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Mirabeau.

Publié le 08/12/2021

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Mirabeau. famille provençale d'origine florentine qui acquit, en 1570, la seigneurie de
Mirabeau (actuel département du Vaucluse).

Victor Riqueti.
marquis de Mirabeau, 1715-1789, né à Pertuis (Vaucluse), est le descendant de Jean
Riqueti qui acheta le château de Mirabeau (non loin de Pertuis, au nord de la Durance).
Esprit ouvert, disciple de Quesnay, il connut la célébrité avec la publication d'un ouvrage
intitulé l'Ami des hommes. En décembre 1760, il publia la Théorie de l'impôt, où il réclamait
la suppression des fermiers généraux, ce qui lui valut d'être enfermé à Vincennes, puis
d'être exilé dans sa propriété du Bignon, près de Montargis (Loiret).
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Les corrélats
Gyp (Sibylle de Riqueti de Mirabeau, comtesse de Martel de Janville, dite)
physiocratie
Vincennes

Honoré Gabriel Riqueti.
comte de Mirabeau, 1749-1791, fils du marquis, né au Bignon (aujourd'hui Le BignonMirabeau, dans le Loiret), orateur et homme politique français. Réputé pour sa laideur, la
figure couturée, de formes athlétiques, il vécut une jeunesse picaresque remplie d'orages,
de scandales et de dettes. À la demande de son père, il fut emprisonné à plusieurs
reprises : à l'île de Ré, au château d'If, au fort de Joux et au donjon de Vincennes où il
séjourna quarante-deux mois. Il avait même été condamné à mort, à Pontarlier, pour
s'être enfui avec Sophie, la jeune femme du riche, avare et dévot marquis de Monnier,
avec laquelle il vécut environ un an à Amsterdam. Marié en 1772 avec MLLe de Marignane,
il fut interdit pour dettes et abandonné par sa femme en 1774 ; il lui intenta un retentissant
procès et mourut sans l'avoir revue.
Pour vivre, Mirabeau écrivit des oeuvres licencieuses, puis se fit polémiste : il publia des
pamphlets, notamment un E ssai sur le despotisme e t les L ettres de cachet ; il attaqua
Necker à propos de son Compte rendu , s'en prit ensuite à Calonne, au parlement, « la pire
de toutes les aristocraties ». Entre-temps, il séjourna en Angleterre et en Prusse.
Vint la Révolution qu'il avait annoncée et souhaitée. Exclu de la députation aux États
généraux par la noblesse d'Aix-en-Provence, il fut élu en tête des députés du tiers-état de
ce bailliage. La veille de l'ouverture des États généraux, il fit paraître le premier numéro de
son Journal des états généraux sans en avoir demandé l'autorisation. Le journal interdit, il
le remplaça par des Lettres du comte de Mirabeau à ses commettants, qu'il transforma en
un périodique, le Courrier de Provence : il fut ainsi le premier à tirer parti de la liberté de la
presse sous la Révolution. Par son sens politique et ses talents oratoires, il prit sur
l'Assemblée un extraordinaire ascendant dans les premiers mois. Adversaire résolu de la
cour et des privilégiés, il ne l'était pas de la monarchie ; il contribua à l'adoption des
grandes réformes comme l'abolition des droits féodaux et se fit le défenseur d'un régime
représentatif dans lequel le roi et l'Assemblée des représentants de la nation collaboraient
au bien du pays. Mais ses interventions contre la limitation du pouvoir royal à propos du
droit de veto, de la guerre et de la paix ne tardèrent pas à le rendre suspect, et l'on parla
de « la grande trahison du comte de Mirabeau ».
En réalité, conscient du manque de caractère de Louis XVI, il aspirait à être le ministre
qui conduirait la Révolution à une entente entre le roi et le peuple. Son ambition fut ruinée

par le vote, dirigé contre lui, par lequel l'Assemblée décida que les ministres ne pourraient
être choisis parmi les députés ; Mirabeau accepta de devenir le conseiller secret du roi et
surtout de la reine, sans aucune concession sur ses conceptions, continua à proposer « les
moyens de concilier la liberté publique avec l'autorité royale », mais à combattre aussi les
projets insensés de la cour qui conduisaient la royauté à sa perte. Mais ses conseils ne
furent pas suivis et ses avertissements, pas plus écoutés. La santé ébranlée par les excès,
les séjours en prison et une intense activité, il mourut le 3 avril 1791, déclarant, par une de
ses dernières paroles, « emporter avec lui le deuil de la monarchie ». Le lendemain,
l'Assemblée décida de lui faire des obsèques nationales et consacra l'église SainteGeneviève à la sépulture des grands hommes ; le même jour, une foule innombrable y
accompagnait la dépouille du grand tribun. L'année suivante, dans l'armoire de fer de
Louis XVI, aux Tuileries, on trouvait la preuve que Mirabeau avait reçu de l'argent en
échange de ses conseils. Par décret de la Convention, le 21 septembre 1794, son cercueil
fut retiré du Panthéon pour être enfoui au cimetière de Clamart, dans une fosse anonyme,
où il ne fut jamais retrouvé.
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Les corrélats
Dreux-Brézé (Henri Évrard, marquis de)
Louis - FRANCE - Louis XVI
Marie-Antoinette
panthéon - Le Panthéon de Paris
Révolution française - Des États généraux à l'Assemblée constituante (1789)
Talleyrand-Périgord (de) - Talleyrand-Périgord (Charles Maurice de)
Les livres
Mirabeau, page 3219, volume 6

André Boniface Louis Riqueti.
vicomte de Mirabeau, dit Mirabeau-Tonneau, 1754-1792, né à Paris, homme politique
français. Il combattit en Amérique, puis s'engagea en politique comme Honoré Gabriel, son
frère. Député aux États généraux en 1789, il s'opposa à l'abolition des privilèges et à la
Constitution. Personnage haut en couleur, cible des caricaturistes pour son obésité, il
émigra en 1790 et combattit en 1792 dans les armées royalistes.
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Les corrélats
Gyp (Sibylle de Riqueti de Mirabeau, comtesse de Martel de Janville, dite)

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