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Nombreux sont les facteurs impondérables des guerres

Publié le 04/01/2022

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« noUà ICGLVà TOÛ •o~ÉllOU Nombreu1: sont les facteun impondérables des guerres Cette maxime apparaît chez plusieurs auteurs grecs, d'Aristote (Ethique de Nicomaque, 1116b 7 sq.) à Polybe (29, 16), Diodore de Sicile (20, 30, 1 ; 20, 67, 4) et Plutarque (De recta ratione audiendi, 41b) et elle est également répertoriée par différents parémiographes ( Diogen.

7, 80 ; Apost.

14, 53 ; Souda TT 186 7).

Son sens est voisin de celui de la locution Tà Katvà Toû TToÀɵou, que citent Thucydide (3.

30, 4); Cicéron (Epistulae ad Atticum, 5, 20, 3); Diodore de Sicile (18, 86, 1; 21, 2, 3) et Dion Cassius (41, 44, 2; 49, 5.

1; 66, 2): en temps de guerre, bien des éléments échappent au raisonnement et au calcul.

Deux traditions s'affrontent sur la graphie de notre sentence, puisque les manuscrits des différents auteurs indiquent soit KaLvci, > soit Kfva, : certains préférant la première version (notamment R.

Weil, J.

de Romilly, et R.

Tosi [cf.

> 13- 14, 1978- 79, 257 sq., pour une bibliographie plus com­ plète sur la question]), d'autres la seconde (Stuart Jones, Gomme, Roussel, Lateiner).

Les deux graphies co-existaient déjà dans I 'Antiquité : si l'on excepte les confusions graphiques ( qui reprodui­ sent la similitude phonétique entre al et t) présentes dès la fin du deuxième siècle avant J.-C., les deux variantes sont explicitement transmises et discutées dans une scholie du passage de Thucydide et implicitement contenues dans l'exégèse du proverbe rapportée par les parémiographes.

La formule Mu/ta in be/lis inania (répertoriée par Walther 15387a), qui suppose elle aussi la variante Kfva, sert de lemme à Erasme dans ses Adagia (2, l 0, 19) et trouve son origine dans plu­ sieurs passages de l 'œuvre de Quinte-Curce (3, 8, 7 ; 7, 11, 25 ; le même concept revenant également en 5, 3, 14, et 8, 8, 15).

Le même topos, insistant sur les incertitudes liées à la guerre, existe en latin, notamment chez Cicéron, Pro Marcello, 15 : cum esset incertus exitus et anceps fortuna belli,. »

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