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Mère Teresa

Publié le 16/05/2020

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« Mère Teresa Prix Nobel de la paix en 1979, Mère Teresa est la première religieuse fondatrice d'un ordre à recevoir cette distinction.

Seul commentairede l'intéressée : "Ce prix n'a aucune signification pour moi.

Il reconnaît l'œuvre d'amour et de paix entreprise pour la gloire de Dieu". Agnes Gonxha Bajaxhiu est née en Macédoine le 27 août 1910 de parents d'origine albanaise et catholiques pratiquants.

Son pèrepossédait une entreprise de bâtiment et une droguerie, il voyageait beaucoup, parlait plusieurs langues et s'intéressait à la vie politique-agitée de son pays.

Rien ne prédisposait vraiment la jeune fille à la vie religieuse sinon que sa mère, veuve en 1920, a élevé seule sestrois enfants : Lazare, Aga et Agnes, et qu'elle s'est montrée très active dans des associations charitables, allant jusqu'à recueillir desorphelins chez elle.

Agnes a fait ses études dans une école religieuse. C'est l'époque où l'Église se développe dans les pays du Sud sous l'influence de Pie X invitant tout croyant à aller répandre l'Évangile horsde ses frontières.

Dans l'école d'Agnes, on lit régulièrement les lettres des missionnaires de l'ordre parties enseigner en Inde. Dès l'âge de douze ans, elle décide qu'elle sera donc religieuse et missionnaire en Inde.

L'idée est immédiatement acceptée comme unegrâce dans sa famille.

Elle accomplit deux ans de formation à Dublin, dans l'ordre des sœurs de Loreto.

En 1929, elle est consacrée, prendle nom de sœur Teresa et embarque pour l'Asie.

Interminable voyage en bateau : Londres, le Cap, Colombo, Madras, Calcutta, de là, sixjours de train pour atteindre Darjeeling où elle fait son noviciat tout en apprenant l'anglais et le bengali.

Deux plus tard, elle prononce sesvœux et part à Calcutta pour une formation d'enseignante. Pendant ce stage, elle s'aperçoit que l'on ne peut assurer la formation intellectuelle des élèves et ignorer la précarité de leurs conditionsde vie.

Mais pour l'instant que faire d'autre que constater ? En 1937, après ses vœux définitifs, la voici proviseur d'une école secondaire, le collège d'Entally, au centre de Calcutta.

Elle enseigneégalement l'histoire et la géographie.

A l'époque, l'Inde toute entière s'agite à la veille de l'indépendance, et les bidonvilles semultiplient.

Le plus vaste de Calcutta s'adosse aux murs du collège.

Sœur Teresa y passe du temps le soir, l'après-midi en dehors desheures de cours ; elle essaie d'organiser un service d'hygiène, une assistance médicale...

toutes choses qui peu à peu l'intéressent plusque l'enseignement.

Néanmoins, elle a fait vœu d'obéissance et la discipline de l'ordre lui interdit de renoncer à l'enseignement au profitde la charité. Le 10 septembre 1946, en route pour Darjeeling où elle va faire retraite, elle reçoit une inspiration de Dieu, un message ; "C'était unordre, un devoir une certitude absolue.

Désormais je savais que faire.

Mais comment m'y prendre ?" Elle devait quitter l'enceinte ducouvent et vivre pauvre parmi les pauvres pour mieux les aider.

Ses supérieures, puis l'archevêque de Calcutta sont consultés, la réponseest négative.

On lui propose de réfléchir encore un an.

Passé ce délai, devant son insistance, l'archevêque demande l'accord de Rome.Encore un an d'attente, et finalement, elle est autorisée en 1948 à quitter le couvent mais elle demeure fidèle à ses trois vœux :pauvreté, chasteté et obéissance. Ses débuts dans la pauvreté sont ceux de saint François d'Assise : elle ne demande rien mais très vite on lui donne de la nourriture, desmédicaments de quoi se loger, de quoi s'organiser.

Des disciples, de jeunes Indiennes qui viennent la rejoindre.

En 1949, elle a autourd'elle une petite communauté logée au dernier étage d'une maison de Calcutta.

Cette année-là, sœur Teresa prend la nationalitéindienne.

Calcutta représente le terrain idéal pour débuter son activité : les inondations régulières provoquées par la mousson grossissentchaque année la population de la ville d'une foule de réfugiés.

Ils s'agglutinent autour de la gare, se déversent dans les rues, où ilsdorment et vivent à même le trottoir.

Les plus chanceux s'installent dans des bidonvilles où chaque année des épidémies ravagent lespopulations. En 1950, avec l'approbation du Pape, elle crée une congrégation : la Société des missionnaires de la Charité dont la vocation est de vivreavec les pauvres et comme les pauvres. Elle s'installe dans une maison qui est encore aujourd'hui la maison mère dans Calcutta, au 54A Lower Circular Road, et accueille tout lemonde.

Peu à peu, l'ordre et les sites se développent : la gare de Calcutta, une léproserie à l'extérieur, le mouroir dans un ancien hôtel,puis son rayon d'action s'élargit à Inde toute entière, se tourne vers l'Amérique latine, puis les grandes cités des pays du Nord, de NewYork à Moscou.

Religieuse humble mais aussi tenace, mère Teresa est un chef d'entreprise qui réussit au prix d'une discipline de fer : sonordre installé dans le monde entier comporte huit branches contemplatives, actives, masculines et féminines et des volontaires civiles, unemultinationale dont le système est simple : six à dix personnes, une maison dans un quartier pauvre, aucune possession et unéquipement minimal.

On peut ouvrir ou fermer une unité en vingt-quatre heures.

Dans le monde entier le rythme est identique : lever àquatre heures trente, prière, méditation et messe, déjeuner à sept heures trente, distribution du travail et tâches à l'extérieur jusqu'àmidi, ensuite repas, prière, trois heures de travail, prière, dîner à dix-neuf heures trente et prière jusqu'à vingt et une heures trente.

Lesreligieuses peuvent aller travailler hors du couvent toute la journée elles ne doivent pas moins respecter l'heure de prière et une demi-heure de pause leur est accordée à la mi-journée. Ordre moderne par sa conception qui autorise les initiatives individuelles et en même temps très classique dans la mesure où il renoueavec une notion évangélique de la pauvreté, l'esprit des sœurs Missionnaires de la Charité a connu un énorme succès dans les années 70.Elles accueillaient volontiers des civils prêts à assurer leur logement et leur pension et à aider aux différentes tâches de chaque maison.Les "flowers-people" du monde entier épris de paix et fascinés par l'Inde s'y sont précipités.

Très vite, ils ont compris que la disciplined'acier et les horaires de travail étaient peu compatibles avec leur idée de la contemplation.

Il n'en reste pas moins que l'ordre continue àrecevoir des civils pour une période de trois à six mois, toutefois après des tests sévères sur leur capacité d'adaptation et leurqualification.

Les candidats sont nombreux.

D'une certaine manière, les méthodes de mère Teresa intervenir sur le terrain en adoptant lesméthodes du pays, en se fondant dans la population préfigurent les actions des ONG modernes. Supérieure générale de son ordre, mère Teresa voyageait énormément pour rendre visite à ses différentes institutions et maintenir l'espritde pauvreté qui est le sien.

C'était sa manière de diriger et faire évoluer sa création.

Depuis 1996, son état de santé s'est détérioré et ellea souhaité être remplacée.

En 1997, une religieuse indienne, sœur Nirmala la remplace à la tête de l'ordre.

Mère Teresa a donc pris saretraite à Calcutta mais continue, moins intensivement cependant, à visiter ses communautés, jusqu'à sa mort en septembre 1997. Mère Teresa est titulaire de nombreux prix depuis 1971 : Prix Jean XXIII, du Bon Samaritain de Boston, le Kennedy Award.

La présidencede l'Inde lui a décernée le Koruna Dut.

Elle a obtenu également les prix Templeton et Albert Schweitzer, elle est Docteur honoris causa desUniversités de Cambridge et de Bruxelles.

Elle a été nommée en 1996, citoyenne d'honneur des États-Unis d'Amérique, une distinctionrarissime.. »

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