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Napoléon Ier " Quel roman que ma vie !

Publié le 23/05/2020

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NAPOLÉON Ier

Né à Ajaccio le 15 août 1769, mort sur l’île de Sainte-Hélène le 5 mai 1821. Il était le deuxième fils de Charles-Marie Bonaparte et de Lætitia Ramolino. Il fit ses études à l’école militaire de Brienne et en sortit lieutenant. Nommé capitaine au siège de Toulon (1793), il parvint au grade de général de brigade pendant la campagne d’Italie de 1794. Le 13 vendémiaire (5 octobre 1795), il réprima l’insurrection parisienne contre le Directoire et épousa, l’année suivante, Joséphine, veuve du vicomte de Beauhamais. Il reçut alors le commandement en chef de l’armée d’Italie. La campagne qu’il y entreprit fut menée avec une rapidité foudroyante, révélant un extraordinaire génie stratégique. Mondovi, Cairo, Montenotte, Millesimo, Castiglione, Bassano, Arcole et Rivoli sont les plus importantes victoires qu’il remporta en une année. La guerre prit fin par le traité de Campoformio (1797). Tant de triomphes avaient soulevé un enthousiasme immense qui effraya le Directoire. Pour l’éloigner, on l’envoya en Égypte (1798). En route, il s’empara de l’inexpugnable île de Malte. Puis, débarqué au Proche-Orient, il prit Alexandrie, remporta la bataille des Pyramides cependant que sur mer, l’amiral Nelson anéantissait la flotte française près d’Aboukir. En 1799, il prit encore El-Arich, Caza et Jaffa. Alors, laissant son armée sous les ordres de Kléber, il rentra brusquement à Paris. Avec l’aide de son frère Lucien, de Sieyès, de Talleyrand, de Fouché et de Murat, il organisa un coup d’État contre le Directoire. Ce fut la fameuse journée du 18-Brumaire (9 novembre 1799) qui vit l’instauration du Consulat. Trois consuls furent nommés : Lebrun, Cambacérès et lui-même. En fait, il réunissait entre ses seules mains tous les pouvoirs. Reprenant la tête de l’armée d’Italie, Bonaparte franchit le col du Grand-Saint-Bernard et remporta la victoire de Marengo tandis que sur le Rhin, Moreau gagnait celle de Hohenlinden.

Le traité de Lunéville avec l’Autriche (1801) et celui d’Amiens avec l’Angleterre achevaient la seconde guerre de la Révolution. Parallèlement à ces expéditions, Bonaparte avait trouvé le temps de faire rédiger un code civil (devenu Code Napoléon et promulgué en 1804), de fonder la Banque de France (13 février 1800), d’instituer la Légion d’honneur (19 mai 1802), de réorganiser les départements en établissant les préfectures, de créer des lycées, de rappeler les émigrés, de rouvrir les églises, de conclure enfin, avec le pape, un concordat (avril 1802). Par deux fois, il dut déjouer les complots de Cadoudal qu’il finit par faire exécuter avec ses complices. Le 2 août 1802, le Sénat le nomma consul à vie et le 18 mai 1804, ce même Sénat, à la quasi-totalité des voix, le proclama Empereur des Français. Le sacre se déroula le 2 décembre à Notre-Dame de Paris, en la présence du pape Pie VIL Cependant, dès la fin de 1803, l’Angleterre, rompant le traité d’Amiens, avait formé avec l’Autriche, la Russie et les Deux-Siciles une troisième coalition. Napoléon, malgré la douloureuse défaite de Trafalgar (octobre 1805) face à Nelson, écrasa ses adversaires à Ulm (20 octobre 1805) et surtout à Austerlitz (2 décembre 1805). Les traités de Vienne et de Presbourg mirent fin aux hostilités. Mais en 1806 et en 1807, il eut à combattre une quatrième coalition contre la Prusse, l’Angleterre et la Russie. Il y mit un terme par les victoires d’Iéna, d’Auerstedt, d’Eylau et de Friedland, suivies de l’entrevue de Tilsit avec le tsar (7 juillet 1807). Entretemps avait été déclaré le Blocus continental. L’Empire était alors à l’apogée de sa puissance, mais la longue guerre avec l’Espagne allait en préparer les premières fissures. Murat, entrant dans Madrid le 23 mars 1808, dut réprimer férocement la révolte de la population. Une insurrection générale du pays s’ensuivit. Le 5 mai, Charles IV abdiqua en faveur de Joseph Bonaparte, mais le piège venait de se refermer sur les Français. Pour la première fois, une armée napoléonienne se vit forcée de capituler (Bailén, juillet 1808). Pendant cinq ans (1808-1813), la France s’épuisa dans une guerre sans issue contre les guérilleros espagnols soutenus par les Anglais, et y perdit près de quatre cent mille combattants. Entre-temps, une cinquième coalition s’était déclarée, réunissant en 1809 l’Angleterre et l’Autriche. Les victoires françaises d’Abensberg, de Ratisbonne, d’Eckmühl, d’Essling et de Wagram (6 juillet 1809) aboutirent à la paix de Vienne (14 octobre 1809). C’est à cette époque que Napoléon, n’ayant pas eu d’enfant de Joséphine, la répudia pour épouser l’archiduchesse d’Autriche Marie-Louise (1er avril 1810). Le 20 mars 1811 naissait François Charles Joseph, aussitôt proclamé roi de Rome. Les États pontificaux ayant été annexés, le pape fut retenu prisonnier à Savonne (1809), puis à Fontainebleau (1812). Le tsar n’ayant pas respecté les clauses du Blocus, Napoléon, à la tête de près de sept cent mille hommes, entreprit l’invasion de la Russie (juin-décembre 1812). Passant le Niémen, il s’empara de Vilna, Vitebsk, Smolensk et défit Koutousov à Borodino (bataille de la Moskova, 7 septembre 1812). Il entra alors dans Moscou (14 septembre) où un immense incendie le priva de son ravitaillement et le contraignit à la retraite. Un mois plus tard commençait le désastreux repli durant lequel la Grande Armée s’ensevelit dans les neiges ou dans les eaux de la Bérézina (27 novembre). Apprenant la conspiration du général Malet, l’Empereur rentra précipitamment à Paris. Peu après son retour, mis au courant de la préparation d’une sixième coalition qui regroupait, dès le printemps 1813, la Prusse, la Russie, l’Autriche et la Suède, il réussit, avec la rapidité dont il avait seul le secret, à lever une armée de quatre cent mille hommes (les « Marie-Louise »). Hélas ! malgré quelques belles victoires, devant le nombre et la trahison, les troupes de l’Empereur durent plier à la bataille de Leipzig (6 au 9 octobre) qui fut nommée la bataille des Nations. Alors commença l’invasion de la France (janvier-mars 1814). Les négociations de Châtillon n’ayant pas abouti, Napoléon vainquit encore à Montmirail, à Champaubert, à Château-Thierry, mais ne put empêcher les Alliés d’entrer dans Paris (31 mars). Il dut abdiquer à Fontainebleau en faveur des Bourbons (4 avril) et s’exiler sur l’île d’Elbe. Toutefois, profitant d’une réaction contre la monarchie, il résolut de rentrer en France et marcha triomphalement sur Paris (les Cent-Jours). Derechef, la coalition qui l’avait détrôné se renoua, grossie de l’Angleterre, et le désastre de Waterloo (18 juin) le conduisit à une seconde abdication (22 juin). Déporté à Sainte-Hélène, il y dicta ses Mémoires à Las Cases et mourut le 5 mai 1821. Ses restes, ramenés en France en 1840, reposent sous le dôme des Invalides.


AUERSTEDT (Bataille d’, 14 octobre 1806). Victoire remportée par le général français Davout, à Auerstedt (au nord-est de Weimar), sur l’armée prussienne, commandée par le duc de Brunswick qui fut mortellement blessé. Le même jour, Napoléon Ier battait les Prussiens à léna. Les victoires d’Auerstedt et d’Iéna ouvrirent à Napoléon la route de Berlin qui fut atteint en octobre et provoquèrent l’effondrement de la Prusse.

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