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Mozambique: 1990-1991

Publié le 20/09/2020

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« Mozambique: 1990-1991 En 1990-1991, les pressions internes et internationales pour mettre fin à la guerre civile se sont accrues.

Toutefois, le FRELIMO (Front de libération du Mozambique, qui était encore parti unique), réservé envers la médiation kényane, a exigé que les pourparlers avec ses opposants de la RENAMO (Résistance nationale du Mozambique) se poursuivent ailleurs qu'à Nairobi.

Ils sont entrés dans une nouvelle phase à Rome, à partir du mois de juillet 1990.

Cinq rencontres ont eu lieu en 1990, en présence de l'archevêque de Beira, Jaime Goncalves, et d'un représentant du gouvernement italien. La valse-hésitation calculée de la RENAMO n'a pas empêché l'adoption d'un accord auquel ont participé plus ou moins directement les États-Unis et le Kénya, le 1er décembre 1990.

En échange d'une diminution des troupes zimbabwéennes de 25 000 combattants jusqu'à un maximum de 8 000 et de leur confinement aux seuls corridors de Beira et du Limpopo, la RENAMO s'engageait à arrêter les opérations militaires sur ces sites économiquement stratégiques.

Une commission mixte de vérification était mise sur pied tandis que la RENAMO devait disposer d'une représentation officielle dotée du statut diplomatique à Maputo. Considérés comme un premier pas décisif vers une paix définitive, les accords de Rome n'ont pu se concrétiser véritablement.

La RENAMO a repris les hostilités sur le terrain, invoquant le non-respect des accords de Rome par le FRELIMO.

En fait, la marche vers la démocratisation entamée par le FRELIMO a privé la RENAMO d'une partie de la légitimité dont elle se prévalait.

La nouvelle constitution adoptée par le FRELIMO en novembre 1990 a en effet autorisé le multipartisme, l'indépendance de la justice, la liberté de la presse, la liberté de culte et d'opinion, le droit de propriété et l'économie de marché.

La République du Mozambique a perdu son qualificatif de "populaire".

Des élections législatives, annoncées pour le début de 1991, n'ont pu avoir lieu.

Le processus de démocratisation a cependant été approuvé par plusieurs organisations: le Parti libéral du Mozambique (PALMO), le Mouvement national du Mozambique (MONAMO), d'obédience social-démocrate, et l'UNAMO (Union nationale du Mozambique), groupe né d'une ancienne scission au sein de la RENAMO.

La poursuite des hostilités a donc constitué la seule issue pour la RENAMO, dans l'attente de concessions politiques acceptables de la part du FRELIMO. La démocratisation engagée devrait contribuer à l'amélioration de l'économie.

La première phase du programme d'ajustement structurel entamé en 1987 a ramené le taux d'inflation à 20% en 1990.

Les bailleurs de fonds internationaux ont accepté le rééchelonnement de la dette et une aide de 1,2 milliard de dollars pour 1991.

Toutefois, les difficultés sont demeurées considérables.

On dénombrait à la mi-1991 900 000 réfugiés au Malawi dont il fallait garantir le retour.

Un tiers de la population totale a été déplacé en raison de la guerre. La famine menaçait une nouvelle fois.

Les mesures de libéralisation économique ont fait sentir de plus en plus leurs effets sociaux, l'appareil productif étant profondément délabré.. »

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