Montpensier
Publié le 23/05/2020
Extrait du document
«
Je suis née un 18 mars 1634 dans la belle ville de Paris, si chère à
mon cœur et que je n’ai d’ailleurs jamais réellement voulu quitter.
On me connaît sous le nom de Madame de Lafayette, nom que je
tiens de mon époux, mais je m’appelle aussi Marie-Madeleine
Pioche de La Vergne, mon nom de jeune fille.
Au sein de ma famille, je tiens le rôle de la cadette.
J’ai deux
demi-sœurs nées du précédent mariage de mon père.
Celui-ci
place beaucoup d’estime en moi et d’espoir dans mon éducation,
étant lui même un homme très cultivé, il m’instruit et me transmet
sa grande curiosité du monde et de la culture.
En 1648, ma famille et moi nous installons au Havre pour
davantage de sécurité pendant les terribles batailles de la Fronde.
C’est une époque sombre qui me marque en temps que jeune fille,
et qui, malgré les angoisses incontrôlables forge mon caractère.
Un an plus tard, mon père décède.
C’est un coup terrible qui
assène notre pauvre famille.
En 1650, ma mère se remarie avec le dénommé Renaud de
Sévigné.
C’est un heureux événement pour moi car je fais la
connaissance de Mme de Sévigné avec qui j’entretiens durant
toute ma vie une grande amitié, honnête et durable.
Nous
continuons toute deux à parfaire notre instruction en devenant les
élèves de Gilles Ménage qui devient par la suite mon ami et mon
mentor.
Il nous enseigne le latin, l’italien et l’hébreu.
A mes 21 ans, je suis à présent une femme et je rencontre le comte
François de Lafayette, un officier d’infanterie qui va devenir mon
mari.
Nous nous marions le 14 Février 1955 et nous partons
habiter sur les terres que mon époux possède en Auvergne.
A cette
même époque, Ménage m’envoie régulièrement des livres que je
lis et qui me passionne.
La littérature rythme mes journées et une
envie d’écrire émane de moi chaque jour un peu plus.
Je suis déjà
la conseillère de Ménage, pour l’écriture de ses poèmes.
En 1957, j’attends la naissance de mon premier fils, Louis.
A la
naissance de celui-ci, je reviens à Paris car je me languis dans
notre maison de campagne, et commence à fréquenter différents
cercles d’intellectuels et à prendre goût à la compagnie mondaine..
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