Mexique (1991-1992) Un tournant irréversible
Publié le 20/09/2020
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Mexique (1991-1992) Un tournant irréversible. Ce document contient 812 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.
«
Mexique (1991-1992)
Un tournant irréversible
On fera la perestroïka avant de faire la glasnost, avait annoncé le président
Carlos Salinas de Gortari en prenant ses fonctions en décembre 1988.
Force est
de constater que ses succès économiques et sa détermination politique lui ont
permis de reconquérir une légitimité qui lui était fortement contestée.
L'année 1991 et le premier semestre 1992 ont été économiquement fastes.
Une
croissance de 3,6%, nettement supérieure aux prévisions et qui devrait se
maintenir; une inflation maîtrisée (18,8% en 1991 et 9,7% prévus en 1992), un
service de la dette ramené en 1991, après renégociation, de 10% à 6% du PIB, un
volume considérable d'investissements (25 milliards de dollars), des
privatisations rapportant près de trois fois plus (en particulier celles des
banques) que leur valeur escomptée...
tout a semblé sourire à la jeune équipe du
président.
Le choix de l'ouverture quasi totale des frontières, le désengagement
de l'État du secteur productif (280 entreprises publiques fin 1991 contre 1 156
en 1982), la réorientation de la production vers l'exportation, la résorption du
déficit budgétaire (1,3% en 1991, probablement nul en 1992) se sont finalement
révélés payants.
Quelques ombres néanmoins à ce tableau idyllique: le creusement inquiétant du
déficit de la balance commerciale (11,2 milliards de dollars en 1991) et une
trop grande part de capitaux spéculatifs (4,5 milliards seulement des
investissements correspondent à des placements directement productifs) ont
dénoté le maintien d'une certaine fragilité de l'économie.
Au plan politique, C.
Salinas a continué à donner des gages de volontarisme et
de modernité: réforme électorale accroissant les pouvoirs de l'opposition sur le
contrôle des scrutins; sanctions immédiates contre les policiers responsables
d'exactions (tortures, violences); élévation, en 1991, au rang constitutionnel
de la Commission des droits de l'homme créée en 1990; destitution et
incarcération des deux généraux compromis dans le trafic de drogues, etc.
Le régent de la ville de Mexico a par ailleurs continué à prendre des mesures
radicales de lutte contre la pollution de la ville: interdictions de circuler,
fermetures d'écoles certains jours, fermetures d'entreprises polluantes, etc.
Sur la scène diplomatique, enfin, C.
Salinas a maintenu une intense activité
"latino-américaine", accueillant en juillet 1991 à Guadalajara le premier sommet
ibéro-américain, définissant une politique énergétique commune au Groupe des
Trois (Colombie, Mexique, Vénézuela), participant activement au Groupe de Rio
(groupe de treize pays d'Amérique latine ayant établi des mécanismes de
consultation permanente).
Modernisations constitutionnelles
Les électeurs ont salué l'embellie économique et les succès politiques: aux
élections législatives d'août 1991, le parti du président (PRI - Parti.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Îles Vierges américaines (1991-1992)
- Vénézuela (1991-1992)
- Uruguay (1991-1992)
- Tuvalu (1991-1992)
- Turkménistan (1991-1992)