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MICHELET, Jules(21 août 1798-9 février 1874)Historien, écrivainTrois fois lauréat au

Publié le 23/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : MICHELET, Jules(21 août 1798-9 février 1874)Historien, écrivainTrois fois lauréat au Ce document contient 426 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie. MICHELET (JULES) Historien et écrivain français né à Paris en 1798, mort à Hyères en 1874. Il enseigna à l’École normale supérieure. Après la révolution de 1830, il fut chef de la section historique aux Archives (1831) puis suppléant de Guizot à la Sorbonne (1834) et professeur au Collège de France. Il était déjà l’auteur des Tableaux chronologiques d’histoire de France (1825), d’un Précis d’histoire moderne (1826) et d’une Histoire romaine (1831). Aux approches de la révolution de 1848, sous l’influence de Quinet, il s’attaqua aux tendances réactionnaires de Guizot et aux idées ultramontaines de Montalembert et de Veuillot. Parurent l’Étude sur les Jésuites (1843), Le Prêtre, la femme, la famille (1844), Le Livre du peuple (1846). En 1847, il écrivit son Histoire de la Révolution française. Le coup d’Etat de 1851 le chassa de sa chaire du Collège de France et lui fit perdre sa place aux Archives. Il acheva alors sa grande Histoire de France commencée en 1833.

« MICHELET, Jules (21 août 1798-9 février 1874) Historien, écrivain Trois fois lauréat au concours général, bachelier à dix-neuf ans, docteur ès lettres à vingt et un ans avec une thèse à propos de Vies des hommes illustres , de Plutarque, Michelet est agrégé en 1821, ce qui lui permet de commencer à enseigner.

Il se consacre bientôt uniquement à ses travaux historiques.

Son premier ouvrage, publié en 1824, a pour titre Tableaux synchroniques de l’histoire moderne .

Sa nomination en 1831 à la tête de la section historique des Archives nationales lui permet d’entreprendre une monumentale Histoire de France , dont six volumes paraissent entre 1833 et 1844.

Cependant il publie dans la même période plusieurs autres travaux.

En 1838, sa renommée lui vaut la chaire d’histoire et de morale au Collège de France et d’être élu à l’ Institut .

Le premier volume de l’Histoire de la Révolution française paraît le 8 février 1847.

Pendant le temps de l’écriture de cette œ uvre, il ne cesse de publier des ouvrages à partir de l’enseignement qu’il donne au Collège de France, tels Le Prêtre, la femme, la famille en 1845 ou Le Peuple en 1846, dont les propos généreux et le lyrisme lui valent de jouer un rôle décisif dans l’opinion publique.

En 1852, parce qu’il refuse de prêter serment à l’empereur , Michelet est privé de sa chaire et de son poste aux Archives. Il doit se retirer à Nantes, où il vit dans la gêne. L’Histoire de la Révolution française, qui compte sept volumes, est terminée en 1853. Dans les années qui suivent, son activité est intense.

De retour à Paris en 1855, il reprend l’ Histoire de France, qu’il poursuit jusqu’en 1869.

En même temps qu’il travaille à cette œ uvre majeure il publie une sorte de poème de la nature en quatre chants : L’Oiseau en 1856, L’Insecte en 1857, La Mer en 1861, La Montagne en 1868.

Sa générosité et sa tendresse prennent une autre forme encore dans les livres que sont L’Amour ou La Femme , publiés en 1858 et 1859.

Il publie également des livres polémiques, démocratiques et anticléricaux, tels La Sorcière en 1862 et La Bible de l’humanité en 1864.

Dans les dernières années de sa vie, il se lance dans une importante Histoire du XIX e siècle .

A sa mort, de nombreux manuscrits inédits sont découverts et publiés par sa veuve. C’est autant par la puissance de son style, qui est celui d’un grand. »

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