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Norvège (1999-2000): Bras de fer sur l'énergie polluante

Publié le 20/09/2020

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« Après deux ans et demi de pouvoir exercé dans des conditions houleuses, le gouvernement de coalition centriste ultraminoritaire (42 sièges sur 165) du Premier ministre chrétien démocrate norvégien Kjell Magne Bondevik n'a pas résisté à la pression d'un projet sur l'installation de centrales électriques alimentées au gaz.

Le 10 mars 2000, il a présenté sa démission au roi Harald.

K. M.

Bondevik s'opposait à la construction de ces centrales à cause des risques d'augmentation des émissions de gaz carbonique et recommandait d'attendre la mise au point d'une solution technologique moins polluante.

Le Premier ministre s'était engagé à respecter les engagements pris à la conférence de Kyoto en 1997, où la Norvège avait promis de réduire ses propres émissions de 23 % d'ici 2010.

L'opposition, travaillistes et conservateurs réunis, n'a pas accepté ses arguments, arguant que la Norvège doit déjà importer de l'électricité du Danemark, produite à partir de centrales à charbon bien plus polluantes.

Son successeur, Jens Stoltenberg (41 ans), enfant chéri de la social-démocratie norvégienne, a formé un gouvernement jeune et europhile (la Norvège a rejeté par deux fois, en 1972 et 1994, l'adhésion à l'Union européenne - UE), indiquant qu'il comptait mener une politique "plus active" vis-à-vis de l'Europe.

Le sentiment d'isolement d'Oslo se nourrissait notamment des faibles performances de sa Bourse, restée à l'écart de l'euphorie européenne, ce qui l'a décidé à rejoindre, à l'été 1999, les Bourses de Stockholm et de Copenhague dans l'alliance nordique Norex (Nordic Exchange).

L'opinion restait toutefois partagée sur une éventuelle adhésion à l'UE. Le pays demeurait, par ailleurs, toujours très dépendant du pétrole.

La balance commerciale a affiché, en 1999, un excédent de 91 milliards de couronnes (11,2 milliards d'euros), soit une augmentation de 193 % par rapport à 1998.

La remontée des prix du pétrole expliquait bien sûr ces résultats, puisque la Norvège est le deuxième exportateur mondial de pétrole derrière l'Arabie saoudite (avec une production de 3,2 millions de barils par jour).

Hors hydrocarbures, la balance commerciale serait déficitaire de 70 milliards de couronnes.

En 1999, la croissance s'est ralentie (0,8 %), à cause notamment de la réduction des investissements pétroliers.

Le taux de chômage a légèrement remonté (6,8 %).

Fin mars 2000, la Norvège a emboîté le pas à l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole), dont elle n'est pas membre, et au Mexique, en décidant d'augmenter de 100 000 barils par jour sa production de brut.. »

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