Databac

Mozambique (2000-2001) Graves inondations

Publié le 20/09/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Mozambique (2000-2001) Graves inondations. Ce document contient 812 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.

« Mozambique (2000-2001) Graves inondations Malgré le refus du Tribunal suprême, en janvier 2000, d'opérer un recomptage des suffrages des élections législatives et présidentielle de décembre 1999, la Renamo (Résistance nationale du Mozambique), principal parti d'opposition , a continué de contester la victoire du Frelimo (Front de libération du Mozambique).

Les négociations secrètes entamées en mars 2000 entre les deux partis n'ont abouti qu'à l'affaiblissement de la Renamo cantonnée par le parti au pouvoir dans un rôle de quémandeur. Les protestations organisées par la Renamo ont été réprimées dans le cadre de sanglantes opérations policières.

Celles-ci se sont soldées par la mort de nombreux manifestants ; des dizaines d'entre eux, notamment, ont péri dans la prison de Montepuez (province de Cabo Delgado) en novembre 2000.

Au même moment, à Maputo, l'assassinat du journaliste d'investigation Carlos Cardoso renforçait le sentiment que de sérieuses menaces planaient sur la démocratie mozambicaine. Les discussions entre les chefs des deux partis ont dès lors repris à un rythme régulier (décembre 2000, janvier et mars 2001). Cette période d'instabilité a facilité la résurgence des contestations dans les deux camps : Raul Domingos, ancien chef du groupe parlementaire de la Renamo, évincé de son parti, a tenté de rassembler autour de lui les déçus du leadership d'Afonso Dhlakama.

Au Frelimo, une bataille s'est engagée entre l'aile dure marxisante et les partisans de Joaquim Chissano, dont la succession à la tête du parti et de l'État (à échéance de 2004) semblait déjà ouverte. Sur le plan économique, le Mozambique faisait toujours figure de bon élève aux yeux de l'OMC (Organisation mondiale du commerce) et de ses bailleurs de fonds qui lui ont renouvelé leur confiance.

Cependant, les inondations du début de l'an 2000 (700 morts et 490 000 déplacés) et celles du début 2001 (100 morts et 300 000 déplacés) ont considérablement affaibli le pays et son économie : la croissance a ralenti (3,9 % en 2000) et l'inflation s'est accélérée (12,3 %). Les catastrophes naturelles ont accentué les inégalités régionales, touchant principalement les régions du centre les moins développées.

De plus, face aux calamités naturelles et aux problèmes politiques, les investissements étrangers ont diminué.

Cela a été le cas dans le secteur des agro-industries (huile, sucre, coton, noix de cajou...), où les perspectives de développement escomptées ont été remises en cause par les inondations, mais aussi par la concurrence sur le marché local des importations illégales (sucre, huile) en provenance d'Afrique du Sud. Concernant les exportations, le secteur de la pêche a enregistré de très bons résultats (+ 20 %), mais la meilleure nouvelle a été la mise en activité en 2000 de la fonderie d'aluminium Mozal près de Maputo, dont la production a commencé à influer sur le rééquilibrage de la balance commerciale.

L'usine est située dans le corridor de Maputo, dont la modernisation des infrastructures s'est poursuivie avec la privatisation du port de la capitale annoncée fin 2000 et la mise en service, à partir de janvier 2001, de l'autoroute à péage Maputo-Witbank (Afrique du Sud).. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles