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Norvège (1991-1992)

Publié le 20/09/2020

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« Les progrès marqués des partis du Centre ex-agrarien et des socialistes de gauche (12,1% des voix chacun) aux élections locales du 9 septembre 1991 ont traduit une mobilisation contre l'Europe, qu'il s'agisse de la demande d'adhésion à la CEE que le gouvernement travailliste de Mme Gro Harlem Brundtland prévoyait de déposer après le congrès du Parti travailliste à l'automne 1992, ou de la ratification du traité de Porto sur l'Espace économique européen conclu le 2 mai 1992 entre la CEE et l'AELE (Association européenne de libre-échange), dont la Norvège est membre, par le Storting (Parlement).

Cette ratification devait être obtenue grâce aux voix des démocrates-chrétiens.

Le gouvernement et le "lobby" pro-européen, en revanche, ont estimé que la coopération nordique et l'autonomie de la Norvège seraient mieux servies par l'intégration de leur pays à la CEE que par son exclusion.

La Norvège a, par ailleurs, développé ses relations diplomatiques, commerciales (Russie) et humanitaires (dons aux pays Baltes) avec les démocraties est-européennes. Malgré la chute du score électoral travailliste (30,4%, le plus bas depuis 1925), le Premier ministre a négocié un accord majoritaire en faveur de la réforme fiscale (simplification et modification de l'assiette) et du vote du budget 1992, plus déficitaire encore qu'en 1991 en raison des mesures d'aide à la création d'emplois. De plus en plus dépendante du pétrole, l'économie norvégienne a continué de fonctionner "à deux vitesses".

1991 a été une année record pour la navigation et les industries offshore, malgré la réduction des revenus en raison de la baisse du prix du pétrole: de nouveaux puits ont été forés et la Norvège est devenu le plus gros producteur mondial offshore (119,9 millions de tonnes équivalent pétrole, +10,6% de 1990 à 1991).

La balance des paiements a enregistré un excédent historique (35 milliards de couronnes en 1991) qui a permis une réduction de la dette extérieure. Pourtant, l'économie n'a pas échappé au marasme.

Le PNB hors pétrole a enregistré une croissance de 0,2% (contre +1,6% avec le pétrole), les investissements bruts un déclin de 4,4% (+0,2% avec le pétrole), les exportations un recul de 2,1% (+5% avec le pétrole).

De nombreuses grandes entreprises ont subi des pertes importantes (faillites en hausse de 33%), l'État est intervenu pour sauver le système bancaire en crise (il contrôlait environ 58% du capital des banques au début de 1992).

Le chômage a atteint le niveau le plus élevé de l'après-guerre (5,5%).

En revanche, le taux d'inflation est descendu à 3,4% et la centrale syndicale a modéré ses revendications salariales, mettant l'accent sur des réformes sociales.. »

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