Oral de section euro anglais sur la médecine traditionelle et conventionelle
Publié le 21/06/2025
Extrait du document
«
GRD ORAL
Introduction (1 à 1 min 30)
Définir brièvement :
Médecine traditionnelle (pratiques issues des savoirs ancestraux, souvent liés à la
culture, aux plantes, à l’énergie du corps)
Médecine moderne (fondée sur la science, la technologie, les essais cliniques)
Contexte : coexistence actuelle des deux modèles, parfois complémentaires, parfois en
tension
Problématique : Comment la médecine traditionnelle réussit-elle à perdurer face à la
médecine moderne, et quelle est sa relation avec la société et les instances officielles ?
Annonce du plan
I.
Une médecine ancienne qui prospère encore maintenant(3-4 min)
A.
Un ancrage profond dans la culture et l’histoire du pays
Transmissions familiales, traditions orales
Importance dans certaines régions rurales ou peu médicalisées
Exemples : médecine ayurvédique (Inde), médecine chinoise, phytothérapie africaine
B.
Des ressources précieuses répondant à un besoin primaire
Accès difficile aux soins modernes (coût, distance)
Méfiance envers la médecine occidentale (effets secondaires, froideur perçue)
Recherche de soins plus "humains", plus proches des croyances
II.
Une cohabitation complexe avec la médecine moderne (3-4 min)
A.
Des conflits mais aussi des complémentarités
Opposition scientifique : manque de preuves, danger de certaines pratiques
Mais développement de la médecine intégrative : acupuncture, aromathérapie,
ostéopathie
Intérêt croissant dans les pays occidentaux pour le bien-être global
B.
Une reconnaissance institutionnelle encore inégale
Cas de reconnaissance officielle : OMS, certains États (Chine, Inde)
Démarches de régulation : diplômes, certifications, formations
Limites : risque de dérives sectaires, charlatanisme
Conclusion (1 min)
Résumé : la médecine traditionnelle perdure grâce à sa proximité culturelle et humaine,
mais reste en tension avec les exigences scientifiques
Elle est à la fois une ressource alternative et un enjeu de régulation publique
Ouverture : Faut-il institutionnaliser davantage ces médecines ou préserver leur
indépendance culturelle ?
Document n°1 :
INTRODUCTION
Même si la médecine traditionnelle et la médecine conventionnelle partagent le même objectif —
prévenir, soigner et soulager les maladies elles sont très différentes dans leur manière de penser,
leurs méthodes et leur reconnaissance officielle.
À première vue, elles peuvent sembler proches.
Mais en réalité, leurs fondements sont opposés.
Déf médecine conventionelle
👉 D’un côté, la médecine conventionnelle, aussi appelée médecine allopathique ou "classique", repose
sur des preuves scientifiques : essais cliniques, protocoles stricts, spécialisation des disciplines.
Elle
est dominante en Occident.
Parmi ses nombreuses branches, on retrouve par exemple :
La cardiologie (cœur)
La dermatologie (peau)
La pédiatrie (enfants)
La neurologie (système nerveux)
L’ORL (oreille, nez, gorge)
La néphrologie (reins), etc.
Déf médecine traditionelle
👉 De l’autre côté, la médecine traditionnelle regroupe les savoirs et pratiques issus des cultures du
monde, souvent transmis oralement depuis des siècles.
Elle prend en compte l’être humain dans sa
globalité : corps, esprit, émotions.
Elle est aussi appelée médecine douce, alternative ou complémentaire, et ne repose pas toujours sur
des preuves scientifiques.
Plus de 400 méthodes ont été recensées, réparties en 5 grandes familles :
Thérapies biologiques : phytothérapie, aromathérapie…
Thérapies manuelles : ostéopathie, chiropraxie…
Approches corps-esprit : méditation, hypnose…
Systèmes complets : médecine chinoise, ayurvéda…
Traitements énergétiques : acupuncture, magnétisme…
Parmi les plus connues : l’acupuncture, la phytothérapie, l’ostéopathie, l’ayurvéda ou encore
l’homéopathie.
️Conditions de vie précaires et inégalités sociales en Inde
En Inde, une grande partie de la population vit dans des conditions très précaires, surtout en milieu
rural.
Ces difficultés sont aggravées par des injustices sociales profondes, comme la discrimination
basée sur le sexe et les fortes inégalités entre classes sociales.
Les femmes, les enfants et les
populations les plus pauvres subissent particulièrement ces inégalités, ce qui limite leur accès aux
ressources essentielles, notamment les soins médicaux.
🏥 Une situation sanitaire fragile et préoccupante
Malgré des progrès récents, la santé publique en Inde reste fragile.
Le taux de mortalité infantile
(moins de 5 ans) est encore très élevé, avec 61 décès pour 1000 naissances vivantes.
Les causes
principales sont :
la prématurité, responsable de 20 % des décès,
les infections, notamment les diarrhées,
et l’accès insuffisant à des soins adaptés dans certaines régions reculées.
Les maladies chroniques causent 53 % des décès, incluant les affections cardio-vasculaires,
respiratoires et certains cancers.
Par ailleurs, 37 % des décès sont dus à des maladies transmissibles,
souvent évitables avec une meilleure prévention et un accès aux soins de base.
Enfin, 10 % des
décès résultent d’accidents domestiques, professionnels ou routiers.
🌿 La médecine traditionnelle : une nécessité incontournable
Dans ce contexte difficile, la médecine traditionnelle indienne — incluant l’Ayurveda, le Siddha,
l’Unani, ainsi que les soins liés au yoga ou au kalari — joue un rôle essentiel.
Cette médecine, vieille
de plusieurs millénaires, est profondément enracinée dans la culture locale et offre plusieurs
avantages clés :
Accessibilité et coût faible : elle est souvent la seule option pour les populations rurales qui
n’ont pas accès à la médecine moderne coûteuse ou éloignée.
Approche holistique : elle considère la santé dans sa globalité, intégrant corps, esprit et
environnement.
Prévention : elle met l’accent sur l’alimentation, l’hygiène de vie, les massages et l’usage des
plantes médicinales pour éviter la maladie.
Complémentarité avec la médecine moderne : dans les centres de santé publics, de
nombreux patients combinent les deux approches pour améliorer leur traitement.
Transmission culturelle : elle préserve un savoir ancestral et une sagesse locale face à la
standardisation globale des soins.
Ainsi, la médecine traditionnelle n’est pas seulement un recours : elle est indispensable pour assurer
une santé durable, adaptée aux réalités sociales et économiques de l’Inde.
Document n°2 :
️Description du document
Le document est une infographie de DailyRounds intitulée « Health a low priority », qui compare les
dépenses publiques de santé en pourcentage du PIB pour plusieurs pays en 2020.
Elle comporte deux parties :
1.
À gauche, un graphique en barres montre l’évolution des dépenses de santé publiques en
Inde (gouvernement central + États) entre 2009 et 2020.
Ces dépenses oscillent autour de 1 à
1,3 % du PIB, avec une légère hausse récente.
2.
À droite, un graphique horizontal compare les dépenses de santé publique (en % du PIB) de
différents pays en 2020 :
Selon des rapports récents, l'Inde est l'un des pays dont le budget public de soins de santé est le plus
bas au monde.
En comparaison, des pays comme le Royaume-Uni, les Pays-Bas, la Nouvellezélande, la Finlande et l'Australie consacrent plus de 9 % de leur PIB total aux soins de santé publics,
alors que le Japon, le Canada, la France, l'Allemagne et la Suisse dépensent environ 10 %.
Alors que
les États-Unis dépensent plus de 17 % de leur PIB pour les soins de santé publics, les pays voisins
comme le Bangladesh et le Pakistan dépensent plus de 3 % de leur PIB pour le système public de
soins de santé.
🔍 Ce que révèle le document
L’Inde consacre l’un des budgets publics les plus faibles au monde à la santé.
Elle est très en dessous des pays développés et même de certains pays émergents comme le
Brésil ou la Chine.
Malgré une croissance économique forte depuis plusieurs décennies, les investissements
dans la santé restent insuffisants et stagnants.
o
Manque de lits, d’unités de soins intensifs (USI)
o
Ambulances en retard
o
Patients mourant devant les hôpitaux faute d’admission
Ces drames illustrent une crise structurelle : infrastructures défaillantes, pénurie de personnel,
sous-financement chronique.
Document n°3 :
Déf Kalaripayatt et l’Ayurvéda
Le Kalaripayatt et l’Ayurvéda ne sont pas simplement deux traditions parallèles : elles forment
un système cohérent dans lequel le corps est à la fois outil de combat et objet de soin.
Le
guerrier indien incarne cette dualité sacrée : il protège et détruit, mais aussi guérit et équilibre
🥋 1.
Le Kalaripayatt : un art martial-philosophie
Origine : Art martial ancestral du sud de l’Inde (Kerala), vieux de plusieurs millénaires.
Il est considéré comme l’ancêtre des arts martiaux asiatiques.
Pratique : Combine combat, discipline mentale, souplesse, vitesse et respiration.
Philosophie : Le pratiquant est autant un guerrier qu’un sage.
Il recherche l’harmonie
entre le corps et l’esprit, dans le respect des dieux et des maîtres.
Fonction sociale : Les combattants appartiennent souvent à des castes liées à la
protection, la guérison et la transmission du savoir.
🌿 2.
L’Ayurvéda : médecine traditionnelle holistique
Définition : Le mot sanskrit "Ayurveda" signifie « science de la vie ».
C’est une
médecine traditionnelle née en Inde il y a plus de 5 000 ans.
Principes :
o
L’humain est un tout, corps et esprit indissociables.
o
La santé dépend d’un équilibre entre les énergies vitales (doshas),
l’alimentation, les émotions et le rythme de vie.
Pratiques :
o
Massages thérapeutiques à l’huile,
o
Phytothérapie (plantes médicinales),
o
Aromathérapie,
o
Yoga, méditation, chants sacrés.
Le lien profond entre guerrier et guérisseur
Double rôle : En Inde, le guerrier est aussi soigneur.
Maîtriser le Kalaripayatt implique
aussi de connaître l’anatomie, les....
»
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