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MIRACLES ET «MlSTÈRES» AU MOYEN ÂGE

Publié le 08/11/2020

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Au xve siècle, le théâtre religieux va prendre une extension rapide et surprenante avec la vogue des mystères (ou mieux: « mistères », du latin ministerium, office) qui mettent en scène les épisodes de l'Ancien et surtout du Nouveau Testament. Joués par les « Confréries de la Passion» (celle de Paris détiendra le premier et - longtemps - le seul théâtre permanent), les « mistères » nécessitent parfois plusieurs jours de représentations, avec la collaboration de la ville tout entière. Ces spectacles reposent en général sur une même matière, mais sans cesse renouvelée : la passion du Christ. Les deux plus justement célèbres de ces Passions sont celle, émouvante, d'Arnoul Gréban

« 1 / 2 MIRACLES ET « Ml STÈRES» AU MOYEN ÂGE Né à l'église et dans l'enceinte même de l'église, dès le 1xe siècle, le théâtre ne conquerra son autonomie, en France, qu'assez tard au cours du Moyen Âge.

Lorsque la messe, qui est déjà une sorte de drame litur­ gique en latin, sera devenu inintelligible pour le peuple, les prêtres s'aviseront de faire représenter devant l'autel, en « langue vulgaire», des scènes assez brèves, liées aux fêtes successives de l'année (Noël et Pâques particulièrement).

Puis, vers le XII e siècle, ces premiers jeux dramatiques tendent à faire intervenir déjà quelques épisodes profanes ; aussi bien les tréteaux sortent-ils de l'église pour s'adosser désormais au grand portail, cependant que prêtres réguliers et séculiers cèdent la place, le plus souvent, à des confréries laïques.

À ces «jeux» (Jeu d'Adam, anonyme, xne siècle ;Jeu de saint Nicolas de Jean Bodel d'Arras, début du Xlff siècle, en l'honneur du patron des écoliers), succéderont dès le XIV e siècle des miracles (tel Le Miracle de Théophile, adapté par RutebeuO en général terminés par une apparition de la Vierge. 2 / 2. »

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