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Montserrat : (montrer que) cette exposition livre des informations qui révèlent un univers violent

Publié le 26/11/2023

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« SAINT-PÔL Manon 2nd05 Commentaire Montserrat, Roblès, acte I, scène 1 Projet de lecture : (montrer que) cette exposition livre des informations qui révèlent un univers violent Cet extrait de Montserrat est écrit par le romancier, dramaturge, nouvelliste, poète Emmanuel Robles en 1948.

Il s’agit d’une pièce de théâtre qui raconte le choix cornélien d’un officier espagnol lors de la colonisation au Vénézuela.

La première scène est une scène d’exposition qui nous révèle la violence de l’Histoire à cette époque.

Dans cette optique, nous étudierons les informations sur l’action, l’histoire à venir, avant d’étudier les données des personnages. Cette exposition nous permet de comprendre les actions ponctuelles mais aussi futures de l’histoire. Tout d’abord, des données historiques implicites nous sont livrées car nous avons au fil de la lecture des villes mentionnées, comme Siquisèque ou Barquisimeto qui sont toutes deux des villes Vénézuéliennes.

Mais encore, le vocabulaire utilisé lorsque Antonanzas parle d’une vicomtesse nous indique que la scène a lieu autour du 19ème siècle.

De plus, les didascalies nous informent que les officiers sont espagnols, nous pouvons alors faire le lien de la colonisation de l’Amérique du sud, ici du Venezuela, par les espagnols au début du 19 ème siècle. Lors de cette guerre entre les espagnols et les vénézuéliens, ces derniers tentent de gagner leur indépendance.

Alors que 3 officiers espagnols discutent, nous apprenons que l’action a déjà commencé car leur discussion bat déjà son plein.

Ils parlent d’un « il » qui est un personnage pour le moment inconnu mais que seuls eux connaissent.

Nous n’avons pas le contexte total de l’histoire qui s’est récemment passée comme le prouvent les indications temporelles « hier soir » ou « cette nuit » et le passé qui est utilisé.

Nous apprenons alors qu’un homme « s’est encore enfui », « Bolivar », et qu’il a pour but de « rejoindre ses partisans » et donc une supposée liberté des vénézuéliens.

De même, la ponctuation nous indique grâce aux multiples points d’exclamations que la situation est nouvelle et les fait réagir.

Les 3 officiers évoquent la certitude qu’un homme aurait « prévenu Bolivar ».

Ils se questionnent donc sur le sort que va recevoir le traître. De plus, l’auteur nous fait passer quelques informations primordiales mais cependant insuffisantes à la compréhension parfaite de la scène.

Ce choix de l’auteur a pour but de donner envie au lecteur de lire la suite lorsqu’il parle d’Izquierdo en disant « vous allez le voir tout à l’heure » ou bien comment va-t-il faire regretter le traître.

De plus cette imprécision des données nous laisse imaginer les personnages hors scène comme Izquierdo ou bien le traître.

La violence est ici banalisée comme lorsque Morales décrit le viol qu’il a fait subir à une jeune vénézuélienne.

Cette horreur n’est donc pas décrite de façon objective l’imprécision nous mène donc à imaginer à quel point cet univers est-il violent. Cet effet rend ainsi la discussion des 3 espagnols nettement plus naturelle, accentue sur la violence tout en donnant envie au lecteur de lire la suite. Ainsi, Roblès nous donne ici, le juste milieu des informations données sur l’action et de celles à découvrir par la suite.

Elles poussent le lecteur à poursuivre sa lecture tout en nous montrant l’agressivité des colonisateurs espagnols. L’auteur se sert aussi des personnages afin de faire comprendre la violence qu’ont subi les vénézuéliens.

Les trois personnages présents sont utilisés par l’auteur afin de donner une image violente des espagnols. L’auteur nous met ici en avant trois personnages que l’on ne peut discerner car ils pensent tous trois de la même façon, ils sont donc secondaires. Après avoir parlé de la défaite d’Izquierdo, la discussion dévie car Antonanzas dit qu’il « préfère faire la guerre plutôt que de s’ennuyer », il enchaîne en faisant une remarque sexiste en disant que son ennuie est causé par le physique des femmes, leur honnêteté est violente.

Ensuite, Morales dit « qu’il …ils faisaient l’amour.... »

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