Databac

Obésité

Publié le 15/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Obésité Ce document contient 3729 mots soit 8 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Médecine.

« 1 / 2 15 février 1967 Série C-16 Fiche No 1617 Obésité 1.

L'obésité se définit à la fois par l'excès pondéral et l'excès de graisse, par rap­ port à la constitution normale.

L'excès pondéral peut être apprécié par comparaison avec un poids théorique défini de façon approchée par la formule de Lorentz (P = (T-100) -((T-150) : 4], où Test la taille en centimètres), ou plus rigoureusement par des tables établies à l'aide de statistiques.

2.

L'excès pondéral seul ne signifie pas nécessairement obésité, l'excédent de poids pouvant être dO aussi bien au muscle qu'à l'eau ou la graisse.

Il est possible de déter­ miner l'excès de graisse en mesurant les proportions des différents composants des tissus (protéines, liquides extracellulaires, graisses) par une technique spéciale (dis­ section isotopique) mise en œuvre uniquement dans des services spécialisés.

La teneur en graisse des individus normaux varie avec le poids, le sexe et l'âge; elle augmente au cours du vieillissement.

3.

La répartition dans l'organisme de la surcharge adipeuse, que l'on peut déter­ miner par anthropométrie, est plus simplement décelée par l'examen morphologique; le simple coup d'œil est un excellent moyen de classer les obésités.

On oppose en particulier l'obésité androïde, qui prédomine dans la partie supérieure du corps, à l'obésité gynoide, qui affecte la partie inférieure.

4.

L'origine de l'obésité semble être un dérèglement du comportement alimentaire, résultant de nombreux facteurs plus ou moins bien connus, et aboutissant à l'hyper· phagie.

Encore faut-il distinguer l'augmentation de l'appétit de l'accroissement de la faim ou de la perte de la satiété.

5.

Une tradition tenace établit un lien entre l'obésité et le dérèglement des glandes endocrines.

En fait, il n'existe pas d'obésité endocrinienne.

Si des perturbations endocriniennes peuvent exister chez des individus obèses, elles sont la conséquence et non la cause de l'affection.

Une autre erreur consiste à relier l'obésité à la réten­ tion d'eau, et par conséquent à prescrire des diurétiques, qui n'ont pour effet que d'entrainer de graves perturbations de l'équilibre hydro-électrolytique.

6.

Les facteurs psychologiques tiennent une grande place parmi les causes de l'obésité.

On rencontre fréquemment l'obésité de développement chez l'enfant ou l'adolescent qui, incapable de supporter la moindre frustration et déçu par le monde extérieur, se réfugie dans l'hyperphagie.

De même, l'obésité réactionnelle chez l'adulte ayant subi des perturbations de son équilibre psychologique.

Tout se passe comme si l'hyperphagie, et par conséquent l'obésité, protégeaient de l'angoisse et de la dépression.

7.

De nombreuses statistiques prouvent que l'obésité raccourcit notablement la vie.

L'athéro-sclérose est la plus fréquente et la plus grave de ses complications.

Aussi l'obésité doit-elle être considérée comme une affection nécessitant un traitement médical: régime hypocalorique conduit sous surveillance médicale, ou cure de jeQne accomplie en milieu hospitalier. 2 / 2. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles