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Médard Chouart des Groseilliers1618-vers 1710Parmi les premiers explorateurs du continent nord-américain figurent deux Français,Médard Chouart des Groseilliers, et le demi-frère de son épouse, Pierre Esprit Radisson,originaire de la vallée méridionale du Rhône.

Publié le 22/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Médard Chouart des Groseilliers1618-vers 1710Parmi les premiers explorateurs du continent nord-américain figurent deux Français,Médard Chouart des Groseilliers, et le demi-frère de son épouse, Pierre Esprit Radisson,originaire de la vallée méridionale du Rhône. Ce document contient 1104 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.

« Médard Chouart des Groseilliers 1618-vers 1710 Parmi les premiers explorateurs du continent nord-américain figurent deux Français, Médard Chouart des Groseilliers, et le demi-frère de son épouse, Pierre Esprit Radisson, originaire de la vallée méridionale du Rhône.

Ce sont eux qui ouvrirent les Grands Lacs et leur hinterland aux trafiquants de fourrures et aux missionnaires ; qui déterminèrent la formation de la Compagnie de la Baie d'Hudson ; qui organisèrent la première colonie permanente sur la baie d'Hudson ; et qui, enfin, déclenchèrent par leurs initiatives, entre la France et la Grande-Bretagne, qui devait durer une centaine d'années. Chouart, né en 1618 à Charly-sur-Marne, situé face au village des Groseilliers, eut une jeunesse enveloppée de mystère.

La tradition rapporte qu'il gagna la Nouvelle-France en 1641.

Il doit certainement être le “ Desgroseilliers ” qui est mentionné comme l'un des jeunes gens attachés à la mission jésuite de la baie Géorgienne du lac Huron, en 1646.

Nous possédons les actes de ses deux mariages (1647 et 1653).

Les documents relatifs aux terres et à la prévôté de Trois Rivières, où il résida de 1653 à 1662, existent également. Vers l'époque de son deuxième mariage, il fit un voyage en Acadie.

Il y rencontra le célèbre colonisateur français Charles de La Tour, qui s'intéressait aussi bien à la baie d'Hudson qu'à la Nouvelle-Angleterre : peut-être celui-ci inspira-t-il à des Groseilliers l'intérêt qu'il devait manifester pour ces deux régions. En 1654, deux jeunes Français osèrent braver les périls des mers intérieures ainsi que l'hostilité des indigènes, afin de rechercher les Hurons et leurs voisins.

Ils sauvèrent ainsi la Nouvelle-France de la ruine économique.

Ces sauvages, source du commerce des fourrures de la colonie, pour échapper à l'hostilité des Iroquois des Grands Lacs (Erié/Ontario), s'étaient réfugiés dans les forêts au-delà des lacs Michigan et Supérieur.

On pense que les deux jeunes gens étaient des Groseilliers et Radisson.

L'un des deux était certainement des Groseilliers.

Mais son compagnon n'est pas connu, car des documents conservés à Londres et à Québec paraissent établir que Radisson était ailleurs au moment de cette expédition.

Après un séjour de deux ans dans l'intérieur, de 1654 à 1656, les deux voyageurs revinrent munis de fourrures ainsi que d'une requête des Indiens sollicitant la présence d'un plus grand nombre de trafiquants.

Dès lors, les Français se rendirent auprès des Indiens afin d'acheter directement leurs fourrures au lieu d'attendre ceux-ci dans les agglomérations du bas Saint-Laurent. Trois années plus tard, des Groseilliers, accompagné probablement de son jeune beau-frère, retourna dans la région des fourrures.

Dix ans plus tard, Pierre Esprit Radisson (1636-1710), écrivit les souvenirs de cette randonnée de 1659-1660, ainsi qu'un récit du voyage de 1654-1656.

Une traduction de ce manuscrit fut découverte vers 1885 Des recherches ont démontré de façon presque péremptoire que la narration de son premier voyage est une œ uvre de seconde main, mais que le récit de la deuxième expédition, ainsi que les histoires se référant à sa captivité et à ses aventures parmi les Iroquois, sont des documents authentiques.

Le résultat principal du voyage qu'il effectua en 1659-1660, ce fut l'enrichissement d'une partie de la population de la Nouvelle-France, grâce à l'afflux des fourrures d'un vaste secteur jusque-là inconnu, formé par les abords du lac Supérieur,. »

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