Montrer l’influence des découvertes scientifiques et géographiques sur l’évolution des systèmes de représentations

« Jeanne LERAY HLP 7 mai 2021 PB : Montrer l’influence des découvertes scientifiques et géographiques sur l’évolution des systèmes de représentations Durant l’Antiquité et le Moyen Age l’être humain pense le monde et l’univers comme un tout.

Le mot « monde » est à prendre au sens de « planète » et « d’univers » ou de « nature » au sens large.

Mais à la Renaissance et à l’époque moderne, jusqu’aux Lumières, l’être humain est moins conçu comme une partie du système.

La notion de représentation du monde conduit à se représenter le monde non plus seulement dans sa dimension unique et totale, mais en tant que porteur de pluralités et de diversités culturelles. Nous allons donc montrer l’influence des découvertes scientifiques et géographiques sur l’évolution des systèmes de représentations. L’exploration physique de la Terre a apporté la notion de rapport.

En effet, si le monde n’est pas un, si nous ne sommes pas fondus dans la nature, s’il existe des différences de cultures et des parties du monde, alors la connaissance se réalise sur le monde su rapport.

Le fossé entre nature et culture se creuse alors.

Les voyages d’exploration ont amené La découverte et l’expérience de l’autre, l’autre désigne à la fois l’autre partie du monde mais aussi l’autre être.

On peut se poser la question de savoir si ces cultures sont égales en valeur ou si certaines sont supérieurs.

La question de l’ethnocentrisme se pose, tout d’abord l’ethnocentrisme est un système de pensée qui représente son propre groupe ethnique ou culturel comme centre du monde et qui en fait le modèle culturel de référence.

Face aux préjugés ethnocentriques désastreux et aux doctrines qui ont été des prétextes à la conquête de territoires et de richesses plutôt qu’au progrès des connaissances scientifiques, les penseurs, savants, écrivains et philosophes ont tenté d’opposer un contrepoids au pouvoir politique et religieux.

Mais au regard de l’histoire, il a généralement préféré, à la connaissance de l’autre, son exploitation par l’esclavage et celle des ressources qui se trouvaient sur ses terres.

Nous pouvons nous appuyer sur le texte de Thomas More, ce dernier a inventé une ville idéale, nommé Utopie.

L’Utopie met à nu la vie réelle en Angleterre et en Europe durant l’époque d’Henry VIII, une ère de réformes et de guerres religieuses.

Dans cet extrait nous voyons comment l’esclave est mit en avant, il est presque métamorphosé en quelqu’un de puissant car il fait tout.

Cela est assez contradictoires mais l’esclave est l’être le plus demandé et sollicité.

La découverte de l’autre, du monde, des mondes et de la diversité humaine a introduit de nouvelles théories anthropologiques dans le savoir.

Face à ce qui leur était inconnu, différent et étrange, les Occidentaux ont souvent considéré l’étranger avec curiosité, en l’observant depuis leur propre culture, avec leurs propres modèles et ethnocentriste et eurocentriste plutôt qu’à partir des fondements et des principes de la civilisation à laquelle appartient l’autre.

Pour ces raisons, la représentation de l’autre dans un art exotique a parfois été la représentation de l’autre, non dans son cadre culturel, mais dans notre cadre culturel.

Autrement dit, l’autre nous est souvent apparu à travers l’utilisation que nous pouvons en faire, mis à notre service par l’esclavage et la domesticité.

Prenons le cas maintenant de Jean de Léry, ce dernier plutôt que de reprendre. »