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Médicis.

Publié le 08/12/2021

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Médicis. en italien Medici. famille italienne qui régna sur Florence et la Toscane
entre le XVe et le XVIIIe siècle. À l'origine simples négociants, les Médicis durent leur
remarquable ascension politique à leur fortune et à leur habileté politique.
Mentionnés à Florence dès le début du XIII e siècle, ils conservèrent jusqu'au milieu
du XIVe siècle un rôle de second plan. Leur essor s'amorça grâce
à Salvestro di Alamanno (1331-1388), qui fut impliqué en 1378 dans la « révolte
des Ciompi » contre la famille Albizzi, et légua aux Médicis une précieuse réputation de
défenseurs du peuple. Son frère, Vieri di Cambio. fonda vers 1350 une entreprise
bancaire prospère. Son successeur, Jean de Médicis. dit Giovanni di Bicci (13601429), se fit entrepreneur et dépositaire des intérêts du pape. Élu gonfalonier (magistrat
municipal) en 1421, il développa la fortune familiale, qui, en 1429, était la troisième de
Florence.Papes, ducs et grands ducs. Élu gonfalonier en 1429 puis chassé par
l'oligarchie, le fils de Jean de Médicis, Cosme l'Ancien (1389-1464), fort d'une
« clientèle » hostile au pouvoir en place, s'imposa à la tête de Florence dès son retour
(1434). Il transforma, dans les faits, le système de gouvernement de Florence. Jusquelà administrée par une oligarchie qui s'appuyait sur des institutions républicaines, la ville
devint à partir de Cosme le fief exclusif des Médicis sur un modèle de principat
héréditaire. Gestionnaire avisé, mécène et humaniste éclairé, il musela l'opposition en
faussant le jeu des institutions et assit la prépondérance de sa famille, tout en se
conciliant la faveur populaire. Rompant avec sa discrétion, ses successeurs menèrent
une fastueuse vie de cour qui entama le patrimoine familial et les caisses de l'État. Ainsi,
Laurent le Magnifique (1449-1492), tout en affrontant plusieurs conjurations, dont
celle des Pizzi en 1478, et des conflits avec le pape, fut l'un des grands mécènes de la
Renaissance. Protecteur des artistes, il fonda l'académie Laurentienne, dota la
bibliothèque qui porte son nom et fit lui-même oeuvre de poète. Son fils Pierre II
(1472-1503) fut chassé de Florence en 1494 pour avoir soutenu le roi de France
Charles VIII. Forts de l'appui de Rome, les Médicis se rétablirent dès 1512, et
occupèrent une place prépondérante en Italie grâce à Jean (1475-1521), puis Jules
de Médicis (1478-1534), élus papes en 1513 et 1523, respectivement sous les noms
de Léon X et Clément VII. Ce dernier fut vaincu par Charles Quint en 1527. Une partie
de la population de Florence se souleva alors, chassa à nouveau les Médicis et instaura
une République jusqu'en 1530, date à laquelle la ville fut assiégée par Charles Quint et
Clément VII, qui s'étaient réconciliés. Elle fut restituée à un Médicis, Alexandre (vers
1510-1537). Protégé de l'empereur qui lui conféra le titre de duc héréditaire de Florence
(1532), celui-ci fut assassiné en 1537 par son cousin Lorenzino. dit Lorenzaccio
(1513-1548), dont le personnage inspira Alfred de Musset. Cosme Ier (1519-1574) lui
succéda en 1537. Il étendit sa domination à l'ensemble de la Toscane, dont il devint
grand-duc en 1569, et fonda une dynastie en ligne directe qui régna sur Florence
pendant deux cents ans.
En France, ce furent Catherine de Médicis (branche aînée, descendante de Cosme
l'Ancien) et Marie de Médicis (branche cadette, descendante de Laurent de Médicis)
qui, au cours du XVIe siècle, illustrèrent la puissance de cette famille florentine. Toutes
deux reines de France, la première fut l'épouse de Henri II, et la seconde, de Henri IV.
Voir Catherine (France. Catherine de Médicis) et Marie (France. Marie de
Médicis).

Au XVII e siècle, le règne des Médicis fut marqué par l'édification d'un véritable État
toscan de type monarchique, et par l'étouffement de toute velléité républicaine.
Provoquée par la médiocrité de ses princes qui ne surent pas endiguer la faillite de
l'économie, la décadence de la maison Médicis s'amorça avec le règne de Cosme II, et
se conclut sans gloire en 1737 avec la disparition sans héritier de Jean-Gaston. La
Toscane revint alors à la maison d'Autriche.

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Les corrélats
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Les livres
Médicis - détail du Cortège des Rois mages, page 3119, volume 6

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