Databac

Moldavie (2000-2001)

Publié le 20/09/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Moldavie (2000-2001). Ce document contient 812 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.

« Moldavie (2000-2001) Triomphe du Parti communiste La délicate réforme constitutionnelle du 5 juillet 2000, qui prévoyait l'élection du président de la République par le Parlement, n'a pas évité une nouvelle crise politique en automne.

Faute de coalition des partis de droite, seuls deux candidats étaient en lice : Pavel Barbalat, président de la Cour constitutionnelle, et le communiste Vladimir Voronin.

Après quatre scrutins (1, 4, 21 et 24 décembre), aucun d'eux ne disposait des 61 voix nécessaires (pour 101 députés) lui permettant d'être élu.

Le président Petru Lucinschi annonça le 31 décembre la dissolution du Parlement et des élections législatives anticipées.

Face à une droite toujours divisée, le Parti communiste remporta ces élections le 25 février 2001 avec 50,7 % des suffrages exprimés, obtenant la majorité absolue au Parlement avec 71 sièges, contre 19 pour la coalition électorale du Premier ministre Dumitru Braghis et 11 pour le Parti populaire chrétien démocrate (PPCD, droite) de Iurie Rosca.

Vladimir Voronin était élu président de la République le 4 avril.

Il proposait un renforcement de l'État, la lutte contre la corruption et un "communisme du xxie siècle".

Le nouveau gouvernement de Vasile Tarlev (homme d'affaires n'appartenant à aucune formation politique) a suscité un effet rassembleur. Avec une dette extérieure de 765 millions de dollars, un salaire moyen mensuel de 388 lei (30 dollars) et la dépréciation de sa monnaie (15 %), la Moldavie est devenue un des pays les plus pauvres d'Europe.

L'année 2000 a été marquée par la reprise des négociations avec le FMI et la Banque mondiale, dès l'adoption de la loi sur la privatisation des grandes entreprises vinicoles et tabacoles (octobre 2000). Préservant la fiction d'un État unitaire, le pays est en fait écartelé entre les autonomistes gagaouzes (chrétiens d'origine turque) et les séparatistes russophones de la "république moldave de Transdniestrie" autoproclamée (RMT).

Si Ilie Ilascu, détenu politique à Tiraspol élu sénateur en Roumanie (PRM, Parti de la Grande Roumanie, extrême droite), a été libéré en mai, le défi posé au nouveau président restait le respect du document signé à Istanbul en novembre 1999 au sommet de l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) et prévoyant le retrait de l'ex-14e armée russe de Transdniestrie avant la fin 2002. Incapable de sortir de la crise identitaire la minant, la Moldavie s'est fixé comme objectif diplomatique l'entrée dans l'Union européenne.

Elle a par ailleurs adhéré à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) le 8 mai 2001.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles