Moldavie (2002-2003)
Publié le 20/09/2020
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Moldavie (2002-2003). Ce document contient 812 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.
«
Moldavie (2002-2003)
Reprise des négociations avec la Transdniestrie
Deux ans après l'accession au pouvoir de Vladimir Voronine, le Parti communiste,
fort d'un solide appui, a obtenu plus de 41 % des suffrages lors des élections
locales (25 mai-8 juin 2003).
Le climat politique est demeuré délétère malgré la
reconnaissance officielle de l'Église métropolitaine de Bessarabie (Église
orthodoxe rattachée au patriarcat de Bucarest) en juillet 2002, sous les
pressions du Conseil de l'Europe.
L'année 2002 a été marquée par une reprise économique significative :
augmentation du PIB de 7,2 %, taux d'inflation réduit à 5,3 %, croissance de la
production industrielle (14,2 %).
Mais, avec une dette de 1 614 millions de
dollars et un salaire moyen mensuel de 797 lei (48 €), la Moldavie reste le pays
le plus pauvre d'Europe.
Le programme social d'envergure engagé prévoyait
notamment la mise en place de l'assurance médicale obligatoire et l'élaboration
d'une stratégie répondant aux critères du programme de Facilité pour la
réduction de la pauvreté et pour la croissance (FRPC) établi avec le FMI.
Fiction d'un État unitaire, le pays est en fait écartelé entre les autonomistes
gagaouzes (minorité turque chrétienne qui a obtenu le statut d'autonomie
territoriale en décembre 1994) et les séparatistes russophones de la «république
moldave de Transdniestrie» (RMT).
Le projet d'un État fédéral, élaboré en
juillet 2002 lors du «sommet» de Kiev entre la Russie, l'Ukraine, la Moldavie et
la Transdniestrie sous l'égide de l'Organisation pour la sécurité et la
coopération en Europe (OSCE), était loin d'être soutenu par la population et les
compétences de chaque entité devaient être définies.
V.
Voronine a affirmé sa
volonté de «réintégrer la Transdniestrie» en proposant le 10 février 2003 le
vote par référendum d'une nouvelle Constitution élaborée conjointement avec les
autorités de Tiraspol d'ici l'automne.
Le statut de la région autonome de
Gagaouzie demeurait incertain, le nouveau gouverneur Gheorghe Tabuncic élu le 20
octobre 2002, étant exclu de cette commission mixte.
Un nouveau document signé
lors du «sommet» de l'OSCE tenu à Porto en décembre 2002 a prévu le retrait
et/ou la destruction des armements et munitions du «groupe opérationnel des
forces de Russie» (ex-14e armée russe) de Transdniestrie avant la fin 2003.
Face
aux nombreuses concessions de Chisinau, l'intransigeance de Tiraspol a suscité
d'autant plus d'inquiétudes que son potentiel militaire, supérieur à celui de
l'armée nationale de Moldavie, constituait une vraie poudrière alimentant les
trafics.
L'Union européenne (UE) considérait désormais que le «président» de la
RMT, Igor Smirnov était directement responsable de l'absence d'État de droit et
de l'existence d'un système de type mafieux sur ce territoire..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Îles Vierges britanniques (2002-2003): L'opposition au pouvoir
- Tuvalu (2002-2003)
- Turkménistan (2002-2003) Tentative de coup d'État
- Trinidad et Tobago (2002-2003) Fin de l'impasse politique
- Thaïlande (2002-2003): Embellie en trompe l'il