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MME DU BARRY( 1743-1793) - BIOGRAPHIE.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 MME DU BARRY (1743-1793) En 1769, Louis XV entre dans sa soixantième année et ressent les premières atteintes de la vieillesse.

Autour de lui, les deuils se sont multipliés.

Mme de Pompadour, une «amie de vingt ans>>, la reine, le dauphin ont disparu.

Avec l'âge, les filles du roi, Mesdames, sont deve­ nues acariâtres.

Une jeune femme de vingt-cinq ans- elle était née à Vaucouleurs le 19 août 1743 -va alors rompre la solitude du souverain et égayer ses dernières années.

Il s'agit de Mme du Barry.

De son vrai nom Jeanne Bécu, celle-ci a eu une jeunesse agitée.

Issue d'un milieu modeste, elle a été élevée par les dames du Sacré-Cœur avant de devenir lectrice de la veuve d'un fermier général.

On la retrouve ensuite demoiselle de magasin, puis vivant en compagnie d'un mauvais sujet, Jean du Barry.

Peu farouche, la jeune femme ouvre un salon et reçoit beaucoup : Crébillon, Guibert, Dumouriez, Favier, le comte de Thiard, le prince de Ligne, le duc de Richelieu.

C'est celui-ci qui l'introduit à la cour, où elle a l'honneur de plaire au roi.

Un mariage blanc avec le frère complaisant de Jean du Barry donne à la nouvelle favorite un nom et un titre et lui permet de s'installer officiellement dans les petits appartements de Versailles.

Si Mme du Barry n'a pas l'éclat de Mme de Pompadour, elle apparaît cependant bien élevée, s'exprime fort correctement et possède l'art de conter avec esprit.

De fait, elle se cultive, comble les lacunes de son éducation.

Elle sait tenir un cercle, présider un dîner.

Et surtout, elle affiche un talent incomparable pour distraire le roi.

Elle le charme par sa gaieté, son entrain et sa beauté.

Son ascendant sur le roi est à J'origine de haines tenaces.

Mme du Barry est détestée par Choiseul et par certains courtisans qui l'accusent d'être le centre du parti dévot et d'inspirer la politique que Louis XV mène alors contre le Parlement.

D'infâmes pamphlets la traînent dans la boue.

Ca­ lomnies d'autant plus injustifiées que le rôle politique de Mme du Barry semble bien avoir été insignifiant.

En fait, on ne pardonnait pas au roi d'avoir choisi comme favorite une grisette.

Ces attaques devaient la conduire à un tragique destin.

D'abord exilée à la mort de Louis XV, elle put s'installer à Louveciennes, où elle mena une existence discrète.

Au début de la Révolution, elle passa trois fois en Angleterre et aida coura­ geusement les émigrés.

Revenue en France, elle fut arrêtée en 1793 et condamnée à mort par le tribunal révolutionnaire pour intrigues royalis­ tes.

Le 8 décembre 1793, elle devait connaître une défaillance au pied de J'échafaud.

Sortant de sa torpeur, elle «jeta un cri affreux» où passa la révolte d'un corps en face de la mort. 2 / 2. »

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