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On peut définir ainsi la comédie, dit Chamfort, l'art de faire servir la malignité humaine à la correction des moeurs. qu'en pensez-vous ?

Publié le 08/12/2021

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : On peut définir ainsi la comédie, dit Chamfort, l'art de faire servir la malignité humaine à la correction des moeurs. qu'en pensez-vous ?. Ce document contient 0 mots. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système d’échange gratuit de ressources numériques ou achetez-le pour la modique somme d’un euro symbolique. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en : Littérature
La comédie corrige les hommes en les divertissant : castigat ridendo mores. Le poète comique n'est pas un prédicateur ni même un moraliste de profession. Il ne s'adresse pas à ce qu'il y a de plus élevé en nous et nous lui demandons surtout de nous faire rire : on ne va pas à la comédie comme au sermon. N'empêche qu'on peut quand même en tirer un certain profit moral. C'est ce que dit Chamfort. Molière nous servira d'exemple.

« La comédie corrige les hommes en les divertissant : castigat ridendo mores.

Le poète comique n'est pas unprédicateur ni même un moraliste de profession.

Il ne s'adresse pas à ce qu'il y a de plus élevé en nous et nous luidemandons surtout de nous faire rire : on ne va pas à la comédie comme au sermon.

N'empêche qu'on peut quandmême en tirer un certain profit moral.

C'est ce que dit Chamfort.

Molière nous servira d'exemple. I.

La comédie utilise la malignité humaine. Nous allons à la comédie pour rire et nous moquer, car nous sommes naturellement méchants et heureux de voir lesautres en faute ou en posture ridicule.

Molière donne amplement satisfaction à ce, penchant.

Il nous fait rire : 1.

des travers, des ridicules, des manies plus ou moins inoffensives : affectation dans le langage et les manières(précieux, marquis) ;Vanité, sottes prétentions (bourgeois gentilhomme); Science livresque unie à la sottise (médecins, femmessavantes) ;Maris menés par leurs femmes, malades bien portants, etc.; 2.

des vices qui nous sont présentés comme ridicules.

L'avare, l'hypocrite sont odieux sans doute, leurs vices ontdes conséquences désastreuses pour eux et pour leur famille.

Mais ils ne nous font pas peur, ils nous font rire et parleur attitude, et par leurs mots (Sans dot...

Le pauvre homme...) et par les situations grotesques où leurs maniesles conduisent (Orgon sous la table, Harpagon volé) ; 3.

des gens vertueux eux-mêmes, car c'est un fait que les honnêtes gens sont souvent ridicules chez Molière : lesuns sont niais et trop confiants (Orgon), les autres sont grincheux et atrabilaires (Alceste), et c'est un effet denotre malignité d'aimer trouver des ridicules chez ceux que nous estimons. II.

Cela peut-il nous corriger? Il faut distinguer :Cela ne peut pas nous inspirer l'amour de la vertu pour elle-même.Cela ne peut pas non plus corriger les coquins, les avares, les hypocrites...

Mais cela peut nous corriger de nosmanies et de nos travers, et le profit n'est pas mince.

Nous n'aimons pas qu'on se moque de nous.

Nous préféronsmême quelquefois exciter la crainte et l'indignation plutôt que la risée.Et ce sont les honnêtes gens surtout qui ont à gagner à la lecture des pièces de Molière.

Il n'est pas inutile qu'onles mette en garde et contre certains travers d'esprit auxquels ils sacrifient volontiers et contre les coquins et leshypocrites qui les exploitent.

Exemples...

La comédie nous apprend à ne pas être ridicules.

Cela a été dit sous cent formes différentes et reconnu même parceux qui attaquent la morale de Molière (Bossuet).. »

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