membrane, n.

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membrane, n.f.

1. BIOLOGIE :
mince enveloppe permettant de séparer, mais aussi de mettre en communication
différents compartiments cellulaires. Les membranes biologiques (ou membranes
plasmiques) ont de multiples rôles, mais présentent toutes entre elles une unité
ultrastructurale. La membrane cellulaire, ou plasmalemme, limite le contour cellulaire. Elle
sépare donc la cellule des cellules voisines et du milieu extérieur. Chez les végétaux, elle
est doublée à l'extérieur par la paroi pectocellulosique qu'elle sécrète. Les différents
constituants cellulaires sont également limités par des membranes plasmiques simples
(vacuoles, réticulum endoplasmique, saccules de Golgi) ou doubles (mitochondries et
plastes). Toutes les membranes biologiques sont formées d'une bicouche lipidique (du grec
lipos, « graisse »), constituée de phospholipides. Des protéines traversent la bicouche de
part en part ou la tapissent sur une seule de ses faces. Les membranes plasmiques sont
constamment remaniées sans perte de leur intégrité. Elles jouent un rôle majeur dans les
échanges d'eau, de métabolites, d'ions, d'électrons ou d'informations entre cellules ou
entre compartiments cellulaires. Elles permettent soit la diffusion passive, soit la sélection
active (nécessitant de l'énergie) des substances dissoutes qui les traversent.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
amphipathique
cellule - Les différentes parties de la cellule - Le cytoplasme
hypertonique (milieu)
réticulum endoplasmique
Les livres
cellule - schéma de la structure de la membrane plasmique répondant au modèle
de la mosaïque fluide, page 918, volume 2
membrane - digitation d'une cellule animale, page 3140, volume 6
membrane - phospholipides, page 3140, volume 6
membrane - structure de la membrane cellulaire, page 3140, volume 6

2. HISTOLOGIE ANIMALE :
les membranes systémiques comportent un tissu mince et plastique, composé d'une
couche épithéliale et d'une couche sous-jacente de tissu conjonctif (membrane basale)
constituant une membrane épithéliale. Les principales membranes épithéliales sont les
muqueuses, les séreuses et la peau. Les muqueuses tapissent une cavité corporelle qui
débouche directement sur l'extérieur. Elles protègent le tube digestif, les voies

respiratoires, les canaux excréteurs et l'appareil génital. L'épithélium est pavimenteux et
stratifié (oesophage) ou prismatique simple (intestin) ; il sécrète du mucus qui prévient
l'assèchement des cavités et des enzymes digestives ; il absorbe les aliments. La couche
conjonctive d'une muqueuse constitue le chorion, qui assure la cohésion de la muqueuse et
des structures sous-jacentes. Les séreuses tapissent des cavités corporelles qui ne
débouchent pas directement sur l'extérieur et recouvrent les organes occupant des
cavités. Elles ont la forme de sacs invaginés à double paroi (feuillet pariétal contigu à la
cavité, feuillet viscéral recouvrant l'organe) : plèvre (poumon), péricarde (coeur), péritoine
(cavité abdominale et viscères abdominaux et pelviens). La couche épithéliale sécrète un
liquide lubrifiant qui protège les organes d'une éventuelle friction. La peau, en raison de sa
surface (19 400 cm2 en moyenne chez l'homme) et de ses fonctions (thermorégulation,
protection, perception, excrétion, synthèse de vitamine A, immunité) est plus qu'un
revêtement, c'est une véritable entité. Elle comporte une partie épithéliale externe,
l'épiderme, une partie conjonctive interne, le derme, et une partie profonde, l'hypoderme,
ou tissu sous-cutané, constitué de tissu conjonctif lâche et de tissu adipeux, qui est
fermement lié aux tissus et aux organes sous-jacents.
Les membranes synoviales constituent un autre type : elles ne contiennent pas
d'épithélium, mais un tissu conjonctif lâche, mêlé à des fibres élastiques, et du tissu
adipeux. Elles tapissent les cavités des articulations et sécrètent le liquide synovial, qui
lubrifie les articulations osseuses et nourrit le cartilage articulaire.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
fluidité membranaire
muqueuse
séreuse
Les livres
cellule - membrane plasmique de cellule animale, observée après cryofracture,
page 918, volume 2