musset et le romantisme

« MUSSET 1810-1857 1) Biographie • Naissance en 1810 à Paris sous le règne de Napoléon qui marqua l’adolescent, issu de la petite noblesse → à 14 ans il écrit le poème "A ma mère" et une ballade "La nuit" → études de droit et médecine, employé de bureau • fréquente le cénacle de Hugo et le salon de Nodier à l’Arsenal • 1823 : Stendhal, Racine et Shakespeare • 1827 : écrit dans sa correspondance : « Je voudrais être Shakespeare et Schiller » Tournée triomphale des comédiens anglais en France → Lorenzaccio lui permet de réunir Hamlet côté anglais, La Conjuration de Fiesque côté all • 1829 : Contes d’Espagne et d’Italie, 1er recueil poétique • 1830 : oct, Poème des Vœux stériles ds La Revue de Paris → le poème fait le constat du divorce entre poésie, histoire et politique Dec : échec théâtral de La Nuit vénitienne, comédie en 1 acte : 2 représentations → comédie en prose quand triomphe le drame en vers : un mari charmant et non ridicule, un amant éconduit et prêt à se suicider mais subitement énergique en allant souper avec une bande d’amis, du marivaudage au lieu du funeste du drame romantique. → Excédé par la réaction du public qui siffle la représentation, Musset n’écrira plus de théâtre pour la scène et décide de s’affranchir des contraintes de la représentation en écrivant pour une scène imaginaire : Lorenzaccio est publié avec la mention « drame inédit » Il se tient éloigné de la scène jusqu’en 1847 avec la représentation de Un Caprice - il réunit La Coupe et les lèvres, A quoi servent les Jf, Namouna ds un recueil Un Spectacle ds un fauteuil • 1833 : début liaison avec Sand, tombe malade à Venise, trompé par Sand avec le médecin en 1834 André del Sarto, Les Caprices de Marianne • 1834 : Lorenzaccio, On ne badine pas avec l’amour, Fantasio • 1835-1837 : Les Nuits • 1836 : Il ne faut jurer de rien, La confession d’un enfant du siècle • 1845 : Mimi Pinson, Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée 2) La génération de Musset Appartenant à la génération de 1810 avec Nerval et Gautier : ils offrent une nouvelle version du romantisme : ils ne peuvent plus s’adosser à l’humanisme optimiste des grands romantiques et leur désillusion se traduit par une rupture avec l’idéal généreux et progressiste des ainés. → Musset appartint au romantisme désenchanté Le scepticisme l’emporte et le sentiment amer que le progrès est une imposture, on perd confiance en une humanité représentée sous les traits d’une foule stupide et méchante. → à l’aigle et au cygne succèdent le pélican (version tragique du sacerdoce poétique) et bientôt l’albatros. Puis le « poète déchu » se présente travesti en bouffon et saltimbanque « la poésie replie ses ailes : elle ne.... »