Montrez que le loup, dans la fable du Loup et du Chien, donne un exemple de dignité personnelle. - Analysez son caractère et rapprochez-le du loup de Vigny, dans son poème de la Mort du Loup.
Publié le 16/05/2020
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Montrez que le loup, dans la fable du Loup et du Chien, donne un exemple de dignité personneUe.
- Analysez son caractère et rapprochez-le du loup de Vigny, dans son poème de la.
Mort du Loup.
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DEVELOPPEMENT
Eri .général, La Fom r ta i ne nsenoon.t sous le ·s
mêmes traits! Il soembJ.e que •l'œuvre du Moy en Age a it -symboLis é par cette peintwe d@favo .rab1e la crainte qu·e le lolllp faisait naltre
dans Les campagnes -de F.ra.noe.
Cet an.i .rrul'l qui, à notŒ'e époque, semble presque mythique, était aLors redo uté dam; les· viUa ges et si l•e conteuŒ' d'autr efoi.s ·s'en .est tamrt; moqu é, c'est qu'on en avait
bien perur 1 La Fon .taine a repris ootte tradition parmi tant d'autre s.
C' e.st pourquoi nou s voyons .sû souv · ent dan.s .ses fa:hles .
un • loup anti
p a thique.
Il ne se SO\l.Jllet pourtant pas toujours à cette convention et oon esprit si profomdément original a v·oulu, dans Le Loup et le Chien, nous pei.ndite un lolllp Qllli s ·ai.t nous touche.r et qui arrhe même en quelque sorte à susciter notre admiration.
Un chien « gro.s · et gra ·s » renoontre un loup « qui n'avait que
l es os et la peau » .
Le chien, fier de son heureuse condition, offre
a u misérable loup dë par .tager ;soo 1 honheur et œlu i-ci se forg,e déjà un-e f-él.icMoé qui le f81i.t cc pleurer rl·e tendresse ».
Pour l'ac.quérÎir, iJ n'a besoin que de plaire à son martre , d.e flatt er ceux: du l-ogis, et de donner la chasse au-x gens cc portant bAton e t mendia,nts ».
Il tui faudra aussi, et il s'en aperçoit tout à coup .
en.
voyant J.e cou
du chien pelé, s ·ubi.r Ja s •ervitu ·de d'un collier.
JI sera attaché , ne courra plus où ÎJl voudra , il perdra sa liberté.
A c>e prix, le l ouP' refuse tout net œs cha.tn es dorée s .et •préfère retouil'ner dans Les boi•s pour y mou.riŒ" de faim 1 Ce l oup nous donne évid·emm.en t une leçon •de dignité.
Le chien , c'es-t l•e cou.!'tisan qu·i , du moment qu'il est grassement payé , qu'il ;reçoit dons ~t pensions , est ;pxêt à toute s Le s flatteri •es, à tout es Les bass •e ·sses.
Il ne Œ'ega~de q.u.e son oonfort,
ses avantag es matériels, son1 intér ê t.
JI n 'a p •lus ni indépendan ce, ni p•ell'sonoo:l ité, ni ·dignité .
Le lour.
au contrair · e, ne p'eut se rési
:m er à concluo11e ·un te l marehé .
Il aime mi•eux être pauvre et ma . lheu,roeux, mais.
Hblre , j,J a un e conœption infinime nt plus noble · de l'existence.
'.
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