métayage.
Publié le 06/12/2021
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métayage.
métayage, en géographie agricole, mode de faire-valoir indirect, où le propriétaire d'un bien rural donne à bail son domaine agricole (métairie) à un exploitant (métayer)
qui s'engage, pour une durée déterminée, à le cultiver moyennant le partage des fruits (mais aussi des pertes) avec le propriétaire, selon une proportion définie par le bail.
Le propriétaire fournit généralement, en plus du capital foncier, le capital d'exploitation (cheptel, machines, outillage), tandis que le métayer apporte sa force de travail
(main-d'oeuvre, réparations).
Jadis très répandu en Europe, le métayage a fortement décliné avec les progrès de la grande culture, au profit du fermage ou du faire-valoir direct. Il reste en revanche très
développé en Amérique latine où domine la grande propriété foncière, en Afrique tropicale ou encore dans certains pays musulmans du bassin méditerranéen. Imposé par
les nobles, propriétaires du sol, ce mode de faire-valoir a longtemps été prépondérant en France : le métayer partageait la gestion du domaine avec le bailleur (choix des
cultures notamment) et lui versait en principe la moitié des produits de l'exploitation (le mot métayage vient de l'ancien français moitoier qui signifie « partager par
moitié «). À partir de 1946, cette proportion a été ramenée au tiers de la récolte, le tenancier conservant, en outre, la jouissance de nombreux produits de la ferme. Le
métayage a aujourd'hui quasiment disparu, en raison de la vente des biens nationaux -- conséquence de la Révolution -- d'une part, et de l'adoption du statut de 1946 très
défavorable au propriétaire d'autre part. La situation du métayer est souvent nettement moins avantageuse dans les pays en développement où la part qui lui revient est
parfois réduite à la portion congrue. Ce mode d'exploitation lui permet cependant de partager les risques avec le propriétaire et, ainsi, de mieux résister aux aléas de
l'économie (fluctuations des cours, surproduction, etc.) ou de la nature.
Voir exploitation agricole ; agriculture.
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métayage.
métayage, en géographie agricole, mode de faire-valoir indirect, où le propriétaire d'un bien rural donne à bail son domaine agricole (métairie) à un exploitant (métayer)
qui s'engage, pour une durée déterminée, à le cultiver moyennant le partage des fruits (mais aussi des pertes) avec le propriétaire, selon une proportion définie par le bail.
Le propriétaire fournit généralement, en plus du capital foncier, le capital d'exploitation (cheptel, machines, outillage), tandis que le métayer apporte sa force de travail
(main-d'oeuvre, réparations).
Jadis très répandu en Europe, le métayage a fortement décliné avec les progrès de la grande culture, au profit du fermage ou du faire-valoir direct. Il reste en revanche très
développé en Amérique latine où domine la grande propriété foncière, en Afrique tropicale ou encore dans certains pays musulmans du bassin méditerranéen. Imposé par
les nobles, propriétaires du sol, ce mode de faire-valoir a longtemps été prépondérant en France : le métayer partageait la gestion du domaine avec le bailleur (choix des
cultures notamment) et lui versait en principe la moitié des produits de l'exploitation (le mot métayage vient de l'ancien français moitoier qui signifie « partager par
moitié «). À partir de 1946, cette proportion a été ramenée au tiers de la récolte, le tenancier conservant, en outre, la jouissance de nombreux produits de la ferme. Le
métayage a aujourd'hui quasiment disparu, en raison de la vente des biens nationaux -- conséquence de la Révolution -- d'une part, et de l'adoption du statut de 1946 très
défavorable au propriétaire d'autre part. La situation du métayer est souvent nettement moins avantageuse dans les pays en développement où la part qui lui revient est
parfois réduite à la portion congrue. Ce mode d'exploitation lui permet cependant de partager les risques avec le propriétaire et, ainsi, de mieux résister aux aléas de
l'économie (fluctuations des cours, surproduction, etc.) ou de la nature.
Voir exploitation agricole ; agriculture.
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