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OMAN AU XXe SIÈCLE

Publié le 20/09/2020

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« Article encyclopédique Situé à l’extrémité méridionale de la péninsule Arabique et protégé par le désert du Rub al-Khali, largement ouvert sur l’océan Indien et contrôlant le détroit d’Ormuz, voie stratégique d’écoulement du pétrole du Golfe, le sultanat d’Oman occupe une position privilégiée.

Au début du xxe siècle, il est sous la protection que les Britanniques lui ont imposée en 1798 pour rendre leur commerce avec les Indes plus sûr. Le sultan Saïd ben Taymour, qui règne à Mascate de 1932 à 1970, s’efforce de maintenir sa population à l’abri des influences extérieures, mais il doit faire face à des crises et des velléités séparatistes parfois soutenues par ses voisins.

En 1949, l’Arabie saoudite tente de s’emparer de l’oasis de Buraïmi dont elle soupçonne qu’elle recèle du pétrole.

En 1955, Riyad appuie la révolte de l’imam Ghaleb, qui dirige depuis Nizwa la communauté ibadite (chiite) majoritaire dans le pays.

En 1963, la province occidentale du Dhofar entre à son tour en rébellion et tente, avec le soutien armé du Yémen du Sud communiste et de l’Égypte nassérienne, d’obtenir son indépendance. Lassés du conservatisme et de l’immobilisme de Saïd, les Britanniques poussent son fils à prendre le pouvoir.

Installé sur le trône le 24 juillet 1970, le sultan Qabous (1940-) vient à bout, en 1976, avec l’aide de troupes iraniennes, jordaniennes et anglaises, des séparatistes du Dhofar.

L’imam Ghaleb ayant été exilé dès 1959, il peut engager le pays réunifié sous sa seule autorité dans la voie d’une prudente modernisation.

Parallèlement à la mise en exploitation des ressources pétrolières et gazières, il offre à la population une ouverture politique contrôlée. En l’an 2000, le sultanat d’Oman offrait le visage d’un pays pacifique, bien intégré dans son environnement régional, mais soucieux de se protéger des évolutions brutales.

Malgré les facilités militaires consenties aux États-Unis, il se montrait attentif aux menées d’une Arabie saoudite soupçonnée de n’avoir pas renoncé à se doter d’un accès direct à l’océan Indien. Ignace LEVERRIER. »

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