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Mozambique 1982-1983

Publié le 20/09/2020

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« Mozambique 1982-1983 Le Mozambique, devenu lui aussi une démocratie populaire en 1975, a échappé à la guerre civile qui continue de déchirer l'Angola.

Le mouvement national au Mozambique s'est unifié dès les années soixante dans le "Front de libération du Mozambique" (FRELIMO), devenu le parti unique après l'indépendance.

La lutte contre les Portugais a cependant été surtout le fait des ethnies du Nord (notamment les Makondés).

Or, depuis l'indépendance, celles-ci se sentent délaissées, l'activité de l'État se concentrant au sud, autour de la capitale Maputo.

Le gouvernement du Mozambique affirme ses options révolutionnaires, mais les rapports du sud du pays avec l'Afrique du Sud restent fort étroits.

Le port de Maputo est en effet le débouché le plus commode pour la zone minière et industrielle de Johannesburg.

Un grand nombre d'hommes du sud du Mozambique ont pris l'habitude d'aller travailler dans les mines d'Afrique du Sud et ne veulent pas renoncer à cette ressource.

Il existe un autre lien avec l'Afrique du Sud: l'énorme barrage de Cabora Bassa sur le Zambèze, construit avant l'indépendance, est relié à Johannesburg par une ligne à très haute tension qui devait permettre au Mozambique de vendre d'importantes quantités de courant électrique à l'Afrique du Sud.

Mais cette ligne a été coupée par des maquis hostiles au gouvernement mozambicain, qui s'est vu ainsi privé de revenus importants. On aurait pu penser que la fin du pouvoir des Blancs en Rhodésie du Sud et la transformation de ce pays en Zimbabwé en 1980 marqueraient la fin des raids sur le Mozambique.

Or la situation s'est considérablement aggravée à partir de 1981: la région centrale, la vallée du Zambèze, a d'abord été le terrain d'action de guérilla du "Mouvement de résistance nationale" (MRN), soutenu par l'Afrique du Sud.

Mais en 1982 et au début de 1983, la situation s'est encore détériorée pour le gouvernement de Maputo, du fait de l'activité accrue du MRN: les grandes installations économiques ont fait l'objet de raids destructeurs, les maquis du MNR ont pris en otages des experts et coopérants étrangers et des commandos sud-africains ont multiplié les raids au Mozambique (25 août et 8 décembre 1982) pour détruire des bases de l'African National Congress (ANC).

L'organisation noire clandestine a réalisé en 1982 et au début de 1983 un certain nombre d'attentats spectaculaires en Afrique du Sud.

Au printemps 1983, la situation est devenue si grave pour le gouvernement mozambicain qu'il a accepté des négociations avec Pretoria pour diminuer la tension.

En échange d'une diminution de l'aide accordée par l'Afrique du Sud au MNR, le Mozambique pourrait non seulement limiter les activités de l'ANC sur son territoire mais prendrait des distances à l'égard des États communistes.

Coïncidence "surprenante", le chef du MNR a été assassiné le 20 avril 1983 près de Pretoria, en dépit de la protection dont il faisait l'objet.

Cette phase de réduction de la tension avec l'Afrique du Sud paraissait pourtant compromise après l'attentat spectaculaire commis par l'ANC à Pretoria le 20 mai 1983, suivi par un raid de l'aviation sud-africaine sur Maputo le 23 mai.. »

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