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Notes de cours: L'INCONSCIENT

Publié le 02/12/2021

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1) ORIGINE ET DEFINITION DE L' INCONSCIENT.
       
      La psychologie et la philosophie rationalistes s'efforcent
d'expliquer le comportement humain à travers la sacro-sainte et omnipotente réalité conscientielle. Ainsi, Alain - à partir du cogito cartésien- récuse le concept d'inconscient qu'il tient pour une "idolâtrie du corps", substantiellement hétérogène à l'esprit et qu'il compare à l'hérédité, fantôme démobilisateur du libre arbitre humain. A l'instar de Sartre, Alain refuse qu'un déterminisme advenu vienne en lieu et place se substituer au principe de libre arbitre ou de liberté: "je veux ce que je pense". Mais, n'est-ce pas là une  attitude  dogmatique, sclérosée -pour ne pas dire suspecte et névrosée- que de vouloir refuser toute efficience à l'inconscient, au nom d'une fantasmagorie pour laquelle l'homme serait élargi de toutes aliénations, de toutes entraves eu égard à sa liberté. Mais, comme l'affirme Valéry, peut-être que "La conscience règne et ne gouverne pas? «
    Si la paternité du concept d'inconscient revient sans nul doute à Freud, on trouve dans l'histoire de la philosophie ou de la littérature, la fugace et fugitive sensation de son existence: Héraclite soutenait déjà: "Les hommes éveillés n'ont qu'un monde, mais les hommes endormis ont chacun leur monde". Lorsque l'on sait que Freud fit de l'étude du rêve, la "voie royale" de la psychanalyse, l'intuition du philosophe du devenir nous apparaît dans toute sa vérité. De même, Nietzsche affirme, au nom d'un anticartésianisme, l'incapacité du moi à contrôler l'homme dans sa globalité: " De longues périodes durant, on a considéré la pensée consciente en tant que la pensée au sens absolu: à partir de maintenant seulement la vérité se fait jour en nous que la majeure partie de notre activité intellectuelle se déroule inconsciente et insensible à nous-mêmes" (Le gai savoir).
           Inconscient: domaine du  psychisme  échappant  à la
conscience, influant sur les conduites du sujet à son insu et dont on retrouve les contenus au cours du rêve, de la libre association et dans certains actes manqués. " L'inconscient est un discours qui s'articule en dehors du sujet, ailleurs dans un autre registre en langage chiffrée clandestin" LACAN.
     2ø INCONSCIENT PRIMITIF ET INCONSCIENT ACQUIS.
            a) Inconscient  primitif: comportements  héréditaires
assurant les adaptations vitales. Ces comportements  sont principalement l'acte  réflexe  et  l’instinct:  digestion, clignement des paupière.
    - Cet état d'esprit de l'enfant: demi-conscience ou conscience somnambulique. Piaget l'a qualifié d' "égocentrisme" où l'enfant "ne dissocie en rien le moi et les choses", il s'agit d'une "confusion du moi avec le monde extérieur". En deçà de la distinction sujet-objet, pas conscience de soi, ni de la réalité extérieure: les impressions de l'extériorité apparaissent comme pures modifications affectives personnelles. Syncrétisme animiste dont la finalité aboutie à l'enfant. Cela se révèle dans et par le jeu où s'opère la confusion de l'imaginaire et du réel sans tenir compte des obligations objectives: " Pour une pensée, le jeu tient lieu de loi suprême [...] Le plaisir est le seul ressort".
 
           b) L'INCONSCIENT ACQUIS.
    * Automatisme secondaire et acquis qui peut procéder par adaptation  ou  refoulement:  a)  adaptation:   Forme de
      l'accoutumance et de  l'habitude.  Exemple:  climat, des
nuisances domestiques difficiles et contraignantes au début, finissent par ne plus affecter notre sensibilité.
    * décrit par la psychanalyse, l'inconscient freudien participe à la fois de l'inconscient primitif et acquis: c'est un noyau d'instincts fondamentaux maintenus ou repoussés dans l'inconscient par une fonction de censure qui forment la constitution de complexes (ensemble de désirs, sentiments, souvenirs traumatiques liés aux instincts primaires possédant une forte puissance émotive qui nous mènent à notre insu. Ces complexes sont l'origine de nos rêves, de nos actes manqués et des névroses. Pour Freud, le "moi" est le théâtre d'un conflit dont les protagonistes sont le "sur-moi" (intériorisation des interdits moraux reçus dans l'enfance) et le "ça" (instincts auxquels la censure puritaine du sur-moi voudrait interdire l'accès à la conscience. Le sur-moi refoule le ça. Les désirs ou souvenirs refoulés, chassés de la conscience, continuent à hanter notre comportement sous les  formes  d'obsessions, d'angoisses,  d'actes  manqués  -paraissant  dépourvus  de rationalité. La structure et l'équilibre psychique résident tous entiers dans cet affrontement de forces contraires.
           3) PRINCIPES FONDAMENTAUX DU PSYCHISME.
            a) Névrose: - affection sans cause anatomique. La névrose
peut prendre de multiples formes toujours personnalisées, mais on    y  retrouve  de  grandes  classifications:  Asthénie,
      neurasthénie, psychasthénie, l'angoisse,  l'obsession, les
      phobies, l'hystérie, la cyclothymie.
    -Décalage entre le comportement extérieur et les tendances intérieures d'un névrosé.
    - La vie du névrosé est gouvernée par des forces inconnues et obscures, sur lesquelles il n'a aucune prise.
    - Le névrosé est toujours victime de conflits intérieurs entre les forces instinctives et les instances morales de l'éducation.
- Le névrosé cherche inconsciemment à résoudre sa souffrance par des solutions de compromis qui empêchent de voir l'abîme en lui.
           - Le névrosé est plongé dans une angoisse.
    - Le névrosé est souvent un infantile partiel ou total: fixation … des situations antérieures. - Le névrosé est incapable de s'adapter à la réalité et à la société.
    - Les conflits sont le plus souvent de nature sexuelle, religieuse ou familiale.
    - La névrose est une "cassure" de la personnalité due à l'existence de complexes.
    - Une névrose est une tentative "manquée" d'adaptation à la vie et à la réalité quotidienne: elle est une protection; c'est une tentative de sauvegarde du psychisme. Donc, au moment où elle se déclenche, la névrose est un besoin et une nécessité.
    - Les causes de la névrose sont hors d'atteinte de l'intelligence et de la volonté. Seuls les symptômes qui sont des tentatives de régulation, de protection sont perceptibles par le sujet.
    Conclusion: La névrose est une maladie de l'humain. Une thérapie est possible grâce une prise de conscience.
    b) La psychose: La différence entre névrose et psychose réside dans le degré de conscience qu'à la personne de son état. Par exemple: une personne souffrant d'hallucinations dit voir le diable. Si elle est convaincue de l'absurdité de son hallucination, elle est névrosée. Si elle croit à la présence réelle du démon, elle est atteinte de psychose. Dans la psychose, le malade est donc incapable de faire la critique de son état. Il n'en a pas conscience, c'est une aliénation mentale.
    La schizophrénie: perte de contact avec la réalité. Impossibilité de réaction, le schizophrène vit  un  rêve intérieur. Repli absolu sur soi (autisme). Dislocation des associations psychiques avec hallucinations.
    Autres psychoses: manie-dépressive, délire des grandeurs et de la persécution.
    c) Principe de constance: ou principe de Nirvanah (Barbara Low) désigne la tendance du psychisme à maintenir la quantité d'affects à un niveau bas ou constant. Compte à la fois des processus de décharge qui engendre satisfaction           et des
      processus de sauvegarde contre un excès d'excitation.
           d) Principe de plaisir: conséquence du principe de
constance. Evitement du déplaisir et recherche du plaisir notamment par le rêve et le fantasme.
    e) Principe de réalité: Modification et détriment du principe de plaisir s’accommodant aux conditions du monde extérieur. Développement des fonctions conscientes d'ajustement à la réalité. Mais, les pulsions lui échappent. Freud rattache au principe de réalité le développement des diverses formes de la culture: les religions et la promesse d'une compensation dans la vie future, les sciences, l'éducation (formation du moi par remplacement du plaisir par la réalité), l'art est un principe de réconciliation par la mise en oeuvre sublimée de l'imaginaire dans le réel.
    f) La compulsion de répétition: (seulement après 1920). Tendance  à  la   répétition   des   expériences    fortes
émotionnellement, quels qu'en soient les effets positifs ou négatifs. Principe auquel se rapporte les concepts de fixation, de régression, et de transfert. Ce principe est "au delà du principe de plaisir". Impuissance du moi à se dégager de ses propres représentations névrotiques.
       4) FREUD ET LA METHODE PSYCHANALYTIQUE.
            Le fondateur de la psychanalyse est  Sigmund Freud
(1856-1939) après avoir fait des études de médecine à Vienne, et avoir étudié la physiologie nerveuse, s'était spécialisé en psychiatrie et avait commencé à soigner des patients en utilisant l'hypnose sous l'influence  du  maître    de       la Salpétrière, Charcot. Celui- çi avait constaté que l'influence exercée par le médecin sur les malades qu'il avait hypnotisé, avait une action positive et qu'il était possible d'utiliser cette influence pour convaincre le patient de renoncer à ses symptômes. Mais, Freud adressera à cette méthode  trois reproches principaux: 1) il faut être doué pour l'hypnose et Freud se jugeait piètre hypnotiseur. 2) L'hypnose ne s'attaque pas à la cause des symptôme, mais les fait disparaître temporairement. 3) un problème de déontologie survient: étant dans une résistance affaiblie, le sujet s'en réfère à la parole du médecin qui est capable de lui intimer des ordres allant à l'encontre de ses principes à l'état de veille.  Freud abandonnant l'hypnose, il lui fallut élaborer une méthode qui s'attaquerait à la cause des symptômes, qui serait capable de triompher définitivement et qui laisserait le patient dans un état de pleine et libre conscience. Freud mettra de longues années à  élaborer  une  telle  méthode qu'il nommera: psychanalyse.
    La psychanalyse repose sur la parole ( acte culturel d'expression individuelle): le patient est invité à exprimer tout ce qui lui passe à travers l'esprit sans rien censurer au nom de raisons morales ou esthétiques: c'est le principe de libre association où s'opère le "bavardage". L'analyste doit laisser flotter son esprit en évitant de suggestionner ou de troubler son patient de ses remarques ou des expressions de son visage. L' écoute "psychanalytique" conduira l'analyste vers les conflits inconscients de son patient et lui permettra de se faire une idée de ses symptômes. La tâche de l'analyste est d'interpréter à partir des dires du patient de remonter jusqu'aux pensées lattentes.
    Mais, cette tâche d'interprétation révèle un phénomène sur lequel Freud a beaucoup insisté: le patient en même temps qu'il collabore avec l'analyste résiste au traitement pour que l'inconscient reste tel. Freud appelle ces résistances, le transfert: c'est le déplacement de l'énergie affective et libidinale du sujet vers la personne même du médecin le symbolisant souvent d'un rôle paternel. L'analyste doit d'abord provoquer le transfert de son patient pour progresser dans la cure; et savoir le maîtriser. Le transfert qu'il soit positif ou négatif est le facteur de réussite de la cure. Ce que Lacan illustrera dans la formule lapidaire: " la résistance, c'est le transfert". Mais en aucun cas, le médecin ne devra se prêter aux avances de son patient: règle de l'abstinence. De plus, la psychanalyse doit frustrer le patient, ce qui est une condition indispensable pour qu'il ne se contente plus des "bénéfices secondaires" que lui procure la névrose (la névrose est une adaptation, une réaction à des déséquilibres mettant encore plus en péril l'intégrité psychique du névrosé), et qu'il veuille se débarrasser de ses symptômes: névrose de transfert. Dans le transfert, le patient manifeste ses conflits les plus profonds et les plus manifestes; il donne de précieuses indications sur la manières dont son patient a vécu certaines périodes de son enfance, et en particulier  la  période oedipienne.
    L'analyse aide le patient à prendre conscience de ses modèles de comportement et, ce faisant, renforce le moi: "Notre thérapeutique agit en transformant l'inconscient en conscient" (Introduction à la psychanalyse). La psychanalyse repose sur l'élucidation des conflits inconscients et essaie de provoquer un transfert d'énergie psychique de l'inconscient vers le moi-conscient.
       5_) _P_S_Y_C_H_A_N_A_L_Y_S_E _E_T _M_O_R_A_L_E_.
      
      * Reproche fait à la psychanalyse d'être amorale voire
immorale et de ne pas compléter la cure par une action moralisatrice. Ces spéculations font écho aux revendications des patients qui dans un stade de régression     infantile
réclament du psychanalyste: punitions, récompenses, blâmes, éloges. Mais, l'attitude du médecin implique réceptivité, écoute et nullement quelques jugements  réprobateurs ou
d'assentiment. Libération des instincts agressifs ou sexuels par le transfert n'est qu'une étape de la cure: on dit certes ce que l'on veut mais en aucun cas il ne s'agit d'agir. Bien au contraire, la psychanalyse concoure au renforcement du moi ou principe de réalité, siège de la vraie liberté donc du choix; et ce par une prise de conscience des conflits entre le ça et le sur-moi.
          6_) _I_N_C_O_N_S_C_I_E_N_T _E_T _P_H_I_L_O_S_O_P_H_I_E_.
            * Méfiance de Freud eu égard à la philosophie et de sa
présomption ‚ à expliquer l'homme dans sa globalité. Pourtant les influences qui ont inspiré Freud sont un alliage d'éléments philosophiques contradictoires qui se cristallisent autour de trois axes culturels: la culture juive et de ces grandes figures symboliques (Joseph, Moïse); la culture germanique (Freud vécu à Vienne): le romantisme et le désir de      recherche
sur le mystère irréductible humain, les Lumières et leur souci de rationalité. Et enfin, la culture gréco-latine et ses mythes tragiques ( Oedipe).
    A partir de ces multiples données, la méthode freudienne témoigne de cet effort entre théorisation et expérimentation thérapeutique ou mentale. Aussi, la démarche freudienne peut être  qualifiée  de  scientifique.  Et,  ce  critère de scientifisation, de conceptualisation toujours présida  à
l'investigation psychanalytique. On comprend mieux alors que cette dernière ne se réfère jamais à la philosophie: "Eviter soigneusement d' approcher de la philosophie proprement dite" (Ma vie et la psychanalyse). La psychanalyse est  donc une
      méthode d'investigation et de conceptualisation des      désordres mentaux.
           * La psychanalyse rencontra des résistances      dans les milieux philosophiques car remettant en cause la capacité du sujet classique à s'autodéterminer et à le rabaisser au rang de l'animalité:" Satan fait aujourd'hui de la psychanalyse [à] il excuse nos fautes par le déterminisme de nos tendances
inconnues" Chaumeix. Ne faut-il pas à l'instar de Jean Rostand voir dans la psychanalyse, une catharsis, une purification: "Les sentiments nobles sont devenus moins suspects depuis que la psychanalyse en a dégagé les racines ignobles" (Nouvelles pensées d'un biologiste).
    * Freud interprète son travail comme l'ébranlement de l'image de l' homme, après celle effectué par Copernic (fin du géocentrisme) et Darwin (fin du fixisme). La psychanalyse ébranle la certitude qu'à l'homme à s'autocontrôler et à avoir une transparence de lui-même. Avec la psychanalyse, l'individu a besoin de l'autre et de sa neutralité. Aristote l'affirmait déjà dans sa formule: "L'homme est un animal social".
    * La psychanalyse a réduit à néant la distinction tranchée entre le normal et le pathologique. En les faisant      être une
différence de niveau et non plus une différence de nature, de structure.
    * Pulsion comme transition entre somatique et psychique. Contre la distinction cartésienne de la chose pensante et de la chose étendue.
    * Le rêve que les philosophes classiques tenaient pour irrationnel et indigne d'intérêt devient une source authentique d'investigation du fait humain: " L'insensé lui-même n'est jamais qu'une ruse du sens, une manière pour le sens de venir à jour" Michel Foucault. Tous les signes du somatique et du psychisme deviennent production de sens.
    * Le passé n'est plus envisagé comme une sédimentation inerte et passive; elle constitue la trame active du sujet.
    * Deleuze dans son "Anti-Oedipe" a analysé la théorie de l'Oedipe comme l'expression triangulaire  de  la  cellule familiale capitaliste: père-mère-enfant, donc ressortant de l'idéologie.
    * Karl Popper récuse le titre de science … la psychanalyse car elle n'est pas comme toute théorie scientifique susceptible de réfutations. Dans le même ordre d'idée, Wittgenstein tient la séduction opérée par la psychanalyse, de la mythologie.
    * L'antipsychiatrie reproche à la psychanalyse de ne pas procéder à l’éradication des causes sociales générant des troubles mentaux mais de se satisfaire d'une intégration sociale toujours déjà déficiente.
6) ANALYSES NON FREUDIENNES DE L'INCONSCIENT.
      a) Alfred ADLER: (1870-1937). disciple de Freud dont il se
séparera pour créer l' "Ecole de psychologie individuelle". Alors que Freud développait sa théorie sur l'inconscient et la sexualité, Adler s’attela à travailler  sur  le  complexe d'infériorité. Toute névrose a pour agent un  sentiment
d'infériorité. Impression d'être moins que l'autre, c'est une maladie de l'être. Profondes sensations d'insécurité, de peur et    d'impuissance  se  manifestant  par   des   attitudes
      d'agressivité.
           b) C.J. JUNG: retour  aux  sources  ancestrales de
l'inconscient et de  la  vision  mythologique.  Dimension transcendantale: homme-humanité se plongeant dans un réservoir mental collectif dont chaque individu porterait les traces par des symbolisations immuables. Qu'est-ce qu'un symbole? Signe concret renvoyant à une abstraction chargée d'émotion, de valeur.
     7) CONCLUSION:
  Les principales objections apportées à l'encontre de la psychanalyse lui reprochent d'être  une production de l'idéologie capitaliste. Mais, nécessairement plongée dans des données culturelles, sociales ou religieuses, n'est-il pas normal d'en subir les influences? Même si toute démarche scientifique vise à l'indépendance des contingences d'époque et d'idéologie.
           Au delà, la psychanalyse ne met-elle pas en exergue la pleine réalité de l'homme celle de la déchirure fondamentale et irréductible qu'implique tout acte d'exister.
 


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