Norvège (2000-2001): L'effet de la hausse pétrolière
Publié le 20/09/2020
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«
En 2000, la croissance du PIB s'est établie à 2,2 %, faisant suite à 0,8 % en
1999, tandis que l'inflation passait de 2,3 % à 3,0 % et le taux de chômage en
fin d'année de 3,7 % à 3,5 %.
Ce taux est l'un des plus bas de toute l'Europe
occidentale.
Du fait de l'existence de tensions sur le marché du travail, les
hausses des salaires ont été en moyenne significatives, tandis que le principe
d'une cinquième semaine de congés payés était en cours d'application.
La
consommation des ménages a faibli, ce qui a réduit la stimulation de l'expansion
de la production, de même que la diminution relative des investissements
pétroliers par rapport à leur niveau de 1998.
Les prix très élevés des hydrocarbures ont permis d'effectuer un transfert au
Fonds pétrolier (devant préparer l'avenir pour les futures
générations)représentant environ 16 % du montant du PIB.
Les exportations ont
aussi, de ce fait, beaucoup augmenté en valeur, passant de 44,9 à 57,5 milliards
de dollars de 1999 à 2000.
Cette bonne conjoncture a permis de prévoir des
augmentations des dépenses publiques et des allègements des impôts pour la
période 2002-2010.
Non membre de l'Union européenne, la Norvège n'en est pas moins associée, depuis
le 25 mars 2001, à l'application de la convention de Schengen.
Cette dernière,
prévue pour l'Acte unique européen, a trait à la libre circulation des
ressortissants des pays membres et à l'harmonisation du contrôle aux frontières
des non ressortissants.
Désormais, tous les États de l'Europe du Nord appliquent
cette convention.
Dans le domaine politique, le gouvernement de coalition centriste dirigé par
Kjell Magne Bondevik, très minoritaire (42 sièges sur 165) était tombé à propos
d'un projet de centrales électriques alimentée au gaz (démission du Premier
ministre le 10 mars 2000).
Lui a succédé le gouvernement formé par le
social-démocrate Jens Stoltenberg.
Ce dernier, plus jeune Premier ministre de
l'histoire du pays (41 ans), a formé un cabinet ayant 43 ans de moyenne d'âge.
Par référendum, les Norvégiens ont refusé à deux reprises (1972, 1994) de
rejoindre la construction européenne.
Revenus au pouvoir, les travaillistes ont
manifesté l'intention de mener une politique plus dynamique vis-à-vis de l'Union
européenne (UE).
Ils ont notamment exprimé le souhait de voir leur pays associé
à l'Europe de la défense (la Norvège est membre de l'OTAN (Organisation du
traité de l'Atlantique nord) depuis sa création, en 1949..
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