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N° 408L'Ami du peuple ou Le publiciste parisienJournal politique et impartial,Par M.

Publié le 17/05/2020

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« N° 408 L'Ami du peuple ou Le publiciste parisien Journal politique et impartial, Par M.

Marat, auteur de l'Offrande à la patrie, du Moniteur, du Plan de constitution, &c. Du Jeudi 23 Juin 1791 Le sommeil de la mort des Parisiens. Citoyens, je ne reviens pas sur ma parole, si aujourd'hui vous n'avez pas nommé un tribun militaire, non un hypocrite de la cour où un suppôt masqué de l'ancien régime, mais l'homme du peuple qui s'est le plus distingué par ses lumières, sa prévoyance, son dévouement à la patrie, sa fermeté dans les tems de crise ; et si vous le nommez pour autre chose que pour marcher à votre tête et vous marquer les traîtres à abattre, votre perte est assurée, et je n'ai plus rien à vous dire.

En attendant que vous m'ayez réduit au silence par votre apathie invincible ; mes entrailles sont déchirées de douleur, et mon zèle pour votre salut me presse de faire un dernier effort en votre faveur. Hier au premier bruit de la fuite de la famille royale, on répétait de toutes parts que Mottié l'avait accompagné dans sa fuite, de même que tous ses mouchards de l'état-major, et les plus forcenés des pères conscrits conspirateurs.

C'était le parti le plus naturel à imaginer : mais le traître est trop rusé pour l'avoir suivi.

Sûr de l'assemblée nationale toute vendue au monarque, sûr d'une partie de la garde nationale, sûr des aristocrates qui dominent dans les sections, sûr de la municipalité prostituée aux ministres, sûr de quarante mille brigans déguisés, sûr de tous les suppôts de l'ancien régime, le scélérat s'est contenté de donner une escorte à la famille royale ; et il est resté dans vos murs pour faire l'étonné, le pleureur, pour faire désarmer les soldats de la patrie qui ont refusé de lui prêter serment d'obéissance aveugle, pour se faire nommer dictateur. Tandis qu'on se demande de tous côtés, comment est partie la famille royale ; Gouvion, d'Aumont et les autres mouchards de l'état-major, qui étaient de garde aux Tuileries, répètent et font répéter par leurs créatures qu'ils ne conçoivent pas par où elle a pu s'esquiver.

Apprenez qu'elle s'est échappée dans la nuit sans. »

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