Databac

Ordres de mérite et noblesseHonneur aux roturiers.

Publié le 17/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Ordres de mérite et noblesseHonneur aux roturiers. Ce document contient 461 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie.

« 1 / 2 Ordres de mérite et noblesse Honneur aux roturiers On nomme ordres de mérite des ordres qui ne sont attribués que pour le mérite des décorés et non pas pour leur dignité ou leur rang, ce qui était tout particuliè­ rement le cas du Saint-Esprit; il était normal qu'un grand officier de la cou­ ronne fût décoré du «cordon bleu».

Louis XIV rendit un particulier homma­ ge au service militaire en créant l'ordre de Saint-Louis qui put être donné sans aucune condition de bonne et ancienne noblesse (1693).

On a la certitude que ce ruban rouge fouetta les ardeurs des officiers, surtout lors des dernières et si meurtrières guerres du règne.

Louis XV imagina, quant à lui, de donner la noblesse aux familles comportant trois générations successives d'officiers déco­ rés de l'ordre (édit de novembre 1750).

Le ms et petit-ms de chevaliers de Saint­ Louis devenait ainsi noble héréditaire le jour où il entrait à son tour dans l'ordre.

Un certain nombre d'années de service était requis à chaque génération, à moins qu'il n'y ait eu invalidité ou mort au service.

Ces prescriptions devinrent caduques en juin 1790 avec la fm de la noblesse, Saint-Louis étant d'ailleurs transformé en décoration militaire.

Napoléon 1er décida à son tour de don­ ner le titre de chevalier aux membres de la Légion d'honneur dès le 1er mars 1808, avantage étendu par la suite aux membres de l'ordre impérial de la Réu­ nion, créé en 1811 (aboli par Louis XVIII, 1815).

Ce titre pouvait être con­ firmé avec des lettres patentes donnant des armoiries si le chevalier avait au moins 3000 francs de revenu.

Les héri­ tiers de ce chevalier, dans l'ordre de pri- 1693-1830 mogéniture, pouvaient se faire confir­ mer ce titre en justifiant des 3000 francs et en obtenant des lettres patentes, l'arrière-petit-ms du premier obtenant enfm, aux mêmes conditions, l'hérédité dans le même ordre.

Louis XVIII copia ces dispositions.

Par ordonnance du 8 octobre 1814, il décida qu'on continuerait à expédier des lettres patentes aux membres de la Légion d'honneur pour leur assurer le titre de chevalier et des armoiries s'ils avaient 3000 francs de revenu: «Lorsque l'aïeul, le ms et le petit -fils auront été successi­ vement membres de la Légion d'hon­ neur et auront obtenu des lettres paten­ tes conformément à l'article précédent, le petit-ms sera noble de droit et trans­ mettra la noblesse à toute la descendan­ ce.» Il fallait donc une génération de moins que sous Napoléon I•', mais tou­ jours des confirmations à chaque géné­ ration.

Une ordonnance du 6 juin 1819 assimila l'ordre de Saint-Louis à la Lé­ gion d'honneur.

Rares sont les familles bénéficiant de ce genre d'anoblissement et l'on sait que la 111• République ne voulut plus continuer ce système pour la Légion d'honneur (Saint-Louis pratique­ ment éteint en 1830), car il reviendrait à contredire la volonté de ne plus accor­ der de titres nouveaux. 2 / 2. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles