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mémoires immunitaires et vaccins

Publié le 24/04/2021

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : mémoires immunitaires et vaccins. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en SVT.

« Activité   : Mémoire immunitaire et vaccin On cherche à déterminer les origines de nos bases biologiques à propos de la vaccination, de sa mise au point et de son évolution. Dans le document 1 on retrouve l’expérience de Jenner, ce médecin de campagne remarqua que les patients vachers ne développaient pas la variole   ; il fit alors le lien entre la variole que peut contracter un être humain et la vaccine des vaches, une variole bovine bénigne pour l’homme.

En mettant en contact un patient avec cette vaccine de vaches puis un peu de temps après procéda à une variolisation du patient (mise en contact avec la maladie de la variole).

Il remarqua que ce patient ne développé pas la variole humaine, cela signifiait donc que grâce à la contamination préalable du patient à la vaccine de vache, ce dernier était devenu immunisé contre la variole humaine. La vaccine de vache et la variole humaine sont deux maladies provoquées par des virus similaires seulement l’un affectant que l’être humain et l’autre les bovins, ce partage de virus un peu différencié permet d’inoculer un être humain avec un virus qui n’aura aucun effet sur lui pour permettre ensuite au système immunitaire de reconnaître ce virus et de savoir ce protéger contre celui-ci et donc aussi contre la variole maligne pour l’homme. On retrouve aussi l’expérience de Louis Pasteur, un scientifique connu qui lui travailla sur une population de volaille, des poules précisément.

Pasteur travailla sur le choléra des poules, il cultive fraîchement des bactéries responsables du choléra qu’il injecte a une population de poule qui décède 1 à 2 jours après, puis cultive pendant plusieurs semaines ces même bactéries et les injecte à une autre population, ces poules survivent après l’injection de ces bactéries affaiblies par le temps.

8 jours après l’inoculation par ces bactéries, Pasteur leur injecte des bactéries cette fois-ci fraîches et les poules survivent.

Cela signifie donc que grâce au repos infligé à ces bactéries, elles se sont affaiblies et deviennent immunogènes et non-pathogènes, cela signifie qu’elles ne vont pas développé un choléra malin chez les poules et préparer le système immunitaire à la reconnaissance de ces bactéries pour une meilleure réponse immunitaire et donc la survie des vaccinées. Le Document 2 nous informe sur l’efficacité et la spécificité des réactions immunitaires, une injection d’hématies de mouton donc présentant des antigènes spécifiques au mouton sont injectés dans deux lots différents de lapin, au bout de trente jours le lot A reçoit de nouveau la même injection tandis que le lot B reçoit au 30 e jour une injection d’hématies de lapin donc présentant des antigènes propres au lapin.

Pour quantifier la réaction immunitaire on étudie le nombre de plasmocytes dans la rate (un organe ayant un rôle primordial dans la réaction immunitaire car la rate produit des anticorps).

On remarque que après la première injection dans le lot A le nombre de plasmocyte atteint un plafond de 90 000 plasmocytes au 6 e jour, tandis que lors de la 2 e injection d’hématies, le nombre de plasmocytes atteint un plafond de 850 000, 4 jours après l’injection   ; soit 9 fois plus en 2 jours de moins.

Cela signifie donc que la réaction est plus importante, plus ample et plus rapide lorsque l’organisme a déjà rencontré l’agent pathogènes, ici les antigènes de moutons. Pour lot B ayant déjà rencontré des hématies de moutons, au 30 e jour les souris reçoivent une injection d’hématies de lapin, suite à cette injection, le nombre de plasmocyte anti-GRL atteint un plafond de 95 000 plasmocytes, cette valeur est similaire à celle remarquée chez le lot A lors de la première rencontre avec les hématies de moutons.

Cela signifie alors que le système immunitaire des souris du lot B ne reconnaissent pas les antigènes GRL (de lapin) et donc réagissent en conséquence que très peu.

Cela signifie donc que la réaction immunitaire sera plus efficace si l’organisme à déjà rencontré l’agent pathogène une première fois, c’est la mémoire immunitaire.. »

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