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Michelozzo1396-1472Sans vouloir oublier que le canon des formes de Brunelleschi

Publié le 22/05/2020

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« Michelozzo 1396-1472 Sans vouloir oublier que le canon des formes de Brunelleschi garde une importance primordiale pour le développement ultérieur de l'architecture de la Renaissance italienne, on doit constater que, de son vivant même, à Florence, il existe certains artistes indépendants et créateurs. Le plus important de ces architectes contemporains est Michelozzo di Bartolomeo.

Nous ignorons presque tout de son éducation artistique de sculpteur et d'architecte.

Ses œ uvres sculpturales conservent un certain classicisme gothique et se reconnaissent à leurs formes simples et à une certaine gravité.

Sans atteindre à la maturité d'un Nanni di Banco ou à la perfection d'un Ghiberti, il possède néanmoins une personnalité qui s'affirme même à l'égard d'un Donatello et il est le représentant d'un style qui trouvera son épanouissement dans le classicisme de Luca della Robbia. La même indépendance, mais à l'intérieur des limites mêmes de son talent, se retrouve dans ses œ uvres d'architecte.

Comparées à celles de Brunelleschi, elles sont bien plus étroitement apparentées à la tradition gothique précédente.

Entre 1420 et 1427, Michelozzo construisit la petite église conventuelle de S.

Francesco al Bosco, à Mugello.

A l'encontre de Brunelleschi, qui va chercher ses modèles dans la proto-Renaissance et dans le style roman de la Toscane, Michelozzo prend comme point de départ le type gothique d'une salle voûtée et il confère à son édifice une grande noblesse, très proche déjà du style classique, au moyen d'une structure de piliers, d'arcs-doubleaux et de chapiteaux d'une simplicité soulignée. Nous retrouvons cette même simplicité dans les deux grandes églises construites par Michelozzo à Florence.

Dès 1420, il édifie pour le compte des Médicis le couvent des Franciscains de Saint-Marc, à Florence, que Vasari considère comme étant un des plus beaux connus.

La disposition en est d'une grande clarté et les proportions en sont excellentes. L'extrême réserve décorative a pour but de nous rappeler la modestie de l'Ordre mendiant pour qui le couvent a été construit.

Dans le cloître et dans la bibliothèque — la première de style Renaissance, prototype de nombreuses autres — nous retrouvons les simples chapiteaux ioniques que Brunelleschi n'avait guère employés.

L'église, qui a subi de grandes transformations à l'époque baroque, fut à l'origine une grande salle à plafond plat, dont le ch œ ur rectangulaire, séparé de la nef par de massifs doubleaux, était à abside polygonale. La transformation et la reconstruction de l'Annunziata à Florence (commencée en 1444) sont l'œ uvre majeure d'architecture religieuse de Michelozzo.

Il y poursuit son idéal de simplicité architecturale par la transformation de l'ancienne église gothique à trois nefs en une seule grande salle entourée de chapelles.

Il atteint ce but en traçant des murs entre les piliers de la nef centrale et le mur extérieur.

Mais l'innovation décisive est le ch œ ur à plan circulaire que Michelozzo ajoute à cette nef et qui est la copie de la “ Minerva Medica ” de Rome.

On ne peut qu'émettre des suppositions sur l'origine de cette innovation hardie.

Dès 1440, le nouveau style de Brunelleschi était parfaitement établi, et surtout, grâce à ses deux œ uvres de. »

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