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nationalisme.

Publié le 08/12/2021

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nationalisme. n.m., terme désignant d'une part l'attachement excessif aux traditions
nationales, d'autre part la doctrine politique reposant sur ce sentiment et sur la volonté de
préserver l'État-nation déjà constitué, enfin les revendications politiques d'autonomie de la
part de peuples désireux de se constituer en État-nation.

Nationalisme et droits de l'homme.
Issu du concept de nation, le nationalisme français apparut à la Révolution de 1789 ; le
mot (forgé en 1798) désignait alors les doctrines des démocrates les plus extrémistes et,
au premier chef, leur volonté de promouvoir la liberté à l'extérieur, par la délivrance
universelle des peuples du despotisme - idéal qui se transforma en impérialisme avec les
conquêtes napoléoniennes. Cette première acception d'un « nationalisme de gauche » fut
invoquée tout au long du XIXe siècle (révolutions européennes et d'Amérique latine) et du
XXe siècle (guerres anticolonialistes, démantèlement des pays de l'Est).

Le nationalisme de droite en France.
Une forme nouvelle de nationalisme, réactionnaire, mâtinée de xénophobie puis
d'antisémitisme (affaire Dreyfus, 1894-1898) se profila en France après la défaite de
1870. Elle trouva ses défenseurs avec Boulanger, puis Déroulède, Barrès et Maurras, et se
teinta, après la Première Guerre mondiale, d'antiparlementarisme. Les nationalistes
français, chez qui l'esprit de revanche sur leurs adversaires politiques de gauche prit
souvent le pas sur leurs convictions de patriotes, et qui partageaient nombre de valeurs
avec l'idéologie autoritaire et raciste des occupants, se rallièrent pour la plupart au régime
de Vichy, voire au nazisme, pendant la Seconde Guerre mondiale. Toutefois, bon nombre
de sympathisants de la droite nationaliste, qui ne supportaient pas de voir la France
occupée par l'« ennemi héréditaire » allemand, rejoignirent la Résistance.
À partir de 1940, puis à son retour au pouvoir en 1958, le général de Gaulle renoua,
dans une tradition politique proche du bonapartisme, avec une forme de nationalisme. Ce
nationalisme différait cependant radicalement de celui de Maurras par exemple, car il n'était
ni antirépublicain, ni xénophobe. La volonté du général de Gaulle de développer la puissance
du pays et d'en préserver la souveraineté le conduisit à affirmer partout le rôle de la France
dans le monde et à refuser, par exemple, son intégration dans l'OTAN. Mais il fut
également l'artisan du rapprochement franco-allemand et d'une certaine ouverture sur
l'Europe, et accepta la perte de l'Algérie française, ce qui lui valut une haine renouvelée de
la part de l'extrême-droite (qui voyait par ailleurs en lui l'adversaire de Vichy depuis la
Seconde Guerre mondiale).
Le nationalisme est redevenu un thème politique majeur depuis que, dans les années
quatre-vingt, le Front national a fait de lui l'un de ses leitmotive électoraux, en exploitant
les problèmes liés à l'immigration et la crainte diffuse née des perspectives d'intégration
européenne.
Complétez votre recherche en consultant :
Les livres
Barrès Maurice, page 562, volume 1

Le nationalisme européen.

La fin du XIXe siècle se caractérisa par une montée générale du nationalisme conservateur
chez les grandes puissances ; la France n'en constitua qu'un exemple. Nourrie par la
conviction qu'avait chaque nation de sa supériorité et donc de son droit sacré à
l'hégémonie, cette montée se traduisit par une vaste course à la colonisation et à
l'armement et par un endoctrinement croissant des populations, chacun des nationalismes
évoluant après la guerre de 1914-1918 sous une forme originale (fascisme italien,
national-socialisme allemand). Les deux guerres mondiales furent directement issues de ce
bellicisme. À partir de 1945, l'horreur provoquée par la découverte du système
d'extermination nazi contribua à désamorcer le nationalisme autoritaire en Europe.
L'effondrement du communisme en Europe de l'Est, en 1989-1991, a toutefois ouvert la
voie à une nouvelle exploitation des thèmes nationalistes, qui réveillent d'anciens
antagonismes entre ethnies et religions.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
Action française (l')
antisémitisme
bonapartisme
Boulanger Georges
décolonisation
droite [2]
État français
Europe - Histoire - L'Europe des nationalismes
fascisme
FLN (Front de libération nationale)
gaullisme
Hitler Adolf
impérialisme
Le Pen Jean-Marie
Libération
Mussolini Benito
national-socialisme
Pétain Philippe
racisme
Résistance
Révolution nationale

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