Databac

MONTESQUIEUCharles Louis de Secondat, baron de La Brède et de(18

Publié le 23/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : MONTESQUIEUCharles Louis de Secondat, baron de La Brède et de(18 Ce document contient 500 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie.

« MONTESQUIEU Charles Louis de Secondat, baron de La Brède et de (18 janvier 1689-10 février 1755) Moraliste, philosophe Paradoxalement, les deux ouvrages, qui valent sa gloire à Montequieu, sont l’un et l’autre « anonymes » : Les Lettres persanes paraissent en 1721, sans que soit mentionné le moindre nom d’auteur.

Quant à L’Esprit des Lois qu’édite, à Genève, l’éditeur Barrillot, en 1748, il paraît sans nom d’auteur encre et sans même la date.

Reste que ces œ uvres d’un homme qui a pour parrain un mendiant, parce que son père veut qu’il se souvienne toujours que les pauvres sont ses frères, reste que cet homme, qui est reçu conseiller au Parlement de Bordeaux le 24 février 1714, qui a publié des Mémoires sur l’écho comme sur les maladies des glandes rénales ou sur la transparence des corps, change fondamentalement le regard que le siècle porte sur lui-même, sur son temps, sur la civilisation.

Les Orientaux imaginaires des Lettres persanes mettent en pratique un regard qui commence d’être celui de la sociologie.

Quant à L’Esprit des lois , que le libraire réédite à vingt-deux reprises, en à peine un an, il devient le livre de chevet du roi de Prusse, Frédéric II, la justification pour Catherine II de Russie pour sa politique autocrate, le président américain Jefferson l’annote et Marat en fait l’éloge.

Vingt ans de rencontres, des années de voyage, de Naples à Augsbourg, de Cologne à La Haye, de Venise à Londres, lui ont permis d’élaborer le traité qui établit que le despotisme repose sur la crainte, la monarchie sur l’honneur, et la République sur la vertu ; ce traité préconise encore la séparation des pouvoirs exécutifs, législatifs et judiciaires.

Cette exigence est inscrite dans La Constitution des Etats-Unis d’Amérique.

Les textes qui ont tenté d’établir une monarchie constitutionnelle en France s’en inspire. Quel pressentiment a poussé le roi Louis XV à refuser à Montesquieu son agrément, lorsqu’il a été élu à l’Académie française ? A cette époque vivaient : SAINT-SIMON, Louis de Rouvroy, duc de (1675-1755). »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles