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Montesquieu: morale et politique

Publié le 09/12/2021

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CHARLES LOUIS DE SECONDAT, né au château de La Brède, appartient à une famille de parlementaires bordelais. Afin de le rappeler, s'il en était besoin, au sentiment de la fraternité humaine, on lui donne pour parrain un mendiant. Après avoir été l'élève des oratoriens de Juilly, il étudie le droit. En 1714, il devient conseiller au Parlement de Bordeaux. Son oncle MONTESQUIEU, dont il porte déjà le nom depuis 1708, lui lègue en 1716 sa charge de président à mortier. Tout en composant pour l'Académie de Bordeaux divers mémoires scientifiques, le jeune magistrat médite ses Lettres persanes, qui paraissent en 1721. Le voilà célèbre. Il fait de nombreux séjours à Paris, fréquente le salon de Mme de Lambert et le Club de l'Entresol. Il considère l'abbé de Saint-Pierre comme son maître. En 1726, il vend sa charge. Deux ans plus tard, après sa réception à l'Académie, il se met à voyager. Il parcourt l'Autriche, la Hongrie, l'Italie, la Suisse, l'Allemagne, les Pays-Bas et fait un long séjour en Angleterre. Rentré en France, il passe la plus grande partie de son temps dans son château de La Brède, lisant beaucoup et travaillant assidûment. En 1740, il est atteint d'une double cataracte, qui ralentit son activité. La publication de L'Esprit des lois suscite, en même temps qu'un grand concert d'éloges, des critiques qui lui font craindre d'être obligé de s'exiler. La mort le surprend à Paris en 1755.

« MONTESQUIEU (1689-1755) CHARLES LOUIS DE SECONDAT, né au château de La Brède, appartient à une famille de parlementaires bordelais.Afin de le rappeler, s'il en était besoin, au sentiment de la fraternité humaine, on lui donne pour parrain un mendiant.Après avoir été l'élève des oratoriens de Juilly, il étudie le droit.

En 1714, il devient conseiller au Parlement deBordeaux.

Son oncle MONTESQUIEU, dont il porte déjà le nom depuis 1708, lui lègue en 1716 sa charge de présidentà mortier.

Tout en composant pour l'Académie de Bordeaux divers mémoires scientifiques, le jeune magistrat méditeses Lettres persanes, qui paraissent en 1721.Le voilà célèbre.

Il fait de nombreux séjours à Paris, fréquente le salon de Mme de Lambert et le Club de l'Entresol.

Ilconsidère l'abbé de Saint-Pierre comme son maître.

En 1726, il vend sa charge.

Deux ans plus tard, après saréception à l'Académie, il se met à voyager.

Il parcourt l'Autriche, la Hongrie, l'Italie, la Suisse, l'Allemagne, les Pays-Bas et fait un long séjour en Angleterre.Rentré en France, il passe la plus grande partie de son temps dans son château de La Brède, lisant beaucoup ettravaillant assidûment.

En 1740, il est atteint d'une double cataracte, qui ralentit son activité.

La publication deL'Esprit des lois suscite, en même temps qu'un grand concert d'éloges, des critiques qui lui font craindre d'être obligéde s'exiler.

La mort le surprend à Paris en 1755. PRINCIPALES ŒUVRES Lettres persanes (parues en 1721, sans nom d'auteur). Deux Persans, Usbek et Rica, ont quitté Ispahan pour des raisons de sécurité.

Leur exil lès conduit en France.

Ilsécrivent à des gens de leur pays et ils en reçoivent des nouvelles.

Ils sont amenés aussi à correspondre l'un avecl'autre, le spirituel Rica s'étant fixé à Paris et le grave Usbek préférant la campagne, où il peut « raisonner à son aisee.

Ils décrivent avec humour les usages des Français et discutent de problèmes moraux (la tolérance, le suicide) ousociologiques (les bienfaits des arts, leurs dangers, la liberté politique, les privilèges, le rôle modérateur desparlements).

Au bout de huit ans d'absence, Usbek apprend que le désordre règne dans son sérail.

Il se décide àrentrer.

Mais auparavant, il envoie ses instructions en vue d'une répression sévère.

II reçoit alors une lettre deRoxane, sa favorite, qui vient de s'empoisonner.

Au moment de mourir, elle se vante de s'être révoltée contre satyrannie et de l'avoir trompé. Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence (1734). I-VIII.

Causes de la grandeur romaine : vertus civiques, force des institutions.

— IX-XXIII.

La décadence romaine.Elle est en germe dans l'excès même de la victoire.

Le luxe, le relâchement des moeurs, la détérioration desinstitutions politiques, l'extension démesurée de la conquête ont entraîné la dislocation de l'empire et soneffondrement. L'Esprit des lois (Genève, 1748).

L'ouvrage eut vingt-deux éditions en dix-huit mois. 1re partie (I-VIII).

Définition de la loi.

Les régimes de gouvernement et leurs principes.

Corruption des régimes.

— 2epartie (IX-XIII).

Les gouvernements devant les problèmes de la guerre, de la liberté individuelle, des revenus publics.— 3e partie (XIV-XIX).

Les lois dans leurs rapports avec le climat, le sol, les types humains.

— e partie (XX-XXIII).Économie politique : commerce, monnaie, répartition de la population.

— 5e partie (XXIV-XXVI).

Rapports de lareligion et de l'État.

— 6e partie (XVIII-XXXI).

Considérations historiques sur le droit romain, les lois civiles enFrance, les lois féodales.

— La conclusion (rôle et devoirs du législateur) est bizarrement placée au livre XXIX. Cahiers (rédigés entre 1716 et 1755, publiés en 1941) : ce sont les impressions de Montesquieu notées au jour le jour. SA CONCEPTION DE LA VIE En faisant son portrait et en disant de la façon la plus simple ce que furent ses goûts et ses habitudes, il définit unesagesse.

Elle n'est valable que pour des esprits parfaitement équilibrés comme le sien, assez heureux pour jouirpleinement de la vie et pour se préserver des occasions de souffrir.

Dès qu'une passion devient importune, il estimequ'il faut savoir s'en dégager.

De même, il faut accepter virilement le destin.

Nous devons nous accommoder de lavie.

« Ce n'est point à cette vie à s'accommoder à nous.

» Il a lui-même appliqué cette règle, lorsque la maladiel'avait rendu presque aveugle.

A vrai dire, son existence entière représente un constant effort de volontécourageuse et l'on a pu vanter cet « égoïsme sacré qui l'a défendu contre tout ce qui détourne du but, les passions,les affections même, l'amour des faux biens, la douceur du loisir s.

(Paul.

Hazard) Intellectuellement, il se garde de toute extravagance.

Il rejette aussi bien les préjugés que les rêves chimériques.

Ilest réaliste et sans illusions.

Cette attitude d'esprit l'incline à un certain scepticisme à une vue souvent pessimistedu monde.

Mais sa foi profonde en la raison, sa générosité naturelle le préservent de la sécheresse du coeur : ce futun homme sensible et bon. SON GÉNIE DE MORALISTE Bien qu'il se dise « uniquement attentif à regarder les hommes », et bien que l'on trouve, disséminées dans toute. »

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