Mozambique: 1984-1985
Publié le 20/09/2020
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Mozambique: 1984-1985
Le Mozambique, ancienne colonie portugaise de 783 080 kilomètres carrés, n'a
pratiquement pas connu la paix depuis plus de vingt ans.
A la guerre pour la
décolonisation, a bientôt succédé une guerre menée par le mouvement RNM
(Résistance nationale du Mozambique), suscité par la Rhodésie de M.
Ian Smith,
puis encouragé et soutenu par la République sud-africaine, effrayée des options
marxistes-léninistes du FRELIMO (Front de libération du Mozambique), parti au
pouvoir depuis l'indépendance en 1975.
On aurait pourtant pu croire que le calme reviendrait progressivement dans cette
région d'Afrique australe après la signature à Nkomati, le 16 mars 1984, d'un
pacte de non-agression et de voisinage entre l'Afrique du Sud et le Mozambique.
Mais, ce qui devait, au dire du président de la République sud-africain, M.
Pieter Botha, "servir de modèle aux relations des différents États de la région"
s'est révélé être un marché de dupes pour les Mozambicains.
Dans cet accord,
Pretoria s'engageait à ne plus soutenir la RNM tandis que Maputo promettait de
ne plus apporter d'aide à l'ANC (Congrès national africain), mouvement
nationaliste sud-africain interdit en Afrique du Sud.
Si le Mozambique a
respecté ses promesses en expulsant les militants de l'ANC (en mai 1985, il ne
restait plus dans le pays qu'une antenne de quelques hommes), la RNM a continué
de harceler les forces mozambicaines, commettant des attentats jusqu'aux abords
de la capitale, et cela malgré des déclarations répétées de M.
Botha selon
lesquelles il ne tolérera pas que des "actions violentes contre le Mozambique
soient menées à partir de l'Afrique du Sud".
Les Mozambicains ont accusé des anciens colons portugais vivant en Afrique du
Sud et au Portugal, ainsi que des États conservateurs du Golfe (Arabie Saoudite
et Oman) d'apporter une aide matérielle aux "bandits armés" de la RNM, via les
Comores et le Malawi.
L'Afrique du Sud, voyant sa crédibilité mise en doute, a
tenté de réunir des militants de la RNM et des représentants du régime de M.
Samora Machel pour parvenir à un cessez-le-feu.
Cette initiative n'a jamais pu
aboutir, les rebelles exigeant rien moins qu'un partage du pouvoir et une
renonciation au marxisme-léninisme.
Envolés également les rêves, bercés après l'accord de Nkomati, d'un démarrage
des activités économiques.
En plus de l'insécurité qui régnait à travers le
pays, le Mozambique a été victime de la sécheresse, d'un cyclone et
d'inondations qui ont touché environ un tiers de la population et coûté la vie à
plus de 100 000 personnes.
La vie agricole est désorganisée et le système de
distribution inexistant.
La production (coton, noix de cajou, sucre, thé) a
dramatiquement chuté.
Il n'y a guère que dans le Sud qu'il est possible d'élever
du bétail (1,4 millions de têtes).
L'industrie elle-même a été très affectée.
Des contrats de prospection du pétrole ont été signés avec les compagnies Esso,
Shell, BP et Amoco.
Seul le charbon continue d'être extrait ; pourtant le
sous-sol mozambicain contient des réserves de gaz, de cuivre, de bauxite, de
fluorine, et on y a découvert en 1984 du tantale, un métal utilisé pour les
réacteurs nucléaires et les missiles.
Le Mozambique a adhéré en 1984 à la Banque mondiale et au Fonds monétaire
international.
Il a signé la convention de Lomé avec la Communauté économique
européenne et a permis aux organismes de secours occidentaux de les aider à.
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