Ouganda (1984-1985)
Publié le 20/09/2020
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En 1984, l'Ouganda est partiellement sorti du chaos économique dans lequel Amin
Dada l'avait laissé en 1979.
D'un commun accord avec le Fonds monétaire
international et la Banque mondiale, le président Milton Oboté, arrivé au
pouvoir en 1980 (il est aussi ministre des Finances), a massivement dévalué le
shilling ougandais et fixé deux taux de change pour l'achat des devises.
Cette
mesure a diminué la pratique du marché noir et permis l'importation des produits
de première nécessité, disparus du commerce dès les premières années du régime
d'Amin.
Autre mesure importante: l'augmentation du prix des cultures de rente
(coton, café, thé, cacao et tabac) à la production ; la sixième augmentation,
survenue en novembre 1984, était de 46% à 72% selon les produits.
Résultat: un
accroissement spectaculaire du volume des produits d'exportation, dont le café,
qui est passé de 104 000 tonnes en 1981-1982 à 180 000 tonnes en 1983-1984.
La
balance des paiements, déficitaire de 92 millions de dollars en 1982, a accusé
un excédent de 32 millions de dollars en 1984.
L'industrie et le secteur social
(logement, éducation et santé) ont eu du mal à remonter la pente.
Si le pari économique avait des chances d'être gagné en 1985, celui de la
réconciliation nationale est resté lettre morte.
L'année 1984, comme celles qui
se sont succédées depuis 1971, a connu sa cohorte d'horreurs.
En mars 1984, la
campagne de désarmement des peuples pasteurs a été d'une violence sans précédent
dans le Karamoja.
La découverte, en août 1984, d'un charnier de deux mille
cadavres à quelque cent kilomètres de la capitale, Kampala, témoigne des
atrocités perpétrées par l'armée contre les populations civiles de cette région
qui abritait les maquisards de l'Armée nationale de résistance (NRA).
Malgré une
grande offensive de l'armée ougandaise, appuyée par un millier de militaires
nord-coréens, la NRA a ouvert en juin 1985 un nouveau front dans l'ouest du pays
et son chef, M.
Yomeri Musuweni, a annoncé son intention d'étendre la rébellion
dans le nord et l'est de l'Ouganda.
Elle a réclamé la démission de Milton Oboté
et la formation d'un gouvernement d'union nationale pour en finir avec la
bipolarité Nord-Sud, qui a divisé le pays depuis son accession à l'indépendance.
Oboté a refusé cette négociation, et il semblait peu probable qu'il parvienne à
assainir la situation avant les élections législatives prévues pour la fin de
1985..
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