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médecine.

Publié le 08/12/2021

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médecine. n.f., science des maladies et art de les guérir. La médecine englobe un grand
nombre des disciplines qui recouvrent la connaissance de l'homme dans son anatomie, sa
physiologie et sa biologie moléculaire, aussi bien que la connaissance des différents
mécanismes des maladies, du vieillissement et des accidents qui peuvent se produire au long
de la vie. La médecine a pour buts de rétablir et de conserver la santé ; son domaine
recouvre donc aussi l'hygiène, la prévention, l'épidémiologie, etc. Toutefois, la complexité de
la relation médecin-malade fait intervenir de multiples facteurs subjectifs et individuels, de
sorte que la médecine ne peut pas être considérée comme une science exacte. Pour s'en
persuader, il suffit de considérer le peu de valeur que l'on accorde aujourd'hui aux principes
thérapeutiques considérés comme indiscutables il y a encore quelques dizaines d'années.
Ainsi, il y a une cinquantaine d'années, l'insufflation d'air dans la cavité pleurale était
considérée comme un des traitements de choix de la tuberculose. On sait aujourd'hui que
cette intervention ne présente strictement aucun intérêt.

Historique.
La médecine telle que nous la connaissons aujourd'hui est une conquête récente. Préjugés
et superstitions ont fait longtemps obstacle, en effet, à l'observation précise et
systématique du corps humain, condamnant des « médecins » à des pratiques empiriques
souvent vouées à l'échec. La dissection des cadavres, en Occident, fut interdite jusqu'au
XVIe siècle et, au XVIIe siècle encore, le médecin accoucheur devait opérer à tâtons, sous
un drap. Certes, l'opération du trépan remonte à l'époque préhistorique, et les traces de
cicatrisation relevées sur des crânes trépanés montrent que les malades survivaient
parfois, mais il est vraisemblable qu'en perçant ainsi le crâne, les « chirurgiens » visaient
surtout à faire un trou par où l'esprit du mal pouvait s'échapper... Cette association d'idées
fausses et de techniques parfois efficaces caractérise l'histoire de la médecine, des origines
jusqu'à l'époque moderne. La doctrine issue d'Hippocrate des humeurs et la saignée
comme moyen de traitement ont dominé la médecine pendant près de vingt siècles. C'est
avec André Vésale au XVIe siècle que l'on vit apparaître une authentique anatomie, en
même temps qu'Ambroise Paré renouvelait la chirurgie. Dès lors, les progrès furent
rapides, et la médecine devint une science et une technique rationnelles.
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Les livres
médecine - Claude Bernard, page 3117, volume 6

La médecine clinique et le rôle du médecin.
En médecine clinique, le médecin procède par plusieurs étapes. Il effectue d'abord un
diagnostic, qui détermine la maladie responsable des symptômes ressentis par le malade,
en analysant ces derniers et les signes obtenus lors de l'examen clinique (palpation,
percussion, auscultation...). Certaines douleurs de la face sont par exemple quasiment
caractéristiques, et permettent de porter le diagnostic d'une atteinte nerveuse. En fonction
des données recueillies, le médecin peut prescrire différents examens complémentaires :
prélèvements sanguins permettant le dosage de composés du sang, examens d'imagerie
médicale ou d'endoscopie. Le diagnostic effectué, la deuxième étape est le pronostic,
c'est-à-dire l'évaluation de l'évolution prévisible de la maladie. Cette étape est
particulièrement importante pour les maladies cancéreuses. Le pronostic d'un cancer du
sein de petite taille découvert précocement est très rassurant, car la guérison définitive est
presque certaine, à la différence d'un même cancer découvert à un stade beaucoup plus
évolué, avec la présence de ganglions métastatiques. La troisième étape est l'étape
thérapeutique : le médecin peut prescrire des médicaments, des thérapies physiques
(radiothérapie) ou une intervention chirurgicale. Cette étape est bien sûr étroitement liée

aux deux étapes précédentes. Le traitement d'un petit cancer du sein découvert
précocement repose sur une intervention chirurgicale limitée à la résection de la tumeur
(tumorectomie) ; au contraire, le traitement d'un cancer du sein évolué associe
généralement la chirurgie (résection de la tumeur et des ganglions envahis), la
radiothérapie et la chimiothérapie.
Le médecin a également un rôle important dans la prévention et le dépistage. La
prévention se fait notamment par la vaccination contre les maladies infectieuses
(tuberculose, diphtérie, tétanos...), par l'administration systématique au nourrisson de
vitamine D contre le rachitisme, mais aussi par la participation aux campagnes de lutte
contre la consommation de tabac et d'alcool. Le dépistage consiste en la recherche
systématique d'une maladie ou d'une dysfonction, avant qu'elle ne se soit manifestée par
des symptômes. Ainsi, la prise systématique, lors de toute consultation médicale, de la
tension artérielle permet un dépistage précoce de l'hypertension artérielle. La palpation
régulière des seins chez la femme à partir de 30 ans permet de reconnaître un cancer du
sein à un stade peu évolué. Enfin, le médecin remplit un rôle de conseil, d'information et de
soutien psychologique. Il est généralement le premier consulté en cas de problèmes
psychologiques ; il peut rassurer le consultant ou le diriger vers une consultation
spécialisée. Il peut informer l'adolescent dans différents domaines : sexualité, toxicomanie,
sida. Sa pratique a ainsi de multiples facettes qui sont plus ou moins développées en
fonction de sa spécialisation, de son mode d'installation et de son lieu d'exercice (médecine
urbaine ou rurale).
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Les corrélats
rechute
santé - Les professions de santé

Les instruments médicaux.
Les instruments les plus couramment utilisés en médecine pour examiner le malade sont le
stéthoscope, le brassard à tension et le marteau à réflexe. Le stéthoscope, pourvu à son
extrémité d'une membrane qui a la fonction d'une caisse de résonance, permet la
conduction des sons à travers des tubes creux jusqu'à l'oreille du médecin. Il est utilisé
pour écouter les bruits du coeur et des poumons (auscultation cardio-pulmonaire). Le
brassard à tension permet de mesurer la pression artérielle : il est placé, puis gonflé à une
pression contrôlée autour du bras. On obtient ainsi le chiffre de pression capable
d'interrompre la progression du sang dans les vaisseaux. Le marteau à réflexe est une
masse relativement lourde, à bords circulaires revêtus de caoutchouc, avec lequel on
percute certaines zones définies, telles que la région sous-rotulienne (réflexe rotulien) et la
région du tendon d'Achille (réflexe achilléen).
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Les livres
médecine - le stéthoscope, page 3117, volume 6

L'organisation de la médecine en France.
En France, le malade a la libre possibilité de consulter le médecin de son choix. Il peut
choisir un médecin généraliste ou, s'il le juge nécessaire, directement un médecin
spécialiste. Il peut consulter un médecin installé à son compte (médecin libéral) ou
consultant au sein d'un dispensaire ou d'un hôpital. Si une hospitalisation est nécessaire,
elle peut être faite dans un établissement privé ou public. Il existe plusieurs catégories
d'hôpitaux publics. L'hôpital rural est situé dans des villes de moyenne importance. Les

médecins qui y exercent sont des médecins libéraux installés en ville, qui ont ainsi la
possibilité d'hospitaliser un malade gravement atteint, sans qu'il faille le transférer dans un
grand hôpital. Le centre hospitalier général est un établissement de soins plus important.
Outre différents services de médecine, il possède généralement un service de chirurgie, une
maternité, un service de réanimation. Il est situé dans des villes de moyenne importance,
de la dimension d'une sous-préfecture ou d'une préfecture. Le centre hospitalier régional
est un grand hôpital qui comprend des services couvrant l'ensemble des spécialités
médicales et chirurgicales. Il est associé à une faculté de médecine et constitue un centre
hospitalier universitaire. C'est dans les centres hospitaliers régionaux que pratiquent les
spécialistes les plus renommés.
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Les corrélats
santé - Les institutions
Les livres
acupuncture - les principaux méridiens, page 36, volume 1
médecine - entretiens de Bichat, page 3117, volume 6

La médecine de demain.
Aujourd'hui, l'exercice de la médecine est subordonné à l'impératif de réduire les dépenses
de santé. L'institution, en 1996, du carnet de santé, dont dispose chaque assuré social,
doit éviter la multiplication des prescriptions, et le contrôle que la Sécurité sociale entend
renforcer sur les actes médicaux eux-mêmes suscite des mouvements de protestation
parmi les praticiens. De même, on tend à raccourcir la durée d'hospitalisation ; il est en
effet inutile d'hospitaliser un malade une semaine pour réaliser un bilan constitué d'un
examen clinique approfondi et de plusieurs examens complémentaires. Des centres de
diagnostic, où le malade peut, en une seule journée, être examiné et bénéficier des
analyses complémentaires nécessaires, se multiplient. Parallèlement à ces centres de
diagnostic se développent des hôpitaux de jour. Ces structures permettent d'effectuer des
thérapeutiques souvent lourdes (chimiothérapie anticancéreuse par exemple) dans la
journée et de laisser le malade regagner son domicile la nuit. Pour éviter des
hospitalisations de longue durée, le malade peut également rester à son domicile, et
bénéficier de la visite quotidienne d'un médecin, d'infirmières, de kinésithérapeutes. La
médecine d'urgence s'est considérablement développée dans les pays européens et en
Amérique du Nord, avec notamment des services permettant d'amener rapidement des
médecins spécialisés et un matériel médico-chirugical complexe au chevet des malades ou
des blessés. En France, le Service d'aide médicale urgente (SAMU) permet de réaliser sur
place de véritables interventions chirurgicales et de préparer le malade au transfert dans
une unité de soins intensifs.
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Les livres
médecine - intervention à domicile, page 3117, volume 6
recherche scientifique - lecture d'un gel ADN, page 4254, volume 8

Le cadre juridique.
Comme tout individu, le médecin doit prêter son concours actif à la survie de tout individu
en danger, au risque d'être incriminé de non-assistance à personne en danger. De plus, il
est responsable de ses fautes, s'il ne met pas en oeuvre les moyens de sa science ; mais il
n'est pas astreint à une obligation de guérir ses patients. On dit qu'il a une obligation de

moyens, non de résultats. En France, un code de déontologie médicale, élaboré par l'ordre
des médecins, fixe les conditions d'exercice de la profession dans les relations entre
confrères et vis-à-vis des patients. Le médecin est notamment astreint au secret
professionnel, dont la violation est sanctionnée pénalement.
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Académie nationale de médecine
anatomie - 1.MÉDECINE
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Bernard Claude
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chirurgie
CHU (Centre hospitalier universitaire)
clinique
dépistage
diagnostic
épidémiologie
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hôpital
imagerie médicale - L'imagerie d'intervention
maladie professionnelle
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pharmacie
plantes - Les plantes cultivées - Les plantes médicinales
pronostic
santé
Sydenham Thomas
thérapeutique
Trousseau Armand
Vésale André
Vicq d'Azyr Félix

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