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misanthrope

Publié le 17/05/2020

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« Le misanthrope Intro : P1 : Jean-Jacques Rousseau dans sa lettre à d’Alembert, soutient que le personnage d’Alceste ne devrait pas être un personnage de comédie.

Il dénonce la caricature faite par Molière : la misanthropie ne devrait pas inciter à rire, mais être un sujet de réflexion grave, qui touche directement aux maux de la société de son temps.

Mais Molière n’est-il pas justement l’auteur le plus sérieux du théâtre français ? Sous fond de comique grotesque et de situations parfois cocasse, ce sont des personnages duels, pathétiques et sincères qui se montrent à nous. P2 : La citation de Rousseau laisse à penser que le genre théâtrale comique ne devrait pas traiter de sujets grave et en l’occurrence qu’Alceste, parce qu’il décrit les travers de son temps, est un personnage noble qui ne mérite pas le ridicule de la plume de Molière.

Or, le misanthrope n’est-il pas, sous fond de comique de situation, une critique « sincère » des mœurs de la cour par le personnage d’Alceste ? P3 : Pour répondre à cette problématique, nous allons voir dans un premier temps en quoi Alceste pourrait effectivement être vu comme un personnage de théâtre noble et vertueux, avant de nous focaliser sur « Le Misanthrope », s’il est véritablement le combat de la vertu contre le vice, comme l’entend Rousseau.

Enfin, nous allons nous étendre sur la réflexion du genre théâtral : la comédie n’est-elle pas une correction des mœurs par le rire ? II-) Tout d’abord Rousseau élucide le fait qu’Alceste « n’est pas ennemi avec les hommes mais avec la méchanceté des uns et du support que cette méchanceté trouve dans les autres.

» (Lignes 25 – 27) Certes, Alceste emprunte aux caractéristiques du personnage tragique.

Il peut ainsi, comme le dit Rousseau, être vu comme un être vertueux pris dans les travers de son temps, qui offre au spectateur un véritable sujet de réflexion, une matière à penser autrement au sein de la Cour où l’hypocrisie et les ronds de jambe règnent en maîtres : : « Je ne connais point de plus grand ennemi des hommes que l’ami de tout le monde, qui, toujours charmé de tout, encourage incessamment les méchants, et flatte, par sa coupable complaisance les vices d’où naissent tous les désordres de la société » (Lignes 32 – 33).

Selon Rousseau, qui introduit cette notion avec un champ lexical très manichéen dans sa lettre à d’Alembert, toute caractéristique comique du personnage devrait être éludée, tout ridicule supprimé, de façon à ce que ne ressorte que le combat de la Vertu contre le Vice, de la sincérité contre l’hypocrisie : « Homme de bien » (Ligne 2) s’opposant à « méchanceté » (Ligne 3) « Vices » (Ligne 36) s’opposant à « Vertu » (Ligne 50)… III-)ç. »

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