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Nicaragua (1990-1991)

Publié le 20/09/2020

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« Nicaragua (1990-1991) Prise entre des sandinistes prêts à tout pour défendre les "acquis de la révolution" et les secteurs les plus durs de l'alliance l'ayant portée au pouvoir, partisans d'une accélération de la "désandinisation" du pays, la nouvelle présidente Violeta Barrios de Chamorro - élue démocratiquement le 25 février 1990 - a eu bien du mal à affirmer son autorité.

La situation économique ne l'y a en rien aidée.

Les choix - notamment économiques - des sandinistes et dix ans de guerre civile ayant laissé le pays en ruines, V.

Chamorro annonça, le 10 mai 1990, une série de mesures drastiques visant à démanteler le système des subventions qui profitait aux transports publics, à la distribution d'électricité, à celle de l'eau, ou au téléphone.

Le résultat en fut une multiplication par deux du prix de l'eau, par trois de celui de l'électricité et par dix du tarif du téléphone.

Elle procéda par ailleurs à des dévaluations en cascade, annula la réforme agraire et supprima certaines garanties accordées aux employés du secteur public.

La réaction de ceux-ci fut immédiate.

Du 11 au 17 mai 1990, les 60 000 agents de l'État se mirent en grève sous la direction des syndicats sandinistes pour réclamer des augmentations de salaire et la protection de leur statut.

Le gouvernement dut céder, ce qui démontra la puissance de mobilisation des sandinistes. La présidente dut, dans le même temps, faire face au problème de la réintégration des quelque 12 000 combattants de la contre-révolution (Contra). Une première série de négociations aboutit à un accord de concentration dans des zones de sécurité, puis de désarmement progressif.

Mais le 18 mai, la Contra suspendit toutes les opérations de désarmement en raison du "climat d'incertitude et d'instabilité sociale".

Le bras de fer entre les sandinistes et la Contra continua, chacun défendant son pré carré et réclamant sa part de pouvoir.

Finalement, la Contra conclut son désarmement en juin, en échange de quoi V.

Chamorro promit une réduction des effectifs de l'armée (contrôlée par les sandinistes et dirigée par Humberto Ortega, frère de l'ancien chef d'État). Mais en juillet, les sandinistes lançaient un nouveau défi au gouvernement.

Une grève des agents publics de dix jours allait mettre le pays au bord de la guerre civile; elle ne prit fin qu'à la suite de négociations directes entre l'ancien président D.

Ortega et les conseillers de la présidente.

Celle-ci en sortit une nouvelle fois affaiblie. En novembre 1990, ce furent les secteurs les plus réactionnaires, dirigés par le vice-président, Virgilio Godey, avec l'aide des anciens contras, qui cherchèrent à faire pression sur le gouvernement pour qu'il coupe tous les liens avec les sandinistes.

Des affrontements entre la police et la Contra firent plusieurs morts le 11 novembre.

Une nouvelle fois, la présidente parvint à calmer le jeu politique.

Célébrant le premier anniversaire de sa victoire le 25 février 1991, elle prôna à nouveau la "réconciliation nationale".

Mais le combat devait se mener avant tout sur le terrain économique.

En mars 1991, le Nicaragua lançait un nouveau plan de redressement économique accepté sans trop de problèmes par la population.

Après un an de flottement, le pouvoir semblait consolidé.. »

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