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Nord-Yémen

Publié le 16/05/2020

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État créé en 1962 sur les territoires montagneux du nord du Yémen et qui se maintint jusqu'en 1990, date de l'unification du Yémen du Nord et du Yémen du Sud ; capitale Sanaa. La proclamation de la République arabe du Yémen par le colonel Abdullah al-Sallal en sept. 1962 déclencha une guerre civile entre républicains et royalistes, les premiers soutenus par l'Égypte nassérienne, les seconds par l'Arabie Saoudite. Nasser envoya au Yémen un corps expéditionnaire égyptien, tandis que le roi Fayçal d'Arabie Saoudite soutenait les royalistes par des envois de fonds et de matériel de guerre. Après cinq ans d'un conflit sans résultat, Nasser, affaibli par la désastreuse guerre israélo-arabe de 1967, dut composer avec l'Arabie Saoudite : au sommet arabe de Khartoum, le 31 août 1967, il fut décidé que le corps expéditionnaire égyptien quitterait le Yémen et que ce pays resterait une république, le colonel pronassérien Sallal étant éliminé et remplacé par un gouvernement de républicains modérés, favorable à l'Arabie Saoudite et présidé par le cadi Iriani. La guerre civile se prolongea durant trois années, puis une Constitution put être promulguée en déc. 1970 et des élections générales eurent lieu en 1971. À la différence du Yémen du Sud (v.), la République arabe du Yémen mena, comme l'Arabie Saoudite, une politique étrangère assez favorable à l'Occident, ce qui aboutit à une guerre entre les deux Yémens (sept./oct. 1972) ; celle-ci se termina par un accord prévoyant l'unification des deux États, mais cet accord devait rester lettre morte en raison de la totale opposition de leurs régimes politiques. En juin 1974, le putsch du colonel Hamidi, qui renversa le cadi Iriani, resserra encore les liens entre la République arabe du Yémen et l'Arabie Saoudite. Mohsen el-Aïni fut appelé par la junte militaire à former un nouveau gouvernement, mais il fut démis de ses fonctions en janv. 1975. Le colonel Hamidi, chef de l'État depuis 1974, fut assassiné en oct. 1977. Son successeur, le colonel Ahmed Hussein al-Ghachemi, fut assassiné à son tour le 24 juin 1978, et le lieutenant-colonel Ali Abdallah Saleh devint chef de l'État. Une nouvelle guerre avec le Yémen du Sud éclata en févr. 1979 et, après dix-huit jours, aboutit à un nouveau plan d'unification qui n'eut pas plus de réalité que le précédent. Le Yémen du Nord avait beaucoup à faire pour sortir de la situation archaïque où il se trouvait encore, presque sans routes, sans médecins, sans écoles ni eau courante, et où l'espérance de vie ne dépassait pas quarante-six ans. Après de nouvelles contestations frontalières, en 1987 et 1988, un accord fut conclu avec le Yémen du Sud à propos d'un gisement pétrolifère commun aux deux pays. Le Yémen du Nord, exploitant en outre un petit gisement de l'Est, était devenu exportateur de pétrole en 1987. L'Assemblée élue en juill. 1988 renouvela pour cinq ans le mandat présidentiel d'Ali Abdallah Saleh. En prenant ses distances avec son puissant voisin saoudien, le président Saleh favorisa le rapprochement du Yémen du Nord avec la République démocratique et populaire du Yémen du Sud, affaiblie par le désengagement de son allié soviétique. Réunis à Aden en nov. 1989, les représentants des deux pays décidèrent de créer un État yéménite unitaire.

« 1 / 2 Nord-Yémen 1 Proclamée le 28 septembre 1962, la République IU'aba du Yémen (plus de 5 millions d'habitants et 195 000 km2) est située au sud-ouest de la péninsule Arabique, sur la mer Rouge.

D'origine très ancienne, les Yéménites sont les ancêtres de tous les peuples arabes.

De religion islamique, ils se divisent en deux sectes rivales : les sunnites et les zaydltes.

Malgré l'immigration de la grande majorité des juifs yéménites en Israël, une petite minorité continue de subsister.

Sana, la capitale (100 000 habitants), située à 2 000 m d'altitude, Taez (80 000 habi­ tants) et Hodelda (50 000 habitants) sont les principales villes du pays.

2 Gouverné par la famille zaydite des Hamld-Eddlne, le Yémen ne dispose de frontières stables qu'après les accords de 1934 qui fixent ses limites au nord avec l'Arabie séoudite (l'imam Yahya cède Asir à Abdoui­ Aziz) et au sud avec le territoire d'Aden.

Vivant replié sur lui-même sous un régime autoritaire et quasi médié­ val, le royaume du Yémen essaie, sous l'imam Ahmed, de se rapprocher de l'Égypte nassérienne (1958-1961), qu'il quitte en protestant contre son orientation • socia­ liste athée "· L'imam Mohamed AI-Badr, qui succède à son père en septembre 1962, ne gouverne que pendant une semaine, avant d'être déposé, le 27 septembre, par un coup d'État militaire dirigé par le colonel Abdoullah · Sallal.

3 D'orientation panarabe, progressiste et neutraliste, la République arabe du Yémen devient immédiatement un champ de bataille entre les représentants des deux camps qui se disputent le monde arabe : l'Arable séou­ dite, chef de file des " monarchies conservatrices "• qui prend fait et cause pour l'imam déchu, et l'Égypte, leader des • républiques révolutionnaires "• qui dépêche un corps expéditionnaire de plusieurs milliers d'hommes pour soutenir le nouveau régime.

Une guerre civile 2 / 2. »

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