Mozambique (2004-2005) Une situation toujours fragile
Publié le 20/09/2020
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Mozambique (2004-2005)
Une situation toujours fragile
Les troisièmes élections générales multipartites du Mozambique ont vu
s’affronter, les 1er et 2 décembre 2004, cinq candidats pour la présidence de la
République et vingt partis présentant des candidats à la députation.
Moins de 50
% des électeurs se sont déplacés.
Malgré des irrégularités constatées dans
divers bureaux de vote, les nombreux observateurs présents ont déclaré que cela
n’était pas de nature à changer l’issue du scrutin.
Le Front de libération du
Mozambique (Frelimo), au pouvoir depuis l’indépendance, a été reconnu vainqueur
des législatives avec 160 sièges sur 250 ; son candidat, Armando Guebuza, a
également été déclaré élu à la présidence de la République avec 63,74 % des
suffrages.
Afonso Dhlakama, chef de la Résistance nationale du Mozambique
(Renamo), principale formation d’opposition, s’était quant à lui opposé aux
résultats et avait demandé l’organisation de nouvelles élections.
Il a
finalement admis sa défaite le 21 janvier 2005.
Après dix-huit années passées à
la tête du pays, Joaquim Chissano laissait la place à Armando Guebuza, du même
parti que lui.
Ce passage de relais correspondait à l’entrée en vigueur de la
nouvelle Constitution du pays adoptée par le Parlement le 16 novembre 2004.
Déclarant vouloir particulièrement s’attaquer à la corruption, le nouveau chef
de l’État entrait aussi en fonction au moment où l’assassin présumé du
journaliste Carlos Cardoso était rapatrié à Maputo, après s’être évadé de prison
en mai 2004.
Le scandale du détournement de fonds à la Banque commerciale du
Mozambique, soulevé par le journaliste assassiné, avait débouché en juin 2004
sur la condamnation de sept personnes à de lourdes peines de prison.
La question
de l’implication de certaines personnalités était ravivée par celle des
éventuelles complicités dont aurait pu bénéficier l’évadé.
Considéré comme exemplaire en matière de politique de développement en Afrique,
le Mozambique séduit toujours de nombreux investisseurs et donateurs.
Les
infrastructures du pays qui avaient beaucoup souffert de la guerre civile
(terminée en 1994), ont été remises en état les unes après les autres : en mai
2004, un financement de la Banque mondiale a permis de lancer la réhabilitation,
par un consortium indien, de la stratégique voie ferrée qui relie le port de
Beira au Zimbabwe.
Les industries du sucre et du coton bénéficient également des
investissements étrangers (mauriciens, notamment, pour le sucre) et de bonnes
conjonctures régionales et mondiales (l’augmentation des cours mondiaux et de la
demande chinoise pour le coton).
Le Mozambique a vu aussi annuler une bonne partie de ses dettes : 95 % des 332
millions de dollars dus au Brésil en 2004, la totalité des 150 millions de
dollars dus au Royaume-Uni au début 2005.
Cependant, la situation du pays restait fragile, particulièrement dans les zones
rurales où la main-d’ œuvre agricole était décimée par le sida (l’épidémie
touchant quelque 1,3 million de personnes).
Si les récoltes étaient toutefois
meilleures que les années précédentes, le Programme alimentaire mondial
fournissait encore début 2005 une assistance alimentaire à plus de 150 000
personnes dans le sud et le centre du pays..
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