérie, sanglier, antilopes [nigault, antilope pallas)]ainsi que de nombreux carnivores.

Ces derniers sont notamment représentés par plusieurs félins (manul [un chat sauvage], panthère des neiges, caracal, lynx, chat desmarais), des canidés (chacal doré, loup), des mustélidés (loutre de rivière, hermine, fouine), etc.

Dans les régions montagneuses vivent deux espèces d’ours : l’ours brun etl’ours à collier.

Plusieurs grands prédateurs (guépard, lion, tigre) ont disparu du Pakistan sous les effets de la chasse et de la disparition de leur habitat ; il en est de mêmepour le rhinocéros unicorne de l’Inde. Les eaux douces comme les eaux marines recèlent une grande variété de poissons (on recense ainsi quelque 400 espèces de poissons marins, dont une vingtaine d’espècesde requins), des cétacés (une dizaines d’espèces) et deux espèces de tortues marines (la tortue bâtarde et la tortue franche). 2.5 Problématiques environnementales L’un des problèmes environnementaux majeurs du Pakistan est la dégradation des sols et des écosystèmes.

Dans les vallées et les plaines de l’est du pays, région la pluspeuplée, le défrichement pratiqué pour l’agriculture et les installations humaines est à l’origine d’une importante érosion.

Le surpâturage (par les troupeaux de caprins enparticulier), qui touche également les pâturages de haute montagne, est un problème majeur, lui aussi à l’origine de phénomènes d’érosion.

Par ailleurs, les pratiquesd’irrigation pour l’agriculture entraînent une salinisation des sols conduisant, à terme, à leur stérilité.

Dans le delta de l’Indus, l’érosion se combine à la pollution des eauxpour affecter les riches écosystèmes de mangroves. Nombreuses sont les espèces végétales ou animales sauvages menacées.

La chasse de plusieurs espèces en danger (telles l’antilope pallas, ou cervicapre, et la gazelle àgoitre) est désormais très réglementée, tandis que l’exportation de peaux d’animaux sauvages est interdite.

Le Pakistan est signataire de plusieurs traités de conservationde la nature : notamment la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES), la Convention de Ramsarsur les zones humides, la Convention sur la diversité biologique et la Convention sur les espèces migratrices (ou Convention de Bonn) ; il a également ratifié le protocole deKyoto.

En revanche, les zones protégées ne représentent que 9,1 % du territoire. 3 POPULATION ET SOCIÉTÉ 3.1 Caractéristiques démographiques La population du Pakistan était estimée, en 2008, à 167,8 millions d'habitants ; c’est l’un des pays les plus peuplés du monde.

Le taux d’accroissement naturel de lapopulation atteignait 1,9 % en 2008 (contre environ 3 % dans les années 1980), soit une diminution moins sensible que dans plusieurs autres pays asiatiques (commel’Inde ou la Chine) en raison de la mise en place tardive d’une politique de prévention des naissances.

Le taux de fécondité demeure élevé (3,6 % en 2008) et le taux denatalité soutenu (26,9 ‰) ; la population pakistanaise est relativement jeune (environ 40 % de la population a moins de 15 ans).

Elle connaît une situation sanitairemédiocre ; l’espérance de vie moyenne est de 64,1 ans (2008), et le taux de mortalité infantile atteint 67 ‰.

Au milieu des années 2000, le Pakistan était classé parmi la. »

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