Moldavie (1999-2000)
Publié le 20/09/2020
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Moldavie (1999-2000)
Valse des Premiers ministres
Le trop faible taux de participation au référendum du 23 mai 1999 (organisé en
même temps que les élections locales remportées par le bloc communiste et les
agrariens) n'a pas permis au président Petru Lucinschi de disposer de pouvoirs
étendus et de mettre en œuvre sa réforme "pour une république présidentielle".
Trois gouvernements se sont succédé en 1999.
En dépit de leurs divergences, le
Parti communiste et le Front populaire chrétien-démocrate (FPCD, droite) de
Iurie Rosca ont créé une coalition qui a mis fin au gouvernement de Ion Sturza
(devenu minoritaire au Parlement), le 9 novembre 1999, sept mois seulement après
son investiture.
Après les échecs des candidatures du centriste Valeriu Bobutac
et du leader communiste Vladmir Voronin, l'investiture de Dumitru Braghis au
poste de Premier ministre, le 21 décembre 1999, a permis d'éviter des élections
anticipées.
Vice-ministre de l'Économie et des Réformes du gouvernement
précédent, il a obtenu le soutien de la même alliance entre les communistes et
le FPCD contre l'ancienne coalition gouvernementale.
Sur fond de marasme économique, le nouveau gouvernement avait à charge de
poursuivre les privatisations (secteurs du vin et du tabac), de lancer la
réforme administrative territoriale et surtout de reprendre les négociations
avec le FMI, qui a suspendu les crédits d'ajustement structurel en novembre
1999.
Paralysé par sa dette auprès de la compagnie russe Gazprom (qui détient
désormais 51% des actions de Moldova-gaz), le pays a été privé d'énergie pendant
plusieurs jours début mars 2000.
Par ailleurs, le lei s'est déprécié de plus de
40 % en 1999.
Comptant sur l'adhésion au Pacte de stabilité dans l'Europe du Sud-Est et sur
l'intégration européenne, la Moldavie a aussi multiplié les accords au sein de
la Coopération économique de la mer Noire (CEMN), dont elle a pris la direction
le 17 octobre 1999, espérant à long terme la création d'une Zone de
libre-échange.
Enfin, les négociations sur la question de la région séparatiste
autoproclamée en 1999 "république moldave de Transdniestrie", menées au sommet
de l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) à Istanbul
le 18 novembre 1999, ont abouti à la signature d'un document majeur prévoyant le
retrait définitif de l'ex-14e armée russe avant la fin 2002.
Malgré le début du
retrait de l'armement russe, les autorités de Tiraspol se sont opposées à la
Commission unifiée de contrôle (CUC) mise en place sous le contrôle de l'OSCE
(Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe)..
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